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Discussion : Besoin de poser des mots

  1. #


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    juin 2008
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    1 338

    Par défaut Madame Bovary

    J'adore lire une femme qui s'exprime de manière sincère ! C'est si rare ici où beaucoup se drapent dans une séduction affectée, business oblige.

    Moi qui ai une sainte horreur des flatteurs à la petite semaine je me vois contraint de te dire merci, merci 100 fois Kerhina pour ce petit cadeau Bovaryesque que tu nous as fait; ce récit est très riche à divers degrés et est un enseignement pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la psychologie féminine ou même ceux qui n'y comprennent rien à rien, y'en a des tas par ici...

    Du fond du cœur je te souhaite de retrouver ton bonheur mais pas trop vite cependant, je ne m'aventurerai pas à t’abreuver de piètres conseils (tu en boiras bientôt ici même à en devenir ivre ) mais sache que la mélancolie s'exploite aussi et qu'il y a du bon à en tirer, elle permet de faire le point sur sa vie et de relativiser ses vicissitudes, en un mot elle est un remède contre la superficialité de l'esprit.

  2. #


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    octobre 2006
    Messages
    147

    Par défaut

    Mets les choses clairement sur la table : tu lui payes par ex. 60 €/jour pour la pension qu'il t'offre et il te donne 100 €/h chaque fois qu'il veut te sauter + 50 € pour la sodomie.
    Cela recadrera votre relation sur ce qu'elle est réellement ...

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  1. #


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    juillet 2012
    Localisation
    Toulouse
    Messages
    1

    Par défaut Besoin de poser des mots

    je suis une hôtesse dans des soirées luxueuse, du champagne, des hommes, des pourboires intéressant... mon taff se résume à faire miroiter à ces hommes friqué qu'ils peuvent m'avoir, mais ils ne peuvent pas, je n'ai jamais franchie la limite... je ne suis jamais passer de l'autre coté du miroir.
    je fait un jolie rencontre, j'arrête ce taff, je me range, je me pose, je tombe amoureuse. Je me nourri de cette passion, je ne sais pas aimer ou être aimer autrement que passionément. on parle de bébé, on fait de beau projet.
    Un jour, tout s'écroule, il n'est pas celui que je croyait
    Ma mère ma dit la beauté est un cadeau empoisoné, je suis tombé sur un enculé.
    Je n'arrive pas à l'oublier alors je me remets au travail, mais rien y fait.
    Un jour un autre homme que j'ai connu avant d'être hotesse revien dans ma vie, me dit qu'il m'aime encore, fait le constat de ce que je suis devenu...
    il me demande de tout plaqué pour partir avec lui, à Toulouse.
    C'est parti 900km, ma nouvelle vie peut commencée, c'est une opportunité insensé, je me lance car je suis pommée.
    « Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir et ne meurt que pour renaitre. » Marguerite Yourcenar.
    Les semaines passe ici, je ne trouve pas de travail et je n'aime pas cet homme, j'ai envi d'être seul, je dépend de lui c'est insupportable.
    . Il est doux, tendre, un grand homme très affectueux, mais trop. C’est comme les chiwawa, 1kg5 d’amour pure, il est pareil, version 95kg de pure tendresse, au secours…
    J’ai du mal à le supporter, il se colle à moi toute la journée, la nuit aussi, son souffle dans mes oreilles m’énèrve, ses caresses m’irritent, lorsqu’on fait l’amour, il m’écrase, il est lourd physiquement et mentalement aussi. Il veut toujours discuter de tout ce qui se passe : je vais lui demander de baisser la musique, il va vouloir discuter de notre couple, de notre vie dans un petit espace. Il passe son temps à me regarder, m’observer, m’épier.

    Une putain d’hôtesse, je reproduis au quotidien ce que je ne voulai plus faire, je me comporte avec lui comme une hôtesse, il m’offre une nouvelle vie, dans une ville que j’aime, loin de celui qui me fait souffrir. Chaque jour, je m’efforce… je me force comme mon travail de nuit, je fait semblant, je lui fait miroiter cette vie que l’on aura ensemble, juste pour profiter de lui, car je n’ai pas les moyens ni la force de le faire seul.
    J’ai l’impression de ne plus avoir aucune valeur, je pourrai le tromper sans remords si l’occasion se présentait, juste pour gouter à nouveau à la passion.

    J’ai quitté une prison de passion ou je me nourrissais de sexe, d’espoir, de déception et de larmes pour trouver une prison d’ennui, ou je ne ressens rien si ce n’est une certaine lassitude. Ne suis-je pas maso de préférer cette souffrance passionné à ce calme pure?
    En écrivant je me rends compte de l’atrocité de mes actes, je ne me supporte plus. Ma mère m’a dit aussi de ne rien faire qui m’empêche de me regarder dans une glace, la beauté est un cadeau empoisonnée car derrière on peut cacher beaucoup de chose, malsaine et fausses.
    Donc c’est à contre cœur que j’ai fait l’amour avec lui cette nuit. Je connait si bien la passion que je la simule si bien. Tout était parfais il a adoré. Pour lui, on a fait l’amour, je lui ai fait passé plein d’émotions. Pour moi on a baiser.
    Il est passé derrière moi, cette position je la maitrise, bien c’est celle que j’utilise lorsque je veux qu’on en finisse vite. Ca marche avec tous, mes fesses les font craquer, aucun n’à résister bien longtemps.
    D’habitude je joue uniquement avec l’instinct primaire de l’homme, avec leurs pulsions. Lui, je joue aussi avec ses sentiments, et la je culpabilise.
    Après avoir fait l’amour, j’étais comme bien souvent plongée dans mes pensées, mystérieuse. Je me demandai comment j’allai le quitter au plus vite, quitte à m’installer seul… Il me dit à ce moment précis, « j’ai peur que tu m’abandonne, que tu parte loin de moi ». Avec combien d’homme je devrai coucher pour ramasser assez pour fuir rapidement et enfin faire ma vie comme je l’entends. Quitte à coucher avec un homme pour une nouvelle vie pourquoi ne pas accélérer les choses ?
    Est ce-que j’en serai capable? Je me sens comme une sans valeur fixe, prête à tout pour passer à autre chose… S.V.F. parfois j’ai des prises de conscience je me rends compte de tout cette mascarade, parfois je décide de m’en foutre. La culpabilité peut me ronger comme me passer au dessus.
    Ma bonne amis me rassure « ma tante prie pour que l’on rencontre un homme qui nous aime plus que nous l’aimons, sinon on va souffrir à chaque fois. On le mérite ! »
    Oui et je l’ai trouvé celui-ci… pourquoi ca ne me convient pas ?
    Je n'ai plus de cigarette, il ne supporte pas que je fume, ne vas pas m'acheter un paquet, ma cb est bloqué.
    C'est décidé, il me la faut cette putain de liberté et vite!
    je me lance, comment trouver des clients? dans cette nouvelle ville ou je n'ai pas encore mes marques...

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