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Discussion : Affections sexuellement transmissibles : Gonorrhée

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    Citation Posté par phil945 Voir le message
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    Ce n'est malheureusement pas toujours aussi simple j'en ai fait l'expérience !
    Dans tous les cas jamais d'automédication surtout avec les antibiotiques.

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  1. #


    v79 Guest

    Affections sexuellement transmissibles : Gonorrhée

    Copie d'un message de talexioma (septembre 2006) :

    Le baiser profond est pratiquement sans risque pour le VIH MAIS il peut transmettre d'autres infections comme la syphilis et l'hépatite B par exemple et d'autres MST.

    (citation) GONOCOQUE Il s'agit d'une infection due à une bactérie (gonocoque ou Neisseria gonorrhoeae)

    Il s'agit d'une des plus fréquentes maladies infectieuses avec plus de 200 millions de cas annuels dans le monde (500 000 cas en France par an).

    Le gonocoque est une bactérie transmissible lors des rapports sexuels et infectant les voies génitales : urètre chez l'homme (urétrite gonococcique ou blennorragie) et col utérin chez la femme (cervicite gonococcique).
    L'incubation - c'est-à-dire le délai séparant le moment de la contamination du début des symptômes - est courte de l'ordre de 24h à 48h.
    Survient alors chez l'homme un écoulement purulent par l'urètre, souvent épais, jaune verdâtre, plus ou moins abondant, accompagné de brûlures en urinant (voir chaude-pisse) mais sans fièvre. En l'absence de traitement, le gonocoque peut infecter dans un second temps les testicules et les épididymes (orchi-épididymite), avec risque de stérilité. L'infection peut se compliquer d'une infection de la prostate, d'une orchi-épididymite (infection des testicules avec risque de stérilité). Si l'infection persiste plusieurs mois, des rétrécissements de l'urètre peuvent survenir.

    Chez la femme, l'infection est au contraire le plus souvent asymptomatique, favorisant ainsi la transmission de la maladie. Lorsqu'elle existe, la symptomatologie est pauvre : inflammation du col utérin, inflammation de la vulve et du vagin avec pertes jaunâtres, discrète inflammation de l'urètre.L'infection gonococcique peut se traduire par des pertes vaginales purulentes. En l'absence de traitement, le gonocoque peut entraîner une salpingite et une stérilité.
    L'infection peut s'étendre au haut appareil génital sous la forme d'une endométrite (infection de la muqueuse utérine), d'une salpingite (infection des trompes utérines et risque de stérilité et de grossesse extra-utérine) ou d'une pelvi-péritonite (infection des enveloppes entourant les organes abdominaux). Ces complications font toute la gravité de l'infection gonococcique chez la femme.

    Il est rare, mais possible, que l'infection gonococcique soit totalement silencieuse (voir asymptomatique).
    Le diagnostic de certitude d'une gonococcie repose sur l'étude par le laboratoire d'une goutte de pus urétral ou cervico-vaginal, mais aucune prise de sang ne permet de faire le diagnostic de gonococcie. En revanche, une prise de sang est nécessaire pour dépister une MST associée (syphilis, hépatite B, infection VIH).
    Avant l'arrivée des antibiotiques, les gonococcies pouvaient être très graves, entraînant des destructions localisées des organes génitaux et une stérilité. À l'heure actuelle, une seule prise d'antibiotique, en général par injection intramusculaire, entraîne la guérison dans 100 % des cas.
    Enfin, lorsqu'une femme est infectée par le gonocoque au moment de l'accouchement, le nouveau-né peut être contaminé et présenter en particulier une atteint des yeux pouvant conduire à la cécité. C'est l'ophtalmie gonococcique que l'on prévient systématiquement à la naissance par l'installation de nitrate d'argent ou de pommade antibiotique dans les yeux.
    -----------------------------

    Copie d'un message de Kleinberg (septembre 2006) :

    Le nom vernaculaire de la gonoccocie est tout bêtement la chaude-pisse, chacun reconnaîtra donc le principal symptôme.
    La description clinique citée par Talexioma est parfaite. Cependant attardons-nous sur l'épidémiologie (comment qu'on l'attrape) et la prophylaxie (comment qu'on l'attrape pas).

    Neisseria gonorrhoeae est un parasite strict de l'espèce humaine: ce qui veut dire qu'on ne l'attrape que par contact direct avec un individu infecté.

    Neisseria gonorrhoeae vit dans les cavités naturelles de l'organisme son tropisme (sa préférence) naturel est génital.

    La maladie est plus discrète chez la femme qui consulte souvent tardivement à un stade qui dépasse celui de l'urétrite (urétre = tuyau entre la vessie et l'extérieur) pour atteindre celui de la cervicite (inflammation du col de l'utérus) voire une salpingite, une annexite (c.a.d. inflammation de l'utérus et annexes) ou une péritonite (là je ne traduis pas).

    Donc jusque là tout est simple...
    une femme infectée et qui ne le sais pas toujours (oui on est sur un forum plutôt masculin), refile le germe à un homme qui refile à une autre femme... tout celà par voie sexuelle.

