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Youppie webcam confinement        

Discussion : Proxénétisme consenti : légitime ou non ?

  1. #


    y75 Guest

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    Citation Posté par Danitza Voir le message
    Oula, quand je me relis, j'ai l'impression d'être surgonflée en testostérone (c'est effectivement le cas, d'où ma libido débordante par moment).



    J'ai fait ma petite enquête et mes petits calculs de mon côté. Effectivement, dans le paysage belge actuel (notre fonctionnement économique, les flous juridiques liés à la non-reconnaissance de l'activité, les taxations qui sont d'application sur cette activité qui sont maximales puisque non établies sur un statut bien précis, sans compter les taxations communales arbitraires) rendent difficile, voire quasi impossible de faire une véritable marge bénéficiaire au moment de se lancer, en se basant sur le 50/50. Du moins si on veut être parfaitement honnête et qu'on commence avec un petit salon.

    Donc, au temps pour moi...

    Par contre, avec une bonne grosse structure bien gérée, au bout d'un moment, le 50/50 peut devenir vraiment intéressant et très enrichissant pour celui qui "réussit". C'est là que se pose la question du côté excessif ou pas de ce type de "partage". Soit on considère que celui qui a pris les risques de départ a bien mérité de s'enrichir, exponentiellement au final, soit on considère qu'on doit revoir la distribution des richesses. En passant, c'est le même problème qui se pose dans l'économie non prostitutionnelle.

    Par ailleurs, ayant considéré l'ensemble du problème, il devient évident qu'il faille réfléchir à un statut légal pour ajuster le(s) système(s) de taxation de l'activité, parce qu'on se rend compte que ce qui coûte le plus cher à celle qui "officie" et qui désire être "honnête", c'est l'absence de reconnaissance légale. Et que par conséquent, il vaudra toujours mieux ne pas se déclarer pour ne pas se faire plumer (ou engraisser des gens qui ne doivent pas l'être) dans la plupart des cas.

    Et si on veut pousser encore plus loin la réflexion... Non, je vais aller me mettre à l'horizontale, c'est plus sage

    De toute façon j'ai déjà bien assez dit que je remettais en question les modèles économiques qu'on connait et qui ne sont jamais que des constructions humaines qui auraient pu être tout autre si on les avait fait différentes (et oui! ) Je fais partie de ceux qui sont persuadés qu'on va devoir les repenser un jour ou l'autre ---> Je vais me coucher!
    En fait, il faudrait du Max Havelaar de la prostitution pour les non indépendantes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Ha...association%29)

  2. #


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    Oula, quand je me relis, j'ai l'impression d'être surgonflée en testostérone (c'est effectivement le cas, d'où ma libido débordante par moment).

    Citation Posté par Stano Voir le message
    Etant entrepreneur et ayant déjà créé et géré plusieurs entreprises, je peux me faire une idée des charges et des frais généraux qui pèsent sur ce genre de salon, sans compter les taxes, impôts et cotisations sociales.
    Retirez déjà des 50 % prélevés par le salon, la TVA (21 %), le précompte professionnel et les charges sociales ... faites le calcul et vous verrez qu'il ne reste déjà presque rien pour l'amortissement de l'investissement (frais d'établissement, capital investi, mobilier, décoration, literie, etc.), le loyer, le chauffage, l'électricité, l'eau, la blanchisserie, le salaire de la responsable, les frais de publicité et de marketing (site internet, annonces, etc.), frais de comptabilité, ... et j'en passe.

    Bien que cela ne m'intéresse absolument pas de créer ou gérer un tel salon, j'ai fait mon petit calcul, par simple curiosité (et par esprit d'entreprise). Connaissant les prix pratiqués et ayant une petite idée du nombre de clients qui fréquentent en moyenne ce genre de salon, j'en suis arrivé à la conclusion qu'en ne prélevant que 50 % du prix des passes, l'activité ne pouvait être que .... déficitaire .
    Croyez-moi ou pas, mais à titre personnel, je n'investirais jamais dans ce genre d'activité ... non seulement pour des raisons morales ou juridiques (le risque est toujours grand), mais surtout parce que ce n'est tout simplement pas très rentable (à moins de ne pas respecter ses obligations légales et sociales, ce que je refuse à priori).

    Alors je demande à tous ceux (et celles) qui pensent le contraire, qui trouvent que 50 % c'est trop, de me prouver, chiffres et business plan à l'appui, qu'ils ont raison (ou que j'ai tort, ce qui en l'occurrence et en toute logique, revient au même )
    J'ai fait ma petite enquête et mes petits calculs de mon côté. Effectivement, dans le paysage belge actuel (notre fonctionnement économique, les flous juridiques liés à la non-reconnaissance de l'activité, les taxations qui sont d'application sur cette activité qui sont maximales puisque non établies sur un statut bien précis, sans compter les taxations communales arbitraires) rendent difficile, voire quasi impossible de faire une véritable marge bénéficiaire au moment de se lancer, en se basant sur le 50/50. Du moins si on veut être parfaitement honnête et qu'on commence avec un petit salon.

    Donc, au temps pour moi...

    Par contre, avec une bonne grosse structure bien gérée, au bout d'un moment, le 50/50 peut devenir vraiment intéressant et très enrichissant pour celui qui "réussit". C'est là que se pose la question du côté excessif ou pas de ce type de "partage". Soit on considère que celui qui a pris les risques de départ a bien mérité de s'enrichir, exponentiellement au final, soit on considère qu'on doit revoir la distribution des richesses. En passant, c'est le même problème qui se pose dans l'économie non prostitutionnelle.

    Par ailleurs, ayant considéré l'ensemble du problème, il devient évident qu'il faille réfléchir à un statut légal pour ajuster le(s) système(s) de taxation de l'activité, parce qu'on se rend compte que ce qui coûte le plus cher à celle qui "officie" et qui désire être "honnête", c'est l'absence de reconnaissance légale. Et que par conséquent, il vaudra toujours mieux ne pas se déclarer pour ne pas se faire plumer (ou engraisser des gens qui ne doivent pas l'être) dans la plupart des cas.

    Et si on veut pousser encore plus loin la réflexion... Non, je vais aller me mettre à l'horizontale, c'est plus sage

    De toute façon j'ai déjà bien assez dit que je remettais en question les modèles économiques qu'on connait et qui ne sont jamais que des constructions humaines qui auraient pu être tout autre si on les avait fait différentes (et oui! ) Je fais partie de ceux qui sont persuadés qu'on va devoir les repenser un jour ou l'autre ---> Je vais me coucher!

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  1. #


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    Citation Posté par Grifter Voir le message
    en meme temps, la dites fille X a meublé, et paye un loyer pour le local qu utilise aussi miss Y, non ?
    normal que miss Y participe aux frais.
    apres, est ce que ca vaut 30%.... ca, je ne saurai le dire....
    J'ai lu ce fil en diagonale, mais dans le concept "proxénétisme/business" dont on parle, outre les frais matériels liés à l'exercice de cette activité (loyer charges préservatifs etc), il y a un aspect qui n'a pas été abordé, c'est la sécurité apportée par un cadre organisé avec pignon sur rue. C'est très difficile d'en évaluer la valeur...

    Dans le cas d'une fille qui "prête" sa clientèle et son lieu d'exercice à une autre, cela implique aussi une sécurité plus grande. Sa "copine" peut ainsi apprendre les ficèles du métier etc etc.. c'est une manière de lui transmettre son savoir. Cela se valorise aussi..

    Mais, elle peut faire aussi tout cela gratuitement pour aider une amie.
    Tout dépend donc..

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