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Discussion : Albanie

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    lapillis est déconnecté ᚢᛁᚴᛁᚾᚴ ᛒᚢᛋᛋᛁ ᚼᚢᚾᛏᛁᛦ 🏆 ⁵
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    avril 2010
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    Je suis allé à Skoder dans le nord du pays et la grosse différence avec le Monténégro voisin est que d'un seul coup il n'y a plus une seule teen / jolie dame marchant seule dans la rue.
    Que des darons, et des darons avec l'air peu amène...
    Enfin c'est surtout le fait de ne pas avoir croisé une banque de la journée qui aurait été mon premier problème

  2. #


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    janvier 2019
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    Bonjour. J'ouvre de nouveau la discussion pour savoir si vous connaissez des lieux pour rencontrer ou des sites d'annonces....

    Merci

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  1. #


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    décembre 2006
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    Capitale Douce
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    Albanie : le sort tragique des prostituées

    Loin de moi l'idée de vous apitoyer sur le sort de ces filles, mais juste l'envie de faire partager un article trouvé sur le site balkans.courriers.info

    Traduit par Mandi Gueguen
    Publié dans la presse: 1er juin 2008
    Mise en ligne: jeudi 26 juin 2008

    En Albanie, la misère pousse des femmes seules et peu éduquées à exercer « le plus vieux métier du monde ». La prostitution est sévèrement réprimée par la loi, mais rien n’est fait pour sortir ces femmes de l’engrenage : elles sont obligées de vendre leur corps pour payer leurs amendes à l’État tout en assurant la subsistance de leurs enfants. Une enquête, un peu racoleuse, du quotidien Korrieri.

    Autrefois elle fournissait le marché européen de la prostitution, aujourd’hui, l’Albanie connaît une augmentation substantielle du marché local du sexe. Selon les données officielles de la police et du Tribunal de Tirana, de janvier à mai 2008, le nombre de procès ayant pour objet la prostitution a doublé par rapport à la même période en 2007, où 7 femmes qui se faisaient commerce de leur corps avaient été condamnées. Elles étaient 17 en 2008. Le plus vieux métier du monde est en train de devenir un phénomène dangereux et très préoccupant pour la société albanaise et la morale des Albanais. C’est surtout à Tirana qu’il s’est propagé le plus rapidement et sa courbe est en constante progression d’une année à l’autre.

    • Une propagation concentrée dans la capitale

    Dans la capitale, les prostituées ou les travailleuses du sexe, comme on les appelle, ont choisi les zones brassant le plus de circulation. Elles attendent les clients soit dans la zone du « Zogu i Zi », à l’entrée sud de la capitale, et en plein centre, près du Palais de l’Opéra et du Ballet, ainsi que dans la zone des Ambassades. Ces trois points chauds sont surveillés depuis des années par la police, qui les arrête à tour de bras, certaines à plusieurs reprises. Arrêtées pour « exercice de la prostitution », le procès de certaines « habituées du trottoir » est en cours.
    Les données officielles du tribunal montrent que les prostituées appliquent presque toutes la même stratégie pour attirer leurs clients. Selon leurs déclarations données à la police et au tribunal, les clients viennent principalement des zones périphériques de la capitale ou bien d’autres villes, lorsqu’ils sont de passage à Tirana. Elles repèrent les hommes seuls dans les stations de bus et les abordent pour leur proposer leurs services moyennant paiement. Le client doit d’abord payer l’hôtel, « Driloni » ou « Dajti », c’est selon, puis la prostituée. C’est à ce moment-là qu’intervient la police qui arrête la prostituée, tandis que le client se défend d’avoir été abordé alors qu’il attendait son visa ou son bus. Bien que ce phénomène menace la morale de notre société, la condamnation des prostituées reste minime.

    • Une condamnation peu sévère

    Des 17 décisions émises par le Tribunal de Tirana, depuis début 2008, la majeure partie des prostituées ont été condamnées par une amende, dont la valeur peut atteindre jusqu’à 8.000 euros. Compte tenu des très difficiles conditions de vie qui poussent ces femmes à vendre leur corps dans la rue, il leur est impossible de s’acquitter d’une telle somme, ce qui les incite à nouveau à reprendre du service, cette fois non pas pour assurer la nourriture de leurs enfants ou l’argent du loyer, mais pour payer l’État. Parfois, le tribunal les condamne à la prison ferme, c’est le cas de celles qui se trouvent devant le juge pour la seconde fois. Elles risquent dans ce cas jusqu’à six mois d’enfermement.

    • L’âge

    Contrairement aux autres pays européens, où l’âge moyen des prostituées est de 25 ans, en Albanie la moyenne est très variable. En se référant aux chiffres officiels, l’âge des prostituées albanaises varie entre 17 et 50 ans. En avril 2008, une femme de 50 ans a été prise en flagrant délit de prostitution avec un homme âgé de 70 ans, qui lui a payé la somme de quelques 8 euros, elle a été condamnée à six mois de prison. La plupart d’entre elles sont de jeunes femmes autour de la trentaine, mais les jeunes de 18 ans ne manquent pas. Certaines affirment exercer un métier qu’elles ont choisi de leur plein gré, mais ce sont souvent des raisons économiques qui les poussent à arpenter les trottoirs dans l’attente des clients potentiels. Au fil de ces arrestations, la police a été rarement confrontée à des cas où les prostituées étaient victimes d’un proxénète.

    • L’origine géographique de ces femmes

    Les prostituées punies pour leur activité illégale et immorale viennent de toute l’Albanie, mais surtout de Tirana et de ses banlieues. Les 17 femmes arrêtées en 2008 ont un très faible niveau d’instruction, certaines ont à peine obtenu le diplôme du premier cycle d’études obligatoires. Les femmes originaires de la ville de Durrës viennent en deuxième position et ont le même profil, ne leur permettant aucun autre moyen d’assurer leur survie. D’autres viennent des autres villes albanaises à Tirana en espérant y trouver une vie meilleure. Une bonne partie d’entre elles sont tombées dans la prostitution pour assurer la subsistance de leurs enfants, comme c’est le cas d’une d’entre elles qui, après son divorce et sans la moindre aide, a dû s’occuper seule de ses quatre enfants. A 42 ans, la prostitution était pour elle la seule issue.

    • Un large panel de prix

    Le bénéfice financier des prostituées est relativement faible, il est souvent tributaire de l’âge et de l’apparence physique. L’argent confisqué par la police pendant les arrestations des femmes prises en flagrant délit de prostitution oscille entre 4 et 40 euros. La majorité des prostituées reçoit environ 8 euros par acte sexuel. Certaines ont pu percevoir jusqu’à 40 euros, comme une jeune de 26 ans, originaire de Peshkopie, dans le nord, qui avait deux clients simultanément. Si la police n’était pas intervenue, elle aurait eu 40 euros par deux autres clients. Les sommes qu’elles reçoivent en retour de leurs faveurs sont cependant dérisoires. Ce sont elles qui décident du tarif, auquel se rajoute le prix de la chambre entre 4 et 8 euros en moyenne.

    Source: Balkans Courriers.info

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