Discussion : Poser LA question bête aux courtisanes ?

[Liane]

C'est une question... À la con!
Surtout si elle est posée avant la rencontre.
Est-ce que l'on se met d'accord sur les sujets de discutions avant d'aller dîner avec une copine ?

Je n'en sais rien moi! Ça dépend du moment, de la personne, de je ne sais quoi.
je réponds donc: "ça dépend..."
Si le mec insiste, c'est qu'il veut éviter de payer un chat érotique ou assimilés...

Pendant la rencontre, je comprends mieux... Mais ça ne m'aide pas forcément... J'aime la spontanéité.

[Gloubiboulga is there]

moi aussi je pose parfois la question pour plusieurs raisons...

1) je me dis que si la fille aime un truc en particulier, elle sera sans doute plus enthousiaste que si ça l'ennuie...
2) Au niveau sonore, je préfère quand la fille prend son pied surtout si elle simule mal ou pas du tout
3) ça a beau être tarifé comme relation je préfère qu'elle passe un bon moment aussi.

J'ajoute aussi

4) on peut aussi apprendre des choses intéressantes et enrichir sa connaissance sur le sujet.

Je n'y vois que des avantages

[Lady Eléonore]

- Bonjour Monsieur, est-ce que je peux vous renseigner ? Vous êtes intéressé par l'un des véhicules de notre gamme ?

- Ah oui certainement, et je compte bien en faire l'acquisition rapidement.

- Très bien, et lequel vous attire ?

- Bah, je sais pas : vous, lequel a votre préférence personnelle à vous ? Lequel utilisez-vous dans votre vie ?

- ... (bah, moi j'ai 28 ans et j'appuie sur le champignon comme un maboul dans mon coupé sport que la marque me donne à essayer, tandis que toi, t'as quatre mômes manifestement, qui braillent et foutent le souk dans toute la concession, et t'as plutôt besoin d'un break, alors qu'est-ce que ça peut te foutre de savoir ce que je conduis ... j'suis le vendeur, Banane !)
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- Bonjour Madame, elles sont belles et bien appétissantes vos pâtisseries ...

- Merci M'sieur, z'êtes bien aimable. Laquelle je vous sers alors ?

- Ben, mettez-moi donc celle que vous dégustez vous-même le plus régulièrement.

- ??!!! ...

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Pas un jour sans que ne revienne assez systématiquement (une fois les conditions connues) La question bête, The question bête, The Only One : "Mais quelles sont les pratiques que vous appréciez, vous ? Qu'est-ce qui vous procure le plus de plaisir ? Qu'est-ce que vous n'avez encore jamais fait et que vous aimeriez pratiquer ?" ...et je passe sur toutes les tournures et déclinaisons auxquelles elle se prête.

Pas mieux comme ouverture de l'échange préalable pour discréditer sa démarche à mes yeux (et m'irriter un chouille au passage).

Alors, est-ce que certains d'entre vous la posent (tout en étant vraiment sérieux dans leur désir de rencontre effective) ? ... ou que certaines d'entre vous la lisent, l'entendent et la reçoivent sans en tirer les mêmes conséquences que moi ?

£) Je la trouve encore une fois naïve, assez bête voire risible et immature dans sa manière d'exprimer qu'aucune demande n'est assumée à la première personne du singulier par celui qui la pose. Ainsi, on se contente de renvoyer à l'autre la définition des contours d'une rencontre qu'on prétend pourtant désirer soi-même.

£) Je la lis également comme intrusive et plutôt annonciatrice d'un échange qui va tourner à l'interrogatoire en règle, de la part de celui qui se dissimule, plutôt qu'à l'énoncé assumé d'une sollicitation personnelle.

£) Évidemment, et c'est l'essentiel, elle est la signature la plus courante du fantasmeur qui tente maladroitement de se faire ainsi raconter des choses - et les plus croustillantes possibles - plutôt que désirer les vivre.

Bref, pour moi, c'est assez vite rideau. Fin de l'échange. Next !


A travers les fils 'rencontrer des gentlemen' ou 'donner son vrai prénom' ont déjà été abordées les questions soulevant l'appréciation qu'on peut avoir de la qualité d'une sollicitation initiale, réflexion que je souhaite ainsi prolonger (et d'autant plus cruciale lorsqu'on pratique le premier contact par courriel).


Alors, attention ...

Ce n'est pas une manière pour moi d'ériger en modèle la courtisane version "serrure" dont le plaisir personnel serait nécessairement absent, hors-sujet, verrouillé et totalement fermé au partage. La question de son propre plaisir avec le "client" peut naturellement se vivre et c'est alors l'instant vécu qui fournit une réponse à cette interrogation (laquelle n'a surtout besoin d'être posée en amont).
Comme naturellement, j'entends bien aussi qu'après un échange bien avancé, qui a permis de se donner des gages de sérieux des démarches respectives comme il a laissé ouvert certaines choses, puisse venir incidemment la question des préférences de la demoiselle. C'est plutôt courtois et galant de s'en soucier. Et ce n'est pas ça que je brocarde ici.


Si donc certains d'entre vous posent cette question, y tiennent et n'en démordent pas, tout en étant vraiment sincères dans leur désir, je serais curieuse de les lire.

(et d'une certaine manière, la réflexion soulevée ici est un peu, dans son esprit, le pendant, en amont de la rencontre, de ce dont Chlotilde se plaint en aval, à travers ce qu'elle appelle le "SAV" (cf. son fil) : la naïveté et sous ce gentil masque-là, l'intrusion et la confusion des genres)