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Discussion : Les EV d'une courtisane

  1. #


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    mars 2016
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    Il y a MON OCCASIONNEL !

    Quand il prend rendez-vous, je ne sais jamais à quoi je dois m'attendre. Grosso Modo, j'ai compris que lorsque c'est programmé d'avance, c'est dans un cadre convenu (sortie, restaurant, calin) sinon, c'est un appel improvisé qui peut tomber un dimanche après-midi et zouuuuu, promenade, lunch.

    Je l'aime bien mon client occasionnel : aucune liste de rendez-vous à son actif, ni ici bien qu'inscrit mais zéro post, ni sur Captain69, ni sur EG, escortfr et autres. Un comportement indéfinissable, un je ne sais quoi bien éloigné du client expérimenté, officiellement et éminemment déclaré ici. S'avoue parfois maladroit, veut toujours bien faire, prend aussi bien plaisir à la communication, qu'au rendez-vous convenu.

    Rien à voir avec le classique client "aguerri", "je connais tout de la vie", "tu ne vas pas me niquer comme ça", "j'en veux pour mon argent", "attention, je t'ai à l’œil", "jt'attends au tournant...si tu ne fais pas au minimum le quart d'heure supplémentaire du non-watching clock, je te fais bien sentir qu'un costume sur-mesure sera publié".

    Non, mon occasionnel à moi, n'est rien de tout ça. Pourtant, il sait que je suis une professionnelle (aka une fille qui sait ce qu'elle vaut, ce qu'elle veut et ce qu'elle fait et le fait bien, qui sait jarreter et sélectionner dès le mail ou le tel un type qui n'entre pas dans ses critères) et il pourrait me chanter ramona pour que je baisse ma culotte gratos comme une "vraie" occasionnelle. Et bien non !

  2. #


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    août 2015
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    Merveilleuse danitza...

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  1. #


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    mai 2009
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    grand prêtre
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    Les EV d'une courtisane

    Il est arrivé, mon parisien qui venait pour du social time, il était là, dans mon antre. Il s’est installé, je lui ai proposé à boire, mais ce n’est pas cela qui l’intéressait. Avec une contenance et un maintien qui m’apparaissaient presqu’un peu guindés voire typiquement parisiens, ou, du moins, à l’image que pouvait se faire d’un parisien la petite belch’ que j’étais, il a entamé curieusement la conversation: « puisque vous êtes une intellectueeelle… » Moi ? Une intellectuelle ? Rien que d’entendre ces mots m’ôtaient les miens de la bouche ! Sur quel terrain susceptible d’étaler mon ignorance allait-il m’emmener ? Je craignais déjà qu’il ne constate ma parole trébuchante et mes trous culturels.

    Il a sorti de son sac une revue philosophique et un énorme livre en me demandant lequel serait susceptible de m’intéresser. Comme il y avait écrit « connerie » sur le bouquin, j’ai foncé direct dessus, intriguée . « On n’arrête pas la connerie » de Jean Yanne, c’était ça, le livre. Tandis qu’il m’expliquait qui était l’auteur de cet ouvrage, je lisais en parallèle le résumé sur la pochette arrière du bouquin. C’était bien ça, un livre sur la connerie, le meilleur départ pour philosopher ! Tout bon pour votre grande prêtresse, ça ! Mon visiteur m’a donc généreusement offert l’œuvre, tandis qu’il reprenait la revue philosophique « pour avoir de la lecture dans le train ».

    Après ce petit préambule, mon parisien s’est mis à me parler de choses et d’autres en arrivant petit à petit à ce qui était susceptible de l’intéresser dans une éventuelle rencontre coquine : lutter avec une dame et se faire battre . Je l’ai laissé parler un certain temps, tout en observant ce style précieux qu’il avait dans l’attitude et dans la parole et qui me donnait l’impression d’avoir la caricature du français quelque peu chauvin et fort fier de lui-même. J’étais, bien malgré moi, un peu intimidée . Je me suis d’ailleurs retrouvée démunie l’espace de quelques secondes quand il m’a dit : « je parle, je parle, mais tu ne dis rien ! » Pourtant, j’allais bien vite constater que tout cela n’était qu’apparence et manière d’être au monde d’un gars qui avait une opinion... particulière de lui-même en réalité.

    Alors que j’exprimais mon point de vue suite à son invitation à lui parler, notamment par rapport au fantasme de la lutte dans l’échange érotique, je me suis vue devenir de plus en plus à l’aise à mesure qu’il s’était mis à vouloir me convaincre à quel point il était vieux, moche et, surtout, impossible à « escorter » . Il m’expliquait ses échecs récurrents avec les dames, en me parlant notamment de sa dernière mésaventure avec une masseuse qui ne lui avait même pas ouverte la porte, probablement horrifiée par le personnage qu’elle devait avoir aperçu par la fenêtre, du moins c’était sa seule explication .

    Progressivement, il s’est formé un décalage énorme entre ce que mon parisien me racontait et ce que je voyais ou croyais voir de lui. Cette apparence guindée que je lui trouvais n’était qu’une forme de costume qu’il avait déjà presque achevé d’enlever . Quand à son exceptionnelle mocheté, je me suis surprise à faire l’effort d’essayer de la voir, mais je ne voyais pas très bien en réalité. Je ne savais quelle réaction opposer à une telle ténacité à vouloir me convaincre à quoi point il était affreux. J’ai commencé par lui dire j’adorais les vieux, moches et gros parce qu’ils rentraient bien dans mon fantasme , mais j’ai fini par lui faire part de mon étonnement face à son insistance à être vu ainsi alors qu’il me semblait avoir suffisamment d’atouts pour apparaître charmant s’il le voulait. Peut-être était-ce de sa part une manière originale de séduire .

    Petit à petit, il m’est apparu de plus en plus évident qu’il était venu pour un social time mais avec l’espoir de remporter l’entrevue érotique sans me l’imposer puisqu’il se vivait comme affreux. Finalement, ça avait quelque chose d’à la fois touchant d’humanité et de très excitant . C’est ainsi que, de commun accord, nous avons décidé d’entamer les « hostilités ». J’ai installé un matelas au pied de mon lit pour avoir une zone de lutte plus étendue et puis me suis éclipsée pour prendre une douche intime tandis qu’il se déshabillait déjà.

    Suite au prochain épisode…

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