    Cependant, le problème est le suivant notre ami gonocoque est capable:
    1/ de faire des affection inapparentes.
    2/ les atteintes féminines peuvent être chroniques
    3/ il existe d'autres localisations que génitales:
    a/ ophtalmiques (potentiellement gravissimes): chez le nouveau-né
    b/ anales
    c/ cutanéo-muqueuses
    d/ et c'est là que cela devient très intéressant: pharyngiennes.

    Donc il est possible de choper la chaude-pisse ou ses variantes en ayant des relations intimes avec un autre humain:
    - en naissant
    - lors d'un rapport sexuel
    - lors d'une sodomie
    - lors d'une fellation
    - lors d'un baiser profond avec échange de salive.

    Les précautions:
    Le latex est efficace, cependant certaines filles adoptent des techniques de mise en place (avec salive) qui risquent de vous contaminer.
    Le savon n'est pas aussi inefficace que celà, cependant il existe bien sûr de bien meilleurs antiseptiques (n'oubliez pas le méat urinaire et les plis et replis....)
    Comme aurait dit JPII la meilleure prévention est l'abstinence, mais si nous sommes ici c'est que nous témoignons d'une certaine addiction....

    Enfin une dernière précision: l'incubation est courte classiquement mais peut atteindre 15 jours... Attention à votre couple...

    Deux autres points:
    1/ le gonocoque n'immunise pas (on peut attraper plusieurs chaude-pisses).
    2/ même si ce n'est pas sympa pour Lurch, ce n'est pas la pire des MST loin de là.

    Enfin il serait bien pour Lurch d'être sur du diagnostic par une confirmation de laboratoire à propos de ma copine Chlamydophila (l'incubation est plus longue, le traitement aussi...).
    ----------------------------


    Copie d'un message de talexioma (septembre 2006) :

    je complète les conseils en 4 points :

    1) un peu de bon sens et d'observation : avant de vous jeter comme des malades à faire un cunni endiablé, un peu d'observation de près pour détecter rougeurs anormales, écoulement (purulent), boutons ???? écartez les lèvres (les siennes , pas le vôtres !!!)

    2) quand une fille se plaint au bout de 'x' temps de douleurs ou irritations au sexe et vous demande de vous arrêter pour s'enduire de gel (par exemple) ... je sais ,je sais cela ne veut rien dire mais ca peut mettre la puce à l'oreille ( irritation, inflammation ... infection du sexe!)
    Et parfois soyez indulgent , imaginez un sexe féminin très irrité, vous arrivez illico avec votre préservatif sec pour une péné HARDCORE, eh bien .. ca fait MAL, alors, soyez un peu plus doux et lubrifiez !!! On peut comprendre parfois que certaines font la gueule sans pouvoir vous le dire, ce sont de êtres humains !!!

    3) bain de bouche : votre deuxième arme de prévention les amis.
    mais pas n'importe lesquels
    - à la CHLOREXIDINE (pas mal car cette substance qui est un bactéricide à large spectre, lèse la membrane cytoplasmique de ces pauvres bactéries. A plus forte concentration, précipite les protéines et les acides nucléiques.) mais un petit inconvénient , peu actif voir inactif sur las virus. Donc action un peu incomplète on peut compléter par :

    - les halogénés polyvidone iodée : avantages : bactéricide, fongicide, sporicide et virucide (waow il fait tout ça, la vache !!!)
    inconvénients: coloration brune de l'iode qui s'estompe au fur-et-à-mesure que l'iode exerce son activité oxydante antiseptique. Donc bien se rincer ... sinon la fille va se demander ce que vous venez de bouffer ... (une bouche et langue marron, c'est pas top !)
    autre inconvénient ; laisse un arrière goût (faites gaffe de ne pas vous faire jeter par la fille lors d'un french kiss et les mauvais bruits , ca circule très vite :-))
    et dernier inconvénient : il y a des types allergiques à l'iode, faites un test avant , soyez intelligent sinon c'est le SAMU allemand qui va vous ramasser et préviendra votre tendre épouse ... dur dur

    Donc DEUX bains de bouche avant et après les ébats ca devrait foutre les jetons aux microbes
    Encore une fois , ça aide mais sans éliminer complètement les risques ... vous le savez bien sinon c'est l'abstinence.


    4) pour popaul, savon intime désinfectant, si possible au polyvidone iodée, il existe aussi des solutions ou gels cutanés gynécologiques bien tolérés par la muqueuse.
    mais là aussi cA COLORE
    Ah les amis qu'est ce j'aimerais être un bel africain !! de l'iode sur ma super grosse b... noire héhé ca ne se voit pas, quel pied!

    Je vais me renseigner sur un opération de coloration définitive de ma peau

    Sur ce ... les amis, protégez vous bien et restez solidaires , prévenez les autres quand il y a un danger , c'est le meilleur moyen de faire reculer l'infection.. non mais !


    Bain de bouche
    - chlorexidine : ELUDRIL
    - halogénés iodés : BETADINE

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