Le rideau du salon était légèrement ouvert lorsque j'ai levé la tête et, dans la faible lumière, j'ai pu voir une jeune femme entrer et nous rejoindre, tandis que Natasha s'agenouillait sur le sol devant moi et prenait ma queue dans sa bouche. C'était donc ce que la petite coquine m'avait annoncé comme une « bonne surprise » ! Une demi-heure coûte encore 50 euros ici, mais on ne va pas très loin avec ça. Elle avait auparavant élaboré un forfait de 150 €, qui comprenait un élément surprise de 50 €, comme elle le disait, et elle avait refusé catégoriquement de me dire de quoi il s'agissait.J'avais finalement accepté son offre. Alors que ces deux filles me sonnaient les cloches, j'ai pensé au regard que j'avais porté sur le clocher de la cathédrale de Paderborn deux heures auparavant. Qu'est-ce qui m'avait amené ici exactement ?
En 776, Charlemagne avait fondé un palatinat royal dans la région de sources du Pader (=Paderborn) lors de ses campagnes contre les Saxons païens. À cette époque, il y avait déjà une église sur ce site, qui a été suivie par d'autres au fil des siècles. Paderborn est devenu un évêché et - c'est difficile à croire -, mais cette paisible ville de province aux contreforts de la forêt de Teutoburg est aujourd'hui le siège du diocèse le plus riche du monde, plus riche que Chicago, Munich et Cologne. Une raison suffisante pour qu'un catholique impie comme moi jette un coup d'oeil à cette ville.
Il est très agréable de se promener dans ce chef-lieu de district remuant de la Westphalie orientale (en un mot en allemand : OWL) par un samedi après-midi ensoleillé, ses jolies façades de la vieille ville étant complètement éclipsées par les imposants bâtiments de l'église, et on se rend vite compte qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle église ici. Le bâtiment actuel a été commencé au 11ème siècle.
Pièce jointe 73989
Et je dois vous révéler un secret maintenant : J'ai amené mon vélo dans le but précis de traverser les montagnes un peu plus loin, dans la pittoresque région frontalière de la Weser entre la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la Hesse et la Basse-Saxe, parce que c'est l'été après tout, et ce n'est que par hasard que j'ai pensé à faire un détour par Bad Lippspringe, une petite ville thermale située à une dizaine de kilomètres au nord de Paderborn.
Saunaclub Harem – Bad Lippspringe
https://saunaclubharem.com/
Un conseil sur la façon de s'y rendre : Faites comme moi et épargnez vous l'éreintant voyage de presque 200 km en voiture de la Rhénanie. Il existe une connexion ferroviaire directe et pratique de Düsseldorf à Paderborn via Duisburg - Essen - Dortmund - Hamm. Il existe également une liaison ferroviaire directe depuis Münster, au nord de la Ruhr, via Hamm, et enfin depuis Bielefeld, avec plus de 300 000 habitants la plus grande ville de la Westphalie orientale, voisine de Paderborn 40 km plus au nord, dont la rumeur persistante en Allemagne veut qu'elle n'existe pas du tout. Vous pouvez acheter au distributeur automatique une carte journalière pour toute la Rhénanie-du-Nord-Westphalie (« SchönerTagTicket NRW »), valable toute la journée jusqu'à la fermeture (3 heures du matin) pour un nombre illimité de trajets sur les transports locaux en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (c'est-à-dire à l'exception des TGV, ICE, IC/EC) et coûtant actuellement 30,30 € pour une personne et 45,20 € pour 2-5 personnes. Vous pouvez également utiliser ce billet pour vous rendre en bus de Paderborn au Saunaclub Harem à Bad Lippspringe. Je vais vous dire comment trouver le bon bus :
Pièce jointe 73988
Comme vous pouvez le voir sur le graphique, vous pouvez prendre des lignes de bus (ligne 50 ou 51) jusqu'à Bad Lippspringe et retour depuis la gare principale de Paderborn ou depuis un autre endroit du centre-ville, la sortie à Bad Lippspringe est à l'arrêt « Bleichstraße », de là vous devez vous taper quelques minutes à pied jusqu'au club. Il y a aussi un arrêt juste en face du club qui s’appelle « Zum Strothebach », mais malheureusement il est rarement utilisé. Pour les deux arrêts, je vous donne un lien pour les demandes d'horaires, il vous suffit de saisir dans le champ vide le nom de l'arrêt auquel vous montez (par exemple, pour Paderborn gare centrale « Paderborn Hbf »). Appuyez ensuite sur le bouton rouge « Suchen ».:
à« Bleichstrasse »:
à « Zum Strothebach »:
Bien sûr, moi, j'ai parcouru les 10 kilomètres jusqu'au Harem à vélo.
Le Harem ressemble à un hôtel de loisirs à Disneyland pour les familles nombreuses, avec un grand parking. C'est un bâtiment imposant avec un grand espace extérieur et une piscine, plusieurs saunas, jacuzzi (pas en service le samedi), solarium, billard, des machines à sous. Il existe également des chambres avec jacuzzi. Avant que quelqu'un ne demande : je n'ai rien remarqué à propos du fameux Glory Hole, je ne pense pas que cela existe encore. Pourquoi y a-t-il une telle propriété ici dans le no man's land ? La réponse est simple : à proximité immédiate se trouve le terrain d'exercise militaire de Senne utilisé par les forces armées britanniques locales. Le gérant du club tenait, au moins jusqu'en 2018, aussi une propriété similaire à Bredelar, à une trentaine de kilomètres plus au sud, à savoir le Parkschloss Dali :
https://www.das-parkschloss.com/
Au fait, cela vaut la peine de demander, vous pourrez peut-être passer la nuit dans le Harem à des prix raisonnables ou réserver un forfait complet pour le week-end. C'est tout à fait possible au club partenaire Dali.
En termes de potentiel des sites, les deux clubs ont une chose en commun : un nombre de visiteurs chroniquement faible et de bonnes installations de bien-être. Et dans le Harem, la nourriture à la carte est en fait assez bonne. Ce mois-ci, le steak est inclus, mais j'ai commandé la brochette de crevettes. Le menu est riche, avec une entrée et un dessert. Chers amis, ne faites pas l'erreur d’essayer l'entrée moins chère de 55 € au Harem. Le tarif plein s'élève à 75 €, qui comprend tout ce dont vous avez besoin pour un séjour agréable.
Cela fait des années que je n'ai pas visité le Harem, mais je sais qu'il y est généralement mort, c'est dommage pour un club aussi magnifique. Cependant, des fêtes extravagantes pour des échangistes avec plus de 200 visiteurs auraient eu lieu ici, je n'étais pas là, pourtant. Donc, je ne m'attendais pas à grand-chose quand j'ai rendu hommage au Harem – vérifier que tout va bien, s’allonger au bord de la piscine, se détendre un peu, ne rien foutre, s'en foutre jusque-là, …
et puis foutre le camp.
Et puis cette Natasha. Pas forcément belle, pas forcément mon genre, mais aussi charmant - un mélange de Cécile de France et de Ludivine Sagnier, je dirais, mais au début de la trentaine, blonde, slim et tout à fait sexy. On ne m'a pas dit le nom de la deuxième fille, donc c'était tout le picotement de sentir ma bite dans sa bouche, en plus d'autres orifices. J'adore. Est-ce que c'est autorisé, ce que nous faisons ici ? Je ne sais pas exactement, mais personne ne vient vérifier. Je sais que vous avez le droit de savoir en détail ce que j'ai fait exactement avec ces deux femmes, mais pour être honnête, je ne sais pas vraiment, c'était plutôt comme si elles m'avaient fait quelque chose et que le temps avait passé. Ce dont je me souviens, c'est qu'à la fin, les filles m'ont chacune donné un petit baiser et j'ai ressenti un agréable sentiment de soulagement dans la région lombaire.
D'ailleurs, le Harem s'est un peu modernisé depuis ma dernière visite. En 2018, les choses ne se présentaient pas du tout bien pour le club, qui a dû fermer pour cause d'insolvabilité pour le moment. Tapis rouge et réception comme dans un hôtel. A la réception, la procédure Corona prescrite. Le grand hall du rez-de-chaussée avec de nombreux passages et alcôves, appelées « Africa Lounge » ou « Zone Arabe », un restaurant et un jacuzzi sur une estrade. Natasha m'avait abordé dans le hall et peu après m'avait entraîné dans un salon particulier d'aspect oriental avec de grands rideaux, emplie d'oreillers, où notre petite aventure s'est déroulée. Rien ne se passe vraiment à l'étage supérieur, où se trouvent principalement les chambres, au nombre d'une vingtaine, plus une salle de billard et un cinéma pornographique. Et environ 15 filles sur place, un peu plus d'hommes.
S'attarder dans le jardin au bord de la piscine était une chose agréable, d'autant plus que le personnel était très serviable contrairement au passé. Les téléphones portables sont au moins autorisés dans le jardin. L'invasion des guêpes décrite ci-dessous n'était pas non plus perceptible pendant mon séjour, de plus, j'ai dû endurer les bestioles dans de nombreux locations et puis on doit dire que les guêpes et les abeilles ne veulent rien de nous - contrairement aux moustiques, punaises et tiques. Et puis, ce n'est pas que je n'ai pas eu l'impression, dans certains clubs, d'être dans un nid de frelons où des femmes sanguinaires s'en prennent à des clients inconsciants …
J'en suis resté à ce seul « chambre » et j'ai quitté le club en début de soirée pour retourner à mon voyage en vélo. L'équipage féminin, cependant, aurait définitivement donné l'occasion d'autres expériences : principalement des Roumaines, bien sûr, mais pas seulement, et aussi au moins une Allemande, et ensuite une femme de couleur. Bye-bye alors, Harem, il est déjà tracé : je reviendrai.
