Une aide sociale accordée pour un voyage sexuel
Un Britannique âgé de 21 ans, victime de difficultés d'apprentissage et décrit comme frustré sexuellement, pourra profiter d'une allocation publique pour s'offrir un voyage sexuel à Amsterdam, rapporte lundi le Daily Mail.
Le jeune homme, toujours vierge, a préalablement suivi deux cours d'éducation sexuelle. Son voyage et sa visite dans un établissement du Red Light District seront financés par un fond de 520 millions de livres Sterling en faveur des handicapés mis en place par le dernier gouvernement. Le choix de l'utilisation de l'argent revient au bénéficiaire de l'aide.
"Ne préféreriez-vous pas que l'on puisse contrôler (sa "thérapie"), le guider, l'éduquer, l'encourager à comprendre le processus et finalement satisfaire ses besoins dans un endroit sécurisé et sous license, où son bonheur et son développement en tant que personne constituent la chose la plus importante?", s'est interrogé son assistant social, sous couvert de l'anonymat. "Lui refuser ce service serait une violation des droits de l'Homme", a ajouté l'employé.
La presse d'Outre-Manche dévoile plus largement l'utilisation fréquente de l'argent public du plan "Putting People First" pour financer des soirées chez les prostituées ou dans des clubs de strip-tease, voire des voyages exotiques. D'autres bénéficiaires des services sociaux auraient utilisé l'aide pour payer leur inscription à des sites internet de rencontre.
Une étude menée par deux groupes qui militent pour les droits sexuels des personnes handicapées a indiqué que 97% des 121 conseils locaux compétents interrogés laissaient ce genre de décisions à la discrétion de leurs assistants ou de leurs managers. Un peu plus de la moitié de ces autorités locales (53%) auraient même une stratégie qui encourage explicitement les personnes handicapées à assouvir leurs pulsions sexuelles.