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Discussion : Rififi dans le milieu des maisons closes en Espagne

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    avril 2008
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    Voici le lien de l'article :

    http://www.midilibre.fr/2013/01/01/l...mes,620468.php

    L'article copié ici :

    Vive tension après les tentatives d’attentat visant le plus grand bordel d’Europe, où plane l’ombre de la mafia. Depuis l’ouverture du Paradise, en 2010, visé d’une double tentative d’attentat en quinze jours, d’une fausse alerte lundi soir et plusieurs fois touchés par des cocktails Molotov, la tension est palpable.

    Sous le frêle soleil de la Saint-Sylvestre, trois trentenaires languedociens sirotent un café. En attendant de passer la soirée au Dallas, historique bordel à la Jonquère, village de 3 000 habitants seulement connu jadis pour ses produits détaxés, à la frontière espagnole. C’est l’un des dix puti club (bordels) du secteur, 80 si l’on inclut Gérone, tous légaux depuis 2002.

    Ces “touristes” ont déjà effectué les traditionnels achats : cigarettes et bouteilles d’alcool. A table, deux jeunes femmes les rejoignent. L’amour sera tarifé. Elles passeront la nuit à vendre leurs charmes, comme un millier de prostituées du secteur.

    Il est 16 h ce lundi. Le Dallas, qui borde la nationale reliant la Jonquère à Gérone, va ouvrir. Sur le parking, un employé repeint les barrières en relevant... les numéros d’immatriculations par "sécurité". "Les gens ont peur qu’il y ait d’autres attentats. L’inquiétude est vive", dans ce temple de la prostitution low cost, comme le confirme Marie Puigmal, directrice du syndicat d’initiative du Perthus.

    "Un petit bordel avec 10 à 15 filles rapporte plus qu’une boîte de nuit"
    Dominique Sistach, sociologue

    Depuis l’ouverture du Paradise, en 2010, estampillé "plus grand bordel d’Europe" (2 000 m2, 80 chambres, 170 filles), visé d’une double tentative d’attentat en quinze jours, d’une fausse alerte lundi soir (lire ci-contre) et plusieurs fois touchés par des cocktails Molotov, la tension est palpable. Personne ne veut s’exprimer. "Ce club n’a créé que des problèmes en défrayant la chronique", consent à dire l’exploitant du "familial" Dallas comme il le présente.

    La concurrence est rude. C’est pire dans la rue, où s’exerce une prostitution à prix cassés, la moitié des tarifs “indoor”. Élu au commerce et au tourisme à la Jonquère, et président des commerçants du Perthus, Juan Bayle évoque une rumeur incessante sur les déboires du Paradise : "Une dette qui n’aurait pas été payée. Toute cette publicité n’est pas bonne. On aimerait que quelqu’un nous aide."

    Le client risque une amende de 200 €

    Le maire, Sonia Martinez, confie : "Je rencontre les représentants du gouvernement le 7 janvier. Je veux faire fermer le Paradise pour raison de sécurité. Les rumeurs évoquent la mafia et une extorsion de fonds", précise-t-elle à propos des attentats. "Mon prédécesseur pressentait ces problèmes. Mais n’avait pas réussi à l’empêcher d’ouvrir : il a été obligé de délivrer un permis de construire."

    Espérant la faire reculer, un décret interdit la prostitution de rue. Le client risque une amende de 200 €. En 2010, 500 PV ont été dressés et 300 cette année. Gare à ceux qui refusent de payer : leurs noms sont affichés à côté des délibérations du conseil municipal. Sauf que la plupart sont français, principalement de Perpignan, Toulouse, Montpellier ou Marseille, et se fichent pas mal d’être ainsi montrés du doigt en Espagne.

    8 000 poids lourds quotidiens, rapporteraient 20 000 € par jour aux souteneurs

    "Il y a plus de 350 000 prostituées en Espagne, dont 18 000 à 30 000 rien qu’en Catalogne, Barcelone comprise", affirme Dominique Sistach. Sociologue à Perpignan, spécialiste de la prostitution, il estime que le Paradise a créé un gigantesque appel d’air. "L’argument, c’était il y a dix ans au moment des JO de Barcelone : “Ouvrez les bordels, vous pacifirez la société”. On a fait du haut Alt Emporda un eldorado pour le crime organisé.

    Pour les mafias, il y a sur le terrain des représentants géorgiens d’organisations qui tiennent des bordels et vendent de la cocaïne et qui, de là, placent des filles à Narbonne ou Coursan ; d’ex-militaires serbes ukrainiens, turcs, italiens... Et enfin la mafia chinoise à Barcelone qui n’était pas là il y a quelques années." Sept filles sur dix sont issues des pays de l’Est, notamment de Roumanie. Mais c’est plus complexe : souvent, leur passeport est faux. On y trouve des femmes du monde entier : Brésiliennes, Chinoises et de plus en plus d’Espagnoles. La prostitution en Catalogne est très difficile à réformer. "Le président de la Generalitat avait promis de l’abolir. Mais l’enjeu est trop important. Un petit bordel avec dix ou quinze filles rapporte quinze fois plus qu’une boîte de nuit", confie encore Dominique Sistach. "On est peut-être arrivés à un point de non-retour avec la crise."

    Certains ronds-points, qui voient passer 8 000 poids lourds quotidiens, rapporteraient 20 000 € par jour aux souteneurs. En Espagne, ce trafic “pèse” 1,6 milliard d’euros par an. Contacté, le patron du Paradise s’est refusé à tout commentaire.
    Evacuation la nuit du réveillon

    Lundi soir, un appel anonyme a annoncé l’explosion d’une bombe à minuit à l’intérieur du bordel Le Paradise. Selon notre confrère L’Indépendant, cela a eu pour conséquence l’évacuation d’un millier de personnes dès 22 h 30 et jusqu’à 3 heures du matin. Le temps que les services de police et les spécialistes du déminage mettent en œuvre des robots et des chiens dressés à la recherche d’explosifs. Des recherches qui n’ont rien donné.

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    mai 2008
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    Citation Posté par platipus Voir le message
    Ben voyons... on nous prend pour des noeuds.. Un "gateau" comme le Paradise est indeniablement menacée de racket par les mafias de l'Est.. Le petit espagnol ne semble pas faire pas le poids..
    Le petit espagnol je ne sais pas, mais les catalans, les basques, les andalous, etc.....comme nos corses, marseillais, grenoblois ou lyonnais, n'ont pas besoin d'Est Européens pour imaginer un système d'intimidation a but lucratif qu'il soit a visées politique ou mafieuse.
    Jadis, avant l'arrêt de ses actions dites militaires, ETA au pays basque et des 2 cotes de la frontiere en connaissait un rayon en la matière

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