J'aurais tant voulu que tu sois là. Tu te serais tellement amusé.

Je plante rapidement le décor. Le Quai 17 est une boîte fonctionnelle et de plain pied. Les back-rooms donnent directement sur le bar et la piste de danse. Il y a des alcôves qui ferment et qu'on peut privatiser. La circulation y est excellente. Cela rappelle le défunt « Cléo » de l'avenue d'Italie. Au plus fort de la soirée, vers deux heures du matin, nous étions environ 200 personnes. Moyenne d'âge 40 ans.

Je suis arrivé peu après 22h. Après avoir remis ma voiture au voiturier et mes affaires au vestiaire, j'ai passé un long moment avec mon vieux pote Michel, l'organisateur. J'ai pris des nouvelles des amis de vingt ans. Bien peu étaient présents. En déambulant avec Michel, il me présente plein de monde. Beaucoup de transgenres, dont une coréenne extrêmement féminine sur laquelle je reviendrai...
Une blonde pétillante interpelle Michel parce que son compagnon n'a pas respecté le dress-code fétichiste. La seule solution pour qu'il rentre est de rentrer en caleçon. La population de la soirée est hétérogène. Donc, des transgenres (à ne pas confondre avec les hommes qui s'habillent en femme). Des dominatrices hérétos et lesbiennes. Des soumises en laisse. Des soumis à poils, d'autres vêtus de façon grotesque. Quelques jeunes gothiques. Quelques vraies beautés, quelques vrais laiderons...

Je m'aperçois très vite que ça va être torride. J'assiste au spectacle captivant d'une belle blonde attachée nue sur une croix de St-André qui se tortille comme une chatte en chaleur en attendant le fouet. Je la reverrai plus tard en train de baiser avec ses deux amants sur les tabourets du bar.
En plaisantant avec Laura a propos du caleçon ridicule de son bel et jeune ami, je pense reconnaître Clémentine Célarié mais c'est son sosie. Cette clémentine (qui s'appelle Cath) porte une jupe longue échancrée sur le devant de la cuisse jusqu'au ventre. Tout en lui faisant part de la ressemblance que je lui trouve avec l'actrice, je glisse ma main dans la fente de sa jupe et je la caresse à l'intersection de la cuisse et du pubis. Je promets que je n'irai pas plus loin mais que je trouve cet endroit de son anatomie trop sexy. Elle me laisse faire. Je ne pousse pas l'avantage en descendant plus bas. Je sais que je la reverrai et il faut laisser le temps à ma promesse de s'envoler...
Sur la piste de danse, je m'amuse avec Lee-Sa, la douce transgenre coréenne. Elle a les mêmes yeux de chat que ma première petite amie japonaise. Nous nous caressons en dansant. Je ne peux pas vraiment la coller comme je voudrais à cause de mon magnifique pantalon de cuir clouté qui n'est pas adapté aux danses lascives. Je lui offre à boire et je l'embrasse dans le cou. Juste avant qu'elle ne s'éclipse, elle se retrouvera avec sa jupe sur le ventre, entre Michel qui a posé la main sur son minuscule pénis, et moi. Expérience tout à fait nouvelle pour moi. Elle reviendra la prochaine fois...
Ça déborde largement des back-rooms. Ça suce et ça baise dans tous les coins. Je m'installe au bar pour observer une merveilleuse nymphette presque nue avaler une bonne bite. Une dominatrice jeune et jolie s'affaire sur sa soumise juste à coté de moi. Elle lui donne d'abord le fouet, puis elle la doigte longuement. Le visage de la soumise est si proche du mien que je peux sentir les mouvements d'air de ses battements de cils. Je ne perds rien de ses soupirs et de ses gémissements, ni de son parfum. J'échange des regards complices avec la Domina. Super moment.
Cath repasse devant moi qui suis assis et sa jupe s'ouvre encore. Je repose ma main au même endroit. Cette fois-ci, elle avance le bassin pour que je puisse accéder à son sexe. Du bout des doigts, je découvre avec ravissement qu'elle a le capuchon du clitoris percé. Je commence à la masturber mais elle m'interrompt subitement avant de disparaître. Ça tombe bien, je retrouve un vieux copain. En prenant congé de Laura, je lui caresse les fesses et elle m'invite à une soirée privée.

Quand la fête est installée, l'atmosphère est vraiment parfaite. Les habituels voyeurs et quémandeurs des alcôves sont peu nombreux et vite rassasiés. De toute la soirée, il n'y a pas eu un esclandre malgré les innombrables mains baladeuses (dont les miennes). Une vraie ambiance de fête et de liberté propice à la sexualité. L'organisateur me dit que c'était une bonne soirée mais pas une des toutes meilleures. Je me suis beaucoup amusé, j'ai commencé des histoires, et j'y retournerai en janvier. J'espère vivement que tu m'y accompagneras. J'ai trop envie de voir une renarde comme toi dans pareil poulailler.