Extrait d'un récit de visite
La première à m’entreprendre, alors que j’étais assis au salon, sera Kerry. Je l’avais vue assez active déjà au jardin, et ne la trouvais pas mal du tout même si, il est vrai, un petit peu plus enveloppée que je n’ai l’habitude de prendre. Elle s’est assise à mes côtés, petit papotage sans importance sur le fond mais efficace sur la forme : réaction physique de ma part, Kerry dégageant pas mal d’érotisme... Affaire conclue, donc !
A moi, Kerry se présente comme italo-vietnamienne. C’est vrai qu’il y a, en y regardant bien, un soupçon d’Asie dans son visage, dont les yeux.
Session honnête mais sans plus.
– « Ah tu veux jouer ? Alors il va falloir payer », me dit-elle, mi-sérieuse, alors que j’avais envie qu’on prenne contact gentiment, face à face, sans trop se presser. Je n’ai pas relevé et je me suis rapidement couché, à ses ordres, pour l’œuvre de bouche. Celles de Carmen (voir plus bas) et de Sissi (idem) m’ont paru tellement mémorables qu’elles ont effacé de mon souvenir la technique de Kerry. A un moment elle s’est interrompue pour me dire que lorsque je voudrais baiser, je n’avais qu’à le dire. Je l’ai laissé continuer une ou deux minutes puis