Connexion
Youppie webcam confinement        

Discussion : France, Toulouse : condamnation d'un "julot casse-croute" pour proxénétisme

  1. #


    Gillette Guest

    Par défaut Julot casse-pipe

    Attendu que la prostitution est une activité économique qui ne doit pas être interdite, attendu que la définition du proxénétisme établie par la loi française est abusive (« aider, assister la prostitution d'autrui... »), ayant d'ailleurs déjà une fois proposé moi-même de l'argent à une fille qui n'envisageait que de partager un moment pour discuter dans ma chambre d'hôtel et étant donc coupable de proxénétisme selon la loi française (et pas seulement client potentiel), attendu que le proxénétisme ne devrait être condamné que lorsqu'il y a coercition (chantage non affectif, pressions, violence...) ou vis à vis de mineurs ou de personnes en situation de vulnérabilité caractérisée (handicap, maladie...), attendu qu'il est admis que des femmes soient entretenues par des hommes qui n'aiment pas tous leur activité professionnelle, je ne vois pas pourquoi un homme entretenu par une prostituée, qui le fait de son plein gré, devrait être condamné (voir aussi https://youppie.net/showthread.php?862&page=5). Cela dit, je n'imagine pas qu'une femme m'entretienne, mais avoir une amie prostituée...c'est un thème bien défriché sur Youppie (https://youppie.net/showthread.php?1243, https://youppie.net/showthread.php?3343).

  2. #


    v79 Guest

    France, Toulouse : condamnation d'un "julot casse-croute" pour proxénétisme

    Lu sur www.iprostitution.org


    Un dangereux criminel, qui mettait gravement en péril l'ordre public, vient d'être mis provisoirement hors d'état de nuire, par sa condamnation à Toulouse à huit mois de prison, dont quatre fermes.

    Ce père de famille de 41 ans, a dû s’expliquer récemment, en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Toulouse.

    Interpellé par les policiers de la brigade des mœurs avec 470 euros dans son portefeuille alors qu’il ne travaille pas et ne perçoit aucune espèce d’aide, le prévenu a tenté de montrer qu’il ne cherchait pas le profit, qu’il essayait juste de vivre et de se montrer propre devant ses enfants lorsqu’il leur rendait visite à Metz.

    « Je suis pas un mac, elle m’aide un peu, c’est tout ». À ces mots, le juge Suc ironise : « Il faudra alors changer le terme juridique ». Proxénète ou « Julot casse-croûte », un père de famille de 41 ans, a dû s’expliquer hier après-midi, en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Interpellé par les policiers de la brigade des mœurs avec 470 euros dans son portefeuille alors qu’il ne travaille pas et ne perçoit aucune espèce d’aide, le prévenu a tenté de montrer qu’il ne cherchait pas le profit, qu’il essayait juste de vivre et de se montrer propre devant ses enfants lorsqu’il leur rendait visite à Metz. « D’ailleurs, je circule à vélo, et pas sur un VTT, un simple vélo de route. »

    À la barre, la jeune femme qui partage son appartement depuis près de trois mois, le défend. « J’essaye de le faire vivre. J’ai besoin de lui, comme il a besoin de moi. J’assume ce que je fais dans la vie. Je pense être quelqu’un de bien et lui aussi ».

    Pour Mme Noël, procureur de la République, le proxénétisme est parfaitement établi. « Ce monsieur ne gagne pas un euro et pourtant il va soulever de la fonte à la salle de gym pour 45 euros par mois. On le retrouve aussi avec 400 euros dans son portefeuille » (une fortune, en effet...), a-t-elle rappelé avant de requérir un an de prison dont six mois de sursis.

    Le tribunal l’a laissé repartir libre, le condamnant à huit mois de prison dont quatre avec sursis.

    Bien mal acquis ne profite jamais...



    Source originaire : La Dépêche.fr, article du 8 novembre 2007.

Connectez-vous pour lire les 2 autres messages sur le sujet


Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Règles de confidentialité