Mercredi 27 février 2008.

Gare du nord.

La nuit est maintenant tombée et je me gare sans problème à l'angle de la rue d'Aerschot et la rue de Quatrecht. Excellent endroit pour se ranger. Evitez de vous garer dans la rue d'Aerschot elle même à cause du temps qu'on y perd pour y aller et pour en ressortir.
Au passage je ne recommande pas non plus l'établissement situé à cet angle de rues car les filles y officiaient jusqu'à une date récente sur des banquettes ridiculement étroites qui si elles permettaient la fell (couverte) dans des conditions acceptables, en revanche rendaient périlleuse l'opération de pénétration même en levrette. A vous de juger. Moi j'aime le confort.
La fête des corps bat son plein et les lumières rouges éblouissent les yeux des passants autant que la grâce des corps de ces belles fleurs vénéneuses qui s'exposent sans retenue et pas sans malice. Les filles vraiment innocentes ici bas doivent être assez rares.
Je descends la rue vers le sud puis la remonte jusqu'au bout vers le nord.
Ces passages sont destinés à estimer le nombre de fleurs en devantures. Eh bien mes amis il y en avait 90 ce qui est remarquable pour un Mercredi soir. Pratiquement toutes étaient assez belles et certaines vraiment très belles. Disons qu'il n'y avait qu'une dizaine de filles allant de pas terribles à franchement boudins. Une seule vieille, égarée, qui probablement ne doit fonctionner qu'avec un ou deux habitués experts en gérontologie et en maquillage prétendument réparateur ce qui, malgré mon age avancé, ne fait toujours pas partie de mes fantasmes. Non moi je les apprécie jeunes, fraîches et souriantes. Avec des âges allant de 20 à 30 ans pour 90% d'entre elles j'étais donc servi.
Ayant effectué mes premiers passages réservés au comptage (la feuille de présence pour mon rapport à youppie en quelque sorte) je passe à la phase commerciale. C'est un exercice long, plus d'une heure, car je suis entré dans pratiquement toutes les vitrines. Le résultat est connu de ceux qui hantent ces lieux de débauche depuis longtemps à savoir 40 eur pour la pipe et l'amour. J'aurais du écrire « 40-pip-lamourrr-dêzabiê-50-pozissione» car le français de ces petites de l'est est très tinté de ce bel accent qui fait sonner les « é » comme des « ê » et qui moi me ravit et fait grimper ma tension. Par 2 fois j'ai fait baisser à 30 pour « la-pip-lamourr-dêzabiê ». Je suis content d'avoir pu étaler mes talents de négociateur.
Tout en haut de la rue Aerschot, entre la rue Liedts et l'avenue de la Reine, les 4 dernières vitrines offraient d'emblée un prix promotionnel de « 30-pip-lamourrr-dêzabiê-pozissione ». Très sensible à ce geste commercial, je papote un moment avec une petite bulgare de la dernière vitrine de la rue, qui pour les connaisseurs, est celle qui a un rez de chaussée et un 1er étage avec 3 filles en bas 3 filles en haut. Ce détail n'est pas sans importance comme je l'expliquerai plus bas. Patience.
Je lui demande jusqu'à quelle heure elle sera là et Tina (c'est son nom) me répond qu'elle travaille de midi à minuit.
Comme j'ai tout mon temps, le repérage étant fait, je la quitte avec mon plus beau sourire complice, redescends la rue et je repars en voiture faire la tournée de la rue des commerçants.

De retour un peu plus tard, je me range au même endroit qu'un peu plus tôt, remonte la rue, ne remarque pas de filles nouvelles et donc me rends directement à la dernière vitrine. Pas de Tina. La coquine doit être en main. Trois cigarettes plus tard je vais aux nouvelles. Une fille m'ouvre et me balance son prix promotionnel que je connais déjà et lui demande où est Tina. « pas-parlê-fanssê-30-euro-pip-lamour». J'insiste et la Madame m'annonce que Tina est partie. Merde, il n'est que 11:30hrs pourtant ! A qui se fier mes bons amis.
Coup de bol : apparaît à ce moment là une petite brune cheveux longs, toute en douces et belles rondeurs à peine cachées par un bikini blanc comme neige, le regard vif, le portable à l'oreille et rigolarde. Je lui fait signe vu qu 'elle remplacera très bien Tina-la-lâcheuse. Affaire conclue et j'entre. « Attendre » me dit elle aussitôt et la voilà qui d'adresse en bulgare à la cantonade. Comme je comprends un peu le russe (assez proche du bulgare) j'entends une voix au loin qui crie : « piate minoute » soit en français « 5 minutes ». Bikini-blanc me sourit et me traduit ce que j'avais entendu et compris. Nous attendons donc. Puis arrive une fille moyennement belle et son client proprement délesté de 30 euro et 30 grammes de semence, bise à la fille et byebye. « Viens » me dit ma nouvelle conquête. Je la suis, elle ouvre un rideau derrière lequel se trouve un lit. Explication : il y a 2 couchages pour 3 filles. L'over-booking existe donc ici aussi !
Me voici avec Sissi, 23 ans, à Bruxelles depuis une semaine et selon elle pour la première fois en vitrine. Je lui demande si ça se passe bien et me dit « ça va ». Je règle et elle me demande pour « madam ». Ne donnant jamais rien « pour madam » je lui dis mensongèrement « désolé, plus d'argent ».
Question au youppiens : savez vous si cet argent est effectivement destiné à madame ou bien si les filles essayent discrètement d'arrondir à la hausse le prix déjà débattu ??

Elle disparaît avec mes sous et revient quand je ne suis plus qu'en slip. Elle se déshabille. Les formes attendues sont au rendez vous et ses seins sont superbes. La fellation couverte est standard mais faite dans les règles avec une main qui passe dessous comme pour vérifier la présence des deux noix dans le sac. Mon érection la rassure sur ses compétences de fellatrice, elle s'empare du gel, écarte ses jolies cuisses, dépose son gel sur ses petits plis secrets délicieusement rosés et me dit « bien-comm-sa ? ». Je lui réponds que c'est parfait et fait ce que vous tous à ma place auriez fait. Je regarde l'extrémité de mon corps disparaître dans le sien, et c'est comme toujours un ravissement. D'un doigt tout fin Sissi caresse son petit pois. J'écarte sa main et lui propose de le faire à sa place ce qu'elle accepte et calme les ardeurs de mon pouce d'un « pas vite ». Ce petit jeu dure le temps qu'il faut à un homme normal pour se laisser aller à libérer les tensions internes qui le tenaillaient depuis un bon moment. Gentiment elle attend que je sois prêt pour une retraite de Bulgarie où soit dit en passant il faisait délicieusement chaud. Nous échangeons quelques mots et décidons d'un commun accord que la partie est terminée, sopalin, lingettes parfumées, rhabillage, bises et au revoir.

Le lendemain j'y suis retourné pour voir Tina. En vain.