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Discussion : Situation économique et politique de la Thaïlande

  1. #


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    novembre 2010
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    589

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    Pattaya : -40% de frequentation touristique. Chiffres officiels du gouvernement.
    Vu que les chinois augmentent ca fait plus de 50% de baisse du tourisme traditionnel.

    Et je peux vous dire que ca se ressent sur place. Grave....

  2. #


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    octobre 2016
    Messages
    30

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    Citation Posté par Bidulos Voir le message

    Reste à savoir dans quelle mesure la junte aura une emprise sur ses décisions et dans quelle mesure le Roi lui-même souhaitera intervenir dans la vie politique et économique du pays, comme l'avait fait son père pendant toute la durée de son règne.
    Dans quelle mesure? L'article suivant propose une inquiétante réponse à cette question:

    Thai King’s Absolute Reign

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  1. #


    Inscription
    octobre 2006
    Messages
    546

    Par défaut Situation économique et politique de la Thaïlande

    Oui à la nouvelle Constitution

    La Thaïlande a tenu dimanche 19 Août un important référendum où 45 millions de personnes étaient appelées à se prononcer sur une nouvelle Constitution rédigée par la junte militaire, qui a pris le pouvoir en septembre dernier.

    Selon deux sondages réalisés à la sortie des urnes, les Thaïlandais consultés semblent avoir massivement approuvé ce projet de Constitution qui doit consolider, en coulisse, le rôle de l'armée, limiter celui des hommes politiques et fixer la tenue d'élections générales en décembre.

    Le taux d'approbation varie de 68 % à 70 %, selon le sondage. D'après la Commission électorale thaïlandaise, des chiffres non officiels indiquent que la participation a dépassé les 60 % d'électeurs inscrits.

    D'importants moyens ont été déployés dans les médias, sous le contrôle de l'armée et du gouvernement, pour vanter les mérites de la nouvelle charte fondamentale. Le gouvernement mis en place par l'armée avait même pris soin d'envoyer le nouveau texte constitutif dans 18 millions de foyers du pays.

    Aucune violence n'a été signalée, mais plus de 26 000 soldats, policiers et militaires avaient été mobilisés pour protéger les quelque 2600 bureaux de vote d'éventuelles actions de l'insurrection séparatiste islamiste.

    Revers pour l'ancien premier ministre

    L'adoption de la Constitution, la 18e du pays en 75 ans, infligerait un cuisant revers à l'ancien premier ministre Thaksin Shinawatra encore très populaire dans les campagnes thaïlandaises.

    Accusé d'abus de pouvoir et de corruption, celui-ci vit en exil au Royaume-Uni depuis le coup d'État militaire du 19 septembre dernier. Le gouvernement provisoire est actuellement dirigé par le premier ministre Surayud Chulanont.

    L'auteur du putsch, le général Sonthi Boonyaratglin, a déclaré qu'il était satisfait de l'issue du référendum de dimanche. Selon la junte, l'adoption de la nouvelle Constitution « ouvre la voie à l'organisation d'élections législatives qui consacreront le rétablissement de la démocratie comme promis à la fin de l'année ».

    Le général a par ailleurs estimé que la date la plus propice pour les élections serait après l'anniversaire du roi Bhumibol Adulyadej, qui aura 80 ans le 5 décembre prochain.

    Limiter « en principe » le pouvoir militaire

    La nouvelle Constitution a été vantée par ses promoteurs comme la façon de diminuer le contrôle militaire direct de la Thaïlande. Mais pour les opposants, cette Constitution va entraîner un recul de la démocratie, notamment parce que les militaires demeurent toujours aussi influents en coulisse.

    En effet, le document de 186 pages limite le rôle des hommes politiques et renforce les contrôles au détriment de la démocratie participative, ce qui permettra aux militaires de garder l'influence dont ils jouissent depuis des décennies dans les coulisses de la vie politique.

    La nouvelle Constitution se substituera à celle de 1997, surnommée « la Constitution du peuple », car elle fut adoptée à l'issue de vastes consultations et débats. Le but était d'introduire des réformes démocratiques dans un système dans lequel les partis politiques se trouvaient à la merci des dictateurs locaux et qui favorisait la formation de gouvernements de coalition instables et de courte durée.

    Avec le texte probablement adopté dimanche, une partie des membres du Sénat ne sont plus élus, mais désignés, et le processus électoral est modifié de façon à affaiblir les partis politiques et renforcer le pouvoir de la justice ou de l'exécutif.

    L'appui à ce nouveau processus de réforme constitutionnelle est vu par les experts comme une réaction des Thaïlandais aux six années du gouvernement de Thaksin Shinawatra (2001-2006) accusé par ses détracteurs d'avoir utilisé sa fortune personnelle pour maintenir ce que certains qualifient de dictature parlementaire.

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