Suite à l'annulation surprise du gangbang Ramontiek, me voilà coincé à Eindhoven sans rien à faire, en ce samedi 25/09/2021. J'ai un peu la haine...

Je regarde vite fait ce qu'il y a comme évènements sur JoyClub, et je vois une soirée au Kasteel Waterloo, à Beesel, à 45' de route de mon hôtel. ça tombe bien, j'avais prévu de le visiter, mais j'avais laissé de côté après quelques déconvenues dans ce milieu libertin. Cette fois, j'ai une excuse pour récidiver.

J'arrive donc vers 18h30, il s'agit d'un château majestueux niché au sein d'un parc, vraiment très inhabituel pour un club libertin.
Je m'acquitte du droit d'entrée (élevé) de 100 € et je me pare de mes plus beaux atours, acquis au Novum de Wuppertal, à la grande joie de Bub, (qui est fan de clubwear).

Le château n'est en fait pas très grand, au RDC il y a un grand hall, le bar, une piste de danse et le restaurant. Au sous-sol, très bas de plafond, les vestiaires.
C'est au premier étage que les espaces de jeu se situent, avec 4-5 chambres aménagées de différentes façons, rien d'original.

Sur le plan de la fréquentation, j'ai vu pire : évidemment, un grand surnombre d'hommes seuls (une trentaine, au pif), pas mal de couples (une quinzaine), et dans le lot 5-6 jolies (voire très jolies) femmes, autant de quelconques et quelques pièces gracieusement mises à disposition par le musée des horreurs. Mais pas tant que ça. Le tout avec une moyenne d'âge autour de la fin de quarantaine, je pense, et plein de quinquas.

J'y ai trouvé à peu près ce à quoi je m'attendais : l'action a commencé tard, vers 20h30, et n'a jamais été très intense. La moitié des couples (notamment tous ceux avec de jolies femmes) se sont contentés de danser et d'exhiber des dessous affriolants, en jetant un coup d'oeil à l'étage sans oser se lancer. Quelques-uns ont baisé, parfois brièvement, mais quasiment tous en privé ou entre amis. Quelques-uns se sont exhibés, notamment dans la salle BDSM, mais sans participation externe. Il n'y a eu qu'une poignée de femmes partageuses, parmi une meute d'hommes seuls, toujours une bonne vingtaine errant de chambre en chambre comme des chacals, c'est habituel.
Ce qui l'est moins, c'est que j'ai eu l'immense chance de pouvoir baiser une femme (bien en chair) en levrette, profitant opportunément d'un créneau à l'aide de Popaul bien dressé. Quel bol ! Nous étions tous les deux bien contents.

Un peu plus tard, j'ai pu m'approcher d'une autre femme (elle aussi bien en chair) baisée par 2 hommes, Popaul a eu droit à quelques léchouilles, durant lesquelle un salopard m'a piqué mes 2 capotes préparées à proximité (belle mentalité), mais de toute façon elle avait terminé et je suis resté la queue entre les mains, de même qu'à une ou deux autres reprises ultérieurement, c'est la norme, malheureusement...

En marge des activités sporadiques du 1er étage, j'ai bien bu (open bar), bien mangé, écouté de la musique correcte, maté des corps sexy (ou pas) et joué de la paluche. Je suis reparti un peu avant 23h, persuadé de ne rien pouvoir faire de plus.

Il faut bien avouer que faire ce genre de sortie quand on ne parle pas la langue, ça ne facilite évidemment pas les choses. Mais au final, je ne suis pas revenu broucouille, j'ai passé une soirée plutôt sympa et conforme à l'idée que je me fais maintenant des clubs libertins en tant qu'homme seul : ne pas trop espérer baiser (ça peut éventuellement marcher si on a du bol), s'ambiancer et passer un bon moment dans un contexte coquin, si l'on n'a rien d'autre à faire, ce qui était mon cas aujourd'hui.

Pour les couples, en revanche, il y a vraiment de quoi s'éclater dans ce genre d'endroit.