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Discussion : Analyse des absurdités de la vision abolitionniste sur l' article du Parisien

  1. #


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    novembre 2006
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    L'age est juste une question de moral! Et pour moi, c'est immoral de choisir des femmes de plus de 50 ans comme partenaire sexuelle en échange d'argent.....Je blague, bien sûr! Chacun fait ce qu'il veut....
    En fait, la morale actuelle interdit plutôt d'avoir recours à des femmes plus jeunes car supposées plus naïves et "automatiquement" victime alors que la quinquagénaire est censé représentée la maturité et l'expérience!
    Bref, vous a compris que je suite contre l'ordre moral.....D'ailleurs, les adeptes de la pénalisation des prostituées majeures reprennent pratiquement les mêmes arguments (accusation de pédo-criminalité en moins quoique....)et la même logique de "victimisation" automatique que les adeptes de la pénalisation des prostituées mineures.

    Et en effet, ne prendre que des prostituées de 50 ans permet de ne jamais se tromper sur l'âge et d'éviter le risque de tomber sur une fille de 17 ans et 300 jours qui prétendrait en avoir 18 ou même carrément 25! (ou alors, il faudrait qu'elle présente sa carte d'identité...)...Bref, une femme de 50 ans ne pourra jamais être confondue avec une personne non majeur...Je vous laisse deviner pourquoi!
    Et ne me sortez pas le "coup de la fille de 11 ou 12 ans" car celle-ci n'arrivera jamais à te faire croire qu'elle est majeure (ou alors, elle est tombé dans de la soupe en étant petite ou pour dire autrement, c'est une extra terrestre!) ....Et en plus, c'est interdit dans tous les cas de figure (gratuit ou payant!).

    PS : si les maisons closes revenaient.....Ce serait plus logique que ce soit le gérant du bordel qui doit vérifier les identités et les âges des filles (ou des garçons) et ce n'est pas aux clients de le faire.....De la même manière que c'est au vendeur de cassette porno de s'assurer qu'il n'y a pas de film interdit et non à l'acheteur de faire la vérification sauf si la vente a lieu sous le manteau ou dans un magasin caché du grand public ou là, il y aurait recel! Je ne sais pas si vous saisissez l'idée!

  2. #


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    août 2014
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    827

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    Bonjour,
    Non elles ne font pas de rabais.
    L'âge n'est pas un motif de minoration y en a t'il d'ailleurs.

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  1. #


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    août 2012
    Messages
    1 843

    Par défaut Analyse des absurdités de la vision abolitionniste sur l' article du Parisien

    L'article du Parisien recèle des absurdités de la position abolitionniste. S'il ne s'agissait pas du cas au demeurant très attristant de la prostitution de mineurs , on rirait presque des arguments avancés :

    http://www.leparisien.fr/meaux-77100...18-7575402.php


    Le titre bien racoleur : Seine et Marne : les cas d'adolescentes prostituées explosent.

    "Les affaires de prostitution de mineures se multiplient en Seine et Marne... Nous sommes passés de deux cas en 2016 à six en 2017".
    De 1 cas à 2 cas, il s'agit d'un doublement. De 1 cas à 3 cas, un triplement.... Mais sur une population de 1,3 millions d'habitants dans ce département , on peut tout de même avancer que cela reste un phénomène très marginal. L'"explosion" laisse à penser que ces pratiques se déroulent dans toutes les cours de lycée...

    " "Des filles fragiles... attirées par le gain financier à la clé"..."Le problème est qu'elles ne sont pas conscientes d'être victimes. Elles refusent donc de témoigner auprès de la Police, ajoute Dominique LAURENS, la procureure de Meaux. Elles veulent surtout gagner de l'argent facile pour s'offrir des robes , des téléphones portables."
    Une victime qui ne se plaint de rien et de personne, est ce vraiment une victime ? Si être attiré par des gains financiers est un délit, si pratiquer cette activité pour s'acheter des robes et des téléphones portables est un crime, alors elles seraient plutôt à ranger au rang des coupables , et non des victimes...
    Etre déclaré "victime de soi même" par autrui, les premiers pas de la dictature.

    Les propos qui suivent sont moins litigieux, lorsqu'ils abordent la récupération de ces filles par des proxénètes de cités et démarrent un cycle d'exploitation et de mise sous tutelle.

    La question est délicate puisqu'il s'agit de filles mineures, et fera sans doute réagir sur le forum... Cela interroge sur les limites d'accorder un statut de victime à des filles qui pratiquent une activité consentie , mais également sur la nécessité d'un volet "répressif" pour des filles qui n'ont pas encore atteint leur majorité , une maturité affective et sociale et la pleine maitrise de la portée de leurs actes.
    Le "tous coupables" : clients qui ont recours à la prostitution de mineures, mais également adolescentes qui vendent leurs charmes par cupidité plus que par nécessité , aurait sans doute une meilleure portée pour enrayer le phénomène que la dissymétrie des peines et la position peu dissuasive, voire réconfortante d'être "considérée en victime"

    Le sens de mes propos vise à dénoncer la position moralisatrice dont les arguments sont les mêmes lorsqu'il s'agit d'Escort majeures : "argent facile" ," mon Dieu, elles s'achètent des robes en vendant leurs charmes...", et les limites de la stratégie de "victimisation" lorsqu'une population n'a pas atteint l'"age de raison".

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