Quand je suis entré Diana m'a tout de suite reconnu... Moi non, je pensais qu'elle n'était plus là. Elle me souriait avec insistance depuis le coin mais, apparemment j'ai la vue qui baisse et je lui souriais aussi sans plus, juste poliment. Un ours venait de me dire qu'il y avait des 'brésiliennes' dans le coin, et ne les connaissant pas (en tant que brésiliennes) j'avais un peu zappé le coin du regard. J'avais décidé de faire justice à Manu la belge avec qui je ne suis jamais allé, mais en arrivant à sa hauteur je reconnus la petite cubaine dont j'ai oublié le nom mais qui est très gentille et je fis un dangereux virage à 90° qui a dû surprendre ceux qui en furent témoins. Il faut dire que j'allais d'un pas tellement décidé et alerte sur Manu que la manoeuvre au dernier mètre était brutale.
En fait si j'avais pris tous les risques en changeant de cap c'est que je croyais avoir affaire à Amanda la brésilienne, mais je dus déchanter en m'asseyant près de la belle, la reconnaissant enfin et me remémorant une prestation certes correcte mais dépourvue de tout piquant. Comment me sortir de ce pétrin? J'engageais tout de même la discussion avec ...... je n'allais pas pousser la mufflerie jusqu'à lui demander 'comment elle s'appelait déjà?' sachant que je n'allais pas la booker. A côté d'elle Julia lisait, je la saluais aussi et commençais à me sentir mal à l'aise cherchant la sortie. Heureusement la belle Diana arriva et c'est là que je la reconnus, je la fis participer à la conversation et dès que quelqu'un mentionna la musique, je proposai à Diana d'aller 'menearse la cintura' danser. Ce qui fut dit fut fait et nous voilà partis.
Diana c'est de la bombe atomique pour ceux qui aiment blacks et latines. Prestation top. Bon, sur ce coup je n'avais toute la vigueur qu'elle aurait mérité, je ne sais pas ce qui m'a pris mais dès le latex enfilé, mutinerie à la proue! Heureusement ce n'est pas un problème pour une fille comme Diana qui sait vous remettre d'applomb tout ça en moins de deux, mais bon. Avec les latines pour avoir la vraie côte il faut quand même assurer un minimum.