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Discussion : France, Saint Quentin : proxénètes condamnés

  1. #


    v79 Guest

    Par défaut France, Saint Quentin (Aisne) : proxénètes interpellés

    Le champ d'action du réseau bulgare sur la RN31 Reims-Soissons s’étendait probablement à d’autres axes routiers.

    Si ce n’est lui, la place est occupée par d’autres. En avril 2006, les gendarmes avaient arrêté plusieurs prostituées bulgares dans les bois de Holnon près de Saint-Quentin : voir le message ci-dessus.

    En juin 2006, le tribunal correctionnel de Laon avait condamné à six ans de prison ferme deux maris bulgares qui faisaient travailler leur femme sur la RN2 de Paris à Soissons, mais également entre Chartres et Dreux.

    Depuis quelques années, la RN44 aux sorties de Laon est également connue pour être fréquentée par des prostituées venues de Bulgarie.

    C’est notamment sur cet axe, au sud de Laon près de Veslud, que la prostituée Agnieszka Bos a été enlevée et tuée en octobre 2005 par un chauffeur routier allemand qui a reconnu le meurtre de cinq autres filles en France ou à l’étranger. Voir le fil de Hotzazou : Le tueur au polaroïd.
    Les chemins de la prostitution mènent souvent en Bulgarie. Agnieszka Bos était polonaise mais son mari (et protecteur) bulgare.


    Journal l'Union, du 1er juillet 2007

  2. #


    v79 Guest

    Par défaut France, Saint Quentin : proxénètes condamnés

    Une Lituanienne et un Russe, prévenus de faits de proxénétisme commis à Fayet et Holnon, ont écopé de peines de prison ferme. Absent à l'audience, le russe a été condamné par défaut.

    Ils étaient tous deux poursuivis pour avoir entre mai 2004 et avril 2006 à Fayet et Holnon pousser à la prostitution plusieurs jeunes filles venues de l'Est.
    La lituanienne "gérait" les filles venues de l'Est. Avec l'aide d'une interprète, la jeune femme, âgée de 28 ans, a expliqué comment elle s'est retrouvée là-dedans : « Je suis arrivée en France il y a trois ans et je voulais essayer de gagner ma vie ». Le tribunal lui demande alors si elle se livrait à la prostitution pour lui, elle répond « qu'elle ne peut rien dire, qu'elle craint pour sa vie et celle de sa famille ». Un silence qui en dit long pour les magistrats.
    Au fil de l'audience, chacun comprend que cette jeune lituanienne a servi d'intermédiaire : « Vous mettiez les filles au travail, vous preniez l'argent. Tous les jours, vous aviez K... au téléphone pour le tenir au courant de la situation et tous les quinze jours, vous le rencontriez en Allemagne pour lui remettre l'argent ». Tous les quinze jours, il recevait entre 15 et 20.000 euros. Mais malgré la précision sur ces chiffres et la fréquence de voyages, la jeune femme nie tout.
    Derrière son air timide, sa petite voix et de grosses lunettes, M... se défend : « C'est parce que j'étais la seule à parler la langue ». Derrière la barre, elle assure que comme les jeunes bulgares, elle voulait aussi s'en sortir.
    Bien qu'elle veuille passer pour victime, pour le parquet, le rôle d'intermédaire de cette personne ne fait aucun doute : « En haut de la pyramide, il y avait K... qui récupérait tout l'argent mais sur place, il y a toujours besoin d'intermédiaires locaux et ça, c'était votre rôle ».
    En fin d'audience, avouant à demi-mot son implication, la jeune femme a demandé l'indulgence du tribunal : « J'ai une petite fille qui m'attend depuis treize mois et ma mère est très gravement malade ».
    Les magistrats saint-quentinois l'ont condamné à la peine de deux ans d'emprisonnement ferme et maintien en détention. Elle n'a également plus le droit de venir sur le territoire français. Quant à celui qui dirigeait tout le réseau, K..., 45 ans, a écopé de quatre ans de prison ferme avec mandat d'arrêt.

    Source : Journal l'Union, édition du jeudi 3 mai 2007.

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