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Discussion : BEATRICE (bulgare, blonde - n° 120)

  1. #


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    juin 2008
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    Sa Fiche :

    Nationalité : Bulgare.

    Langues parlées : Bouts de Français/Bulgare.

    Age : 19 ans.(en fait plus)

    Visage : Moyen plus voire beau selon les goûts.

    Yeux : Marrons, si je ne m'abuse.

    Cheveux : Blonds-longs-lâchés.

    Taille : 1m65 - 1m70.

    Poitrine : Naturelle, taille B/C. le poids de l'âge n'y a pas encore produit ses ravages..

    Silhouette / corps : ~55Kgs. A point, ni trop mince, ni trop grasse, fessue.

    Tatouages - Piercings : Nombril peut-être, 'me souviens plus, j'étais ailleurs.

    Fellation : Prodigieuse, sans manteau mais chhhhtt !

    Cunni : Non testé.

    Embrasse (oui- non) : Oui. (enfin moi j'ai pu) Si bon feeling je suppose.

    Signes particuliers : Comme sa copine qui l'imite, elle s'allonge souvent sur le ventre en balançant ses jambettes comme une jeune fille; porte des mi-bas de laine.

  2. #


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    juin 2008
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    BEATRICE (bulgare, blonde - n° 120)

    Beatris (Bulgare,Blonde N°120 en journée): son kalioun va faire un tabac !


    Enfin penseront certains.., "", je viens aujourd'hui me répandre dans un exposé truculent couvrant ma récente épopée ignée qui saura délasser les plus fines truffes de l'auditoire. "re"

    Levé d'humeur lascive, réjoui par la radieuse vue matinale d'un bain de lumière qui nourrissait la floraison dominicale, je laissais choir mon imagination à plonger dans des choix toujours plus inconsidérés à la recherche d'un expédiant me permettant d'aller fourrer le diable aux enfers.

    Le prégnant claque-binard de la célèbre -pour les ésotériques du genre- rue d'Aerschot ne se fit pas désirer longtemps pour fuser à la porte de mon esprit en vue de servir cette grivoise lubie.

    C'est dans les entrailles pouacres de la capitale Belge, fief du vulgum pecus indigène que l'on retrouve ce creuset où viennent se mêler toutes les perversions autour d'affriolantes Pandoras de légende mythologique mises en carte.
    Profitant bon gré mal gré de ce commensalisme manne de chalands de toute sorte, elles s'offrent chacune au tout-venant de passage en dodelinant des hanches depuis leur cage de verre pour tout gage d'oblativité.

    Discussions byzantines mises à part, me voici inhérent au décor faisant flanelle* parmi les hétaïres pour tenter d’en tirer la quintessence, animé par l'espoir d'une tocade ou d'un bout d'onirisme, à l'affut de voluptés inédites.
    D'un naturel heuristique, une issue à mon aporie se matérialisa enfin par un visage inconnu qui illumina mon cœur tombé en pâmoison devant le lupanar du N°120, heurtant ma sensibilité à la manière de la vue printanière de mon début de matinée.

    Je ne me souviens vraiment pourquoi ni comment, mais j'en eu une envie asservissante, mon esprit, mon cœur en souffraient depuis leurs tréfonds, comme si j'allais gâcher l'essentiel de ma vie si je ne parvenais pas à la "posséder". Il fallait que je l'eusse, non pour le simple plaisir de la posséder, mais précisément pour assurer la tranquillité de mon être.

    Hic & nunc ! La tyrannie du désir ne laisse nul place au doute, c'est bien là que sera consumée ma Bacchanale, ainsi en avait-elle décidé la veulerie de mon âme.

    Délesté de l'impedimenta des incivilités d'usage -en l'espèce du paiement-, je pouvais enfin me consacrer pleinement à ma tâche.
    Elle se tenait donc là devant moi dans ce bouge, parée d'une de mes coquetteries préférées : toute ointe d'un délicieux onguent mâtiné d'une licencieuse effluve charnelle exhalant un odorat proférant toute sa densité à l'instant que j'étais en train de vivre.
    Cet arôme suspect, même s'il ne trahissait rien, laissait pourtant soupçonner le pire sur l'échelle de l'indécence.

    Je savais gré à cette senteur de déjà m'offrir une telle entrée en matière de la nymphe par le biais de cette "fantaisie de la distance" qui me suggérait un avant-goût utopique de ce corps sublimé par l'odeur érotisante saturée de stupre qui s'en dégageait et dont ma respiration-même me permettait une possession idéale bien loin des remugles méphitiques de la société avec son lot d'affres et d'injustices.

    Après avoir bu de toute ma soif la vue enivrante de cette Venus, mieux encore, de cette Phryné sculptée à la limite insolente de la perfection, je fus envahi par une impression des plus pittoresques au cours de notre premier contact. Mon coeur en battait la chamade, mon serpent en tressaillait d'impatience à l'idée de pouvoir saillir, mes gestes se faisaient de plus en plus mièvres, comme empoisonné d'un venin dont je venais de me désaltérer à pleines lampées, noyé dans un écheveau de stimuli sauvages.

    Au diable les fines bouches ! Après m'avoir avalé sans aucune autre forme de procès, c'est par sa langue reptilienne à la dextérité suave aussi experte qu'inattendue que mon hôte avec l'assurance d'Auguste me prodigua le lénifiant thériaque concocté d'un savoir-faire céleste ma foi beaucoup trop rare chez l'ordinaire 'respectable' femme de société si-vile.

    Les trémulations en signe de prodrome qui me gagnèrent par la suite finirent par me rappeler le côté trop éphémère ainsi que la volatilité dans le temps des plaisirs les plus fins, l'imminente et fatale fin de ceux que j'étais en train de vivre en était la preuve la plus regrettable. Le coup de grâce me fut donné par cet imperturbable organe sensuel qui m'offrait toute sa malice en exprimant l’essentiel de la performance de son talent pour l’évènement.

    Irrévocablement la capitulation se faisait pressante, menaçante, l’épée de Damoclès ne tarda plus à sévir...
    Par de lourdes saccades, la mienne déchargea les libations attendues dans les allers et venues de cette bouche infernale à la langue traîtresse.

    Libéré par cette procession de spasmes cathartiques, mon souffle repris, mon esprit réémergeant lentement des limbes de mon imagination vers la surface suite à la cataplexie que je venais de vivre, j'observais languide cette jeune naïade qui, il n'y a pas si longtemps encor, perdue en arrière-plan dans le fin fond accidenté d'un village des Balkans, devait probablement être là postée non loin de ses pairs, l'œil rond, le regard vitreux, vidée de tout espoir, renâclant inlassablement jusqu'à en perdre haleine pour finalement se décider à se torcher d'un mouvement leste la morve suintante du museau à la seule chair de son poignet. Instinctive caresse subconsciente pour toute tentative de réconfort s'il en est..

    Mais la voici aujourd'hui, belle comme une muse, splendide Polymnie, fleurie à la manière du lotus qui s'est épanoui sur son lisier pour ultimo se retrouver malgré tout contrainte à trimer à la sueur de son corps de Koraï pour subsister.

    La vie ne l'aura décidément pas épargnée...; je fus soudainement épris d'une forme de compassion immodérée à son égard.

    Je sorti de ce périple comme on en sort presque tous : Marchant vers je-ne-sais où, faisant abstraction de tout ou presque au milieu de cette foule de badauds inexistante; assombri, confus, pusillanime, dans un état équivoque ou paradoxal de dépression béate. Frappé d'une sorte de satisfaction douloureuse de rude reprise de contact avec la réalité chtonienne au point de m'interroger sans dénouement sur la véritable finalité inconsciente qui m'avait poussé à l’engouement vers mon forfait.

    *Faire flanelle: (Les définitions existantes n'étant ni unanimes ni très accessibles je vous en propose un pot-pourri à ma sauce qui conviendra au récit)
    Dans notre contexte on retiendra la définition qui consiste à aller d'ateliers en ateliers en lorgnant d'un oeil expert avec la perpétuelle conviction inassouvie de trouver meilleure satisfaction au suivant à venir.

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