Quel garçon n'a jamais eu peur de "se tromper de trou" en couchant pour la première fois avec une fille ? Voici un article récent sur ce type de méprise.

" L’histoire se passe en Croatie. A priori, le couple d’une trentaine d’années qui consultait un gynécologue pour infertilité n’attirait pas l’attention. Tous les deux en bonne santé, sans antécédents médicaux particuliers et d’un milieu socioprofessionnel élevé. Tout au plus notait-on qu’ils avaient démarré assez tard leur vie sexuelle, à l’approche de la trentaine, et que lui était son premier à elle. Depuis un an et demi, ils avaient régulièrement des rapports sexuels non protégés, mais sans succès. Lui avait récemment réalisé un spermogramme, et celui-ci était normal. De son côté, elle avait déjà consulté à deux reprises un gynécologue pour des infections urinaires lorsqu’elle avait une vingtaine d’années et celui-ci avait simplement noté qu’elle était vierge. Mais cette fois, une surprise attendait le gynécologue qui recevait le couple. D’abord le fait qu’elle ait toujours un hymen (cribiforme , criblé de petits trous) en dépit des rapports sexuels réguliers avec pénétration rapportés par le couple, ensuite un orifice urinaire (méat) dilaté pour atteindre un diamètre de 3 cm. Une mesure devait indiquer ensuite une profondeur de 2,5 cm. Lui avait un pénis plutôt petit, d’environ 10 cm en érection. «Ils étaient tous les deux incapables de distinguer un coït vaginal d’un coït urétral», remarquent les auteurs de ce rapport publié dans les «Archives of sexual behavior», «tous les deux pensaient avoir des rapports sexuels normaux incluant la pénétration vaginale», ajoutent les médecins croates, précisant tout de même que la patiente «avait ressenti des douleurs et de l’inconfort» lors des premières pénétrations. L’histoire finit bien, puisque l’incision chirurgicale de l’hymen devait permettre une pénétration vaginale normale et aboutir à une grossesse trois mois plus tard. "
(Le Figaro 12/02/2018)

On rappelle que le pénis peut être introduit dans quatre orifices d'un(e) partenaire : la bouche, l'anus, l'urètre (féminin) et le vagin (féminin), seul ce dernier permettant la fécondation et donc la reproduction naturelle.