Discussion : Les femmes en blanc

[alani]

Merci d'avoir partagé cette expérience, que je vais pouvoir compléter par la mienne (petite et moins médicalisée, quoique…)
Je me suis retrouvé hospitalisé à cause d'un AIT (sorte de petit AVC, "un baby AVC" comme j'ai dit par la suite à une médecin, qui m'a regardé d'un air bizarre)
Dans le coltar les 48 premières heures, tant par l'AIT que par les contrôles incessants, nuit et jour, pour savoir si j'entendais et parlais correctement, que je bougeais bras et jambes, bref, pas vraiment de vrai sommeil.
Le matin, 2 infirmières surviennent et glissent prestement une bâche imperméable sous moi, allongé sur le dos et toujours incapable de me lever :
— "on va faire votre toilette"
Me voilà nu comme un ver, la chasuble hospitalière prestement retirée à 4 mains…
L'une des infirmières s'était éloignée, et j'appréciais cette toilette en tête-à-tête, les yeux mi-clos, un reliquat de ma petite enfance sans doute
—"attention, je vais décalotter"
— "faites, faites" murmurais-je, sans regarder vraiment
Un peu alerté quand même, j'ouvre à demi les yeux pour savoir laquelle des deux procédait à cette manipulation…
Elle était en fait la plus âgée, solidement bâtie, un quasi-sosie d'Angela Merkel, la blouse en plus…
Adieu veaux, vaches, cochons, couvées…
Mais j'étais enfin propre et sentais de nouveau bon.

[Guest20231020]

Je vous fais part de quelques souvenirs de mon séjour hospitalier. Pour resituer le contexte, je devais subir une intervention chirurgicale demandant ensuite un bonne semaine de soins.

Premier jour premier souvenir.

Une fois arrivé dans ma chambre je m’installe comme je peux, préoccupé par les allées venues d’infirmières différentes, quand l’une d’entre elles se présente et me dit :

« Bonjour Monsieur, je viens vous raser (les parties intimes) vous préférez que je vous le fasse ou vous le faites vous-même ? ».

Je marque un temps d’arrêt quand dans ma tête je me dis qu’elle est pas mal, je dis oui. En vrai comme un con je dis :

« Non non je vais le faire moi-même ».

Après l’intervention et trois jours en soins intensifs et la charmante venue de la psychologue, terrible cette jeune femme ceci dit, je suis transféré dans une chambre double. Pour toute la suite du séjour je reste couvert uniquement de cette fameuse blouse d’hôpital.

Arrive une nuit où l’une de mes plaies saigne tachant ma blouse. Pendant la veillée l’une des infirmières, plutôt jolie, le constate, décide de la changer et de me soigner. Me voilà donc nu comme un ver, décoré de ma sonde urinaire à compter les moutons.
Dix bonnes minutes s’écoulent quant à ma surprise elle se ramène avec sa collègue. Oh quel plaisir que de se voir soigner de quatre mains 😊 Bien que je trouvais la situation assez excitante, impossible d’avoir une érection.

Allez dernier souvenir mémorable et pas des moindres. Quoique la toilette agréable du matin à l’eau chaude par une infirmière 😊. Les jours passent et je suis autorisé à me déplacer et à m’asseoir.
Je décide de m’installer délicatement dans le fauteuil. Quand arrive soudain l’une de mes infirmières préférées 😊 et me dit :

« Je vais vous retirer la sonde urinaire ».

Ah oui je ne pouvais pas demander mieux ahah. Je vous épargne les détails mais quel soulagement pour ma biloute qui n’a pas manqué de réagir pendant et juste après 😇

Finalement le mythe des infirmières c’est… comment dire 😉