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Discussion : Girlfriend or not Girlfriend

  1. #


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    mars 2012
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    Djibouti le lundi et Weezembeek-Opem le reste du temps
    Messages
    71

    Par défaut Bravo Monsieur Siberline

    Bonsoir Sylervine, Lana, Duke Fleed, etchienne (êtes-vous carolo?), theodene (êtes-vous grec?) et argh (êtes-vous malade?)

    Tout d'abord, Madame Lana (ou Louna, ou Liana... je ne sais pas) je ne sais qui est ce Fred, mais j'aimerais être à sa place.

    Mais il est vrai que je me surprends, étonnement, étrangement, subtilement à aimer ces circonvolutions aux atours de proses enivrantes. Ce Silverine, que j'aimerais bien connaître , manie, tour à tour, prose et vers à souhait. J'aimerais pouvoir user de sa plume comme j'use mes préservatifs roses au goût si subtil.

    Mais voilà, je ne suis qu'un obsolète scribouilleur, reclus dans ses passions, frustré de ses démons et inapte à créer ce qu'il dessine sous l'angle de l'encre qu'il coule sur nos papiers transpirant. Oui, transpirant, mouillés de ce plaisir qu'il nous offre.

    Si, ami lecteur tu veux comprendre la quintessence de mon écrit, comprends cette phrase de Gabin et dis-toi qu'il parle de l'alcool comme Silverine parle du sexe : "Oui, monsieur ! Les princes de la cuite, les seigneurs ! Ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qui ont toujours fait verre à part ! Dis-toi bien, que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs : ils sont à cent mille verres de vous ! Eux, ils tutoient les anges !"

    On est saoul! Saoul d'amour, de rêves et d'extase. On est regards et plénitudes, épidermes et écorchés. Ne sois pas, mon Ami, basiquement chair, os myrteux, sexe rose. Sois poète, chantre plutôt que chancre, élogieux, remerciant ces Hymens à nous offerts et non de ces drolesses dont tu fus maître et Roi.

    Alors, quand Silverine, ce profond, ce rédemptoriste, ce glorifiant te livre une telle nouvelle, ballade des sens, ne reviens pas aux simples, aux creux, aux mornes.

    Admire-le. Il plane à mille lieux du sexe : il est la jouissance sous toutes ses formes. Mais qu'en connaissons-nous de ces formes? L'une ou l'autre. Et lui en connaît mille.

    Gironde est cette page, sibylline est sa pensée, mais férue est sa phrase à nos yeux livrée.

    Merci Monsieur Silvermine

  2. #


    x_luna_x Guest
    Citation Posté par etchienne Voir le message
    C'est très curieux, sur un autre fil je disais que tu t'écoutais trop parler. C'est pas faux, hein!
    Bizarrement, moi aussi j'aime bien " l'écouter parler ", et je ne suis pas la seule ( N'est-ce pas Fred )

    En tous cas, ses posts apportent assurément plus au forum que les tiens, en particulier celui-ci

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  1. #


    Silverine Guest

    Par défaut Girlfriend or not Girlfriend

    Repeuplons mes frères, repeuplons notre forum sacré

    15h00

    En faisant mes courses au supermarché, un visage m’a semblé familier mais sans que je ne puisse le rattacher à un prénom. Je continue tranquillement mon pèlerinage hebdomadaire au supermarché en apnée comme d’habitude, je déteste trop cela…
    Enfin la procession de croix, la file à la caisse dont la fin annonce enfin le salut… mais aujourd’hui, elle est là, juste devant moi dans la file… Elle, aussi, me regarde du coin de l’œil avec la discrétion typique que permet un cerveau saturé par sa recherche d’un visage au travers des gigas d’images stockées… C’est quand elle paye que l’euro tombe… Alors, je vous passe les :
    Chose, c’est toi ???
    • Mais en serais tu pas Machin de l’école du temps perdu ???
    • Quel plaisir !!!
    • Que deviens-tu ???
    • Et ma sempiternelle réponse : « Beau et intelligent mais cela prend plus de temps que prévu… »


    C’est un tel plaisir de retrouver un « vieille » copine avec qui on peut parler de tout sans complexe…qui nous comprend à demi-mots… avec laquelle on a toujours eu envie de partager au moins un verre sur une terrasse (et plus si elle voulait…). On en arrive à : « On devrait se revoir » en évitant habillement de mentionner le « Je flashais sur toi à la sortie quand tu sortais avec Beaugosse, tu sais celui à la belle moto, je flippais « un peu » en vous voyant partir en trombe vers d’autres aventures, tout en mettant mes pinces à vélo… ». Bref rendez-vous est pris… Elle m’a proposé un verre chez elle plus tard dans l’après-midi… Je ne suis pourtant pas devenu beau tout d’un coup…Je me suis juste peut-être un peu affirmé par rapport au garçon timide que j’étais à 16 ans.

    17h00

    Quand elle m’a invité à pénétrer chez elle comme si elle tentait de me protéger d’un danger que je courrais dans les communs de l’immeuble, je suis entré chez une copine comme si les années ne nous avaient pas « séparés ». Il est des impressions étranges parfois, des airs de déjà vu… On s’est mis à discuter comme 2 personnes qui ont déjà partagé d’autres bouts de chemins. C’est un moulin à paroles et, moi, il ne me faut pas grand-chose pour me mettre à refaire le monde quoiqu’un verre de vin…
    Est-ce son sourire désarmant ou ce legging dont les déchirures laissent deviner ses jambes qu’il découvre plus qu’il ne couvre (les concepteurs de vêtements ont parfois des idées, je te jure, mais là, je n’avais aucune envie de me plaindre…), sont ce ces yeux bleus clairs où l’on a envie de se perdre ou ce petit rire nerveux que j’adore provoquer qui ont changé le fil de la rencontre ?
    Autant la prise de rendez-vous m’avait étonné, autant en sortant de ma voiture garée un peu plus loin dans la rue, j’aurais bien vérifié si j’avais enlevé mes pinces à vélo, autant j’avais été nerveux au moment de sonner chez elle, autant là, j’étais tout simplement bien à discuter avec elle. Assis tranquillement face à cette femme superbe, douce et amusante, j’aurais déjà pu rester des heures comme cela sans songer à autre chose. Bien sûr, elle m’a pris les mains. Ce simple geste m’a presque étonné. J’ai senti ses mains sur les miennes comme celles de l’amie qui réconforte, et qui, par ce simple geste, matérialise sa sympathie. Bien sûr ma main posée par hasard sur son genou, quelques doigts ont glissé sur les parties découvertes de ses jambes mais, là encore, cela n’avait rien à voir avec la main avide qui trousse une jupe pour arriver à ses fins, plutôt la confirmation d’une forme de bien-être comme dans un vieux couple qui se frôle ou échange une caresse, juste la manifestation d’une tendresse complice.
    J’étais trop bien pour chercher plus loin… Et pourtant, il ne me faut normalement pas grand-chose pour penser au sexe (La superbe créature blonde assise en face de moi provoquerait habituellement une série de réactions dont l’aboutissement ne dépendrait plus que de son bon vouloir à elle…) … Et là, je suis assis, elle me sourit, elle me plaît, elle est drôlement séduisante, sympa et rieuse et elle n’a pas l’air de vouloir s’enfuir si je me ruais sur elle… C’est un offense aux dieux que de refuser les cadeaux du ciel… Comment ne pas leur rendre hommage sur l’autel de nos corps humains mais je ne veux pas prendre le moindre risque de faire fuir cette retrouvaille qui me fait tant plaisir…
    Comme souvent, dans des moments pareils, on se cache derrière une vieille blague qu’on sait drôle au détail près que tout le monde la connaît, à force. On se taquine en espérant provoquer un rapprochement physique, une pseudo-gifle pour garder sa main ou un bisou amical qui dérape.
    Elle a… glissé, sa main est resté un instant de plus sur mon visage et la mienne l’a retenue, le petit bisou arraché, en douce, s’est prolongé, a quitté les zones amicales pour venir en titiller d’autres plus érogènes, premières caresses, c’est dans cette ambiance coquine que je découvre son corps que je devinais depuis un moment… J’ai beau me sentir bien en charmante compagnie, je reste un homme… Mon cerveau a extrapolé ses jambes aux déchirures de son leggings, ses seins aux courbes de son top…
    Les hommes sont des cochons (ceci n’est ni un aveu ni un scoop) mais là mon cochon intérieur ma la joue « pigs in space », il n’a pas envie de se ruer sur sa pitance plutôt de goûter lentement à ce corps qu’il découvre… Je dégrafe son soutien-gorge, palpe ses beaux seins et les embrase tendrement… Leggings, cravate, chemise et autres encombrants disparaissent avec plus ou moins de bonne volonté et nos deux corps se fondent doucement sur le lit. A nouveau ce sentiment d’être simplement bien dans l’instant.
    Si vivre dans le présent est une des plus grandes leçons que la Vie m’ait apprise, jamais je n’avais eu cette impression de le faire aussi pleinement.
    Je profite en esthète de ses seins, je leur fais la cour et ils accueillent cet hommage à sa beauté comme si mes mains leurs étaient familières puis, doucement, l’une d’entre elle les délaisse pour chercher son intimité. Je suis comme un jeune amant avec sa maitresse. Je suis un explorateur à la recherche de son plaisir et je sens son corps chercher le mien… un conquistador face à son Eldorado…
    La main qui caresse son sexe doucement appelle ma bouche à la rejoindre pour l’amener, elle, progressivement là où je veux et, toujours doucement, nos caresses deviennent plus profondes et plus chaudes. Je sens son sexe réagir par de petites contractions à mes baisers et je lui offre le mien pour rendre ce partage de désir, de câlins, de douceur encore plus complet…
    Allongé sur le dos, une main titillant son sexe, je la regarde embrasser doucement mon sexe en me jetant des regards où il me semble voir encore une nouvelle lumière. Ses yeux que je trouve déjà si beaux sont envahis d’une flamme intérieure… et pendant qu’elle ferme les yeux en suçant mon sexe, j’attends comme un marin perdu le prochain rayon de lumière qu’ils lanceront comme un phare qui appelle à rentrer au port.
    Ils me parlent, ces yeux, ils m’appellent à lui donner encore plus de plaisir même si nous en prenons déjà tellement que mon corps n’en ressent pas l’urgence…
    Après avoir longuement savouré ces doux instants, j’ai finalement envie de rentrer au port, de fusionner nos corps, de pénétrer au plus profond de son intimité… Toujours étendu sur le dos, je la laisse prendre mon sexe en elle et le caresser par ses mouvements de bassin tandis que mes mains continuent à caresser son corps superbe… Doucement, elle accentue la pression, doucement son sexe emprisonne complètement le mien…
    Et ce sexe dit « fort » veut maintenant contrôler à son tour notre danse rituelle d’Amour. Elle s’étend sur le dos, tout son corps m’appelle et, déjà, je navigue en lui comme dans les eaux plus douces qui entourent le havre salutaire…
    Et là, de nouveau, je suis à lui, il est à moi. Toujours ce sentiment de familiarité... Elle répond à mes mouvements maintenant beaucoup plus fougueux. Cette danse, la plus belle, ne l’avons-nous pas déjà dansé ensemble dans un autre monde, dans une autre vie, peut-être même dans d’autres corps… elle est chaude, douce, lancinante et captivante. Elle m’envoute d’autant plus que son corps y accompagne si bien le mien. Le plaisir monte doucement en moi, doucement mais tellement pleinement comme une force tranquille et sereine… Je sens qu’il est temps de passer à d’autres ébats, elle l’a ressenti exactement en même temps que moi, je crois que bientôt nous n’aurons plus besoin de parler dans ces moments-là… Une fois de plus, sa voix a émis les mots qui passaient dans mon cerveau, il n’y a pas de hasard là-dedans. Joignant l’acte à la parole, elle se retourne et je la prends de plus en plus intensément… La vague monte… La vague, que dis-je … J’appellerais plutôt cela un Tsunami, c’est à la fois lent et puissant, cela m’emporte comme un fétu de paille et résonne dans tout mon corps m’arrachant un cri de plaisir d’une puissance qui me surprend moi-même…
    Je suis monté plus haut que je ne le rêvais… mais surtout, j’en suis revenu en planant… et cela est le plus beau des voyages… et cette escapade en plein ciel, souvent encore j’ai envie de la revivre…
    Etre un oiseau, percer les nuages et m’engouffrer dans le bleu de ses yeux pour m’y perdre sans espoir de retour… Que désirer de plus en ce monde, Je remercie humblement les dieux qui l’ont mise sur ma route…

    19h00


    La journée n’est pas finie, loin de là, les potes m’attendent au café des moments perdus. Quand ils vont savoir que j’ai revu Chose… Ils vont en tirer une tête…
    Mais ils ne sauront pas que j’ai revu Chose… Je ne le leur dirai pas… Eventuellement, je leur parlerai de la blonde aux yeux transparents du supermarché mais … ses yeux…. Je les garderai pour moi comme les souvenirs d’une petite amie que l’on garde cachés sur soi, adolescent, en les chérissant comme des fétiches à la magie inépuisable.
    Puis la conversation glissera sur d’autres beautés inaccessibles parfois simplement parce qu’on parle plus d’elles qu’avec elles, sur des destinations derêve où l’on ira peut-être jamais, sur des sports idiots où des typés grassement payés jonglent avec des ballons…puis sur nos délires de potes… des vraies discussions de potes plus ou moins légèrement imbibés…Quand je vous disais qu’un verre de vin…)
    Prêt maintenant à les rejoindre avec un gros pincement au cœur de la quitter même si je sens bien qu’elle ne me retient plus, je rajuste ma cravate et sors mon portefeuille, dépose négligemment quelques billets à côté de ses cigarettes… Elle me sourit et me raccompagne à la porte pour me faire un dernier bisou…un dernier goût de ses lèvres si douces…J’appelle l’ascenseur en essayant d’emporter un peu de son image…Puis elle me souffle, coquine…

    Samedi prochain, même heure ???
    • Bien sûr… comme tous les samedis…(cette semaine sera de nouveau trop longue…)


    Toute ressemblance avec des personnages existants serait pure maladresse du rédacteur à dissimuler la vérité. Si Chose me lit, qu’elle me contacte, j’aurais plaisir à écrire la suite de nos aventures…

    Note subliminaire pour Gitan : C’est bien une EV…romancée certes…mais une vraie EV… Chose a son fil sur le forum mais ne souhaite plus de « publicité » supplémentaire… Je ne fais que respecter son souhait en vous livrant néanmoins un texte sur les GFE… donc, c'est à toi de voir

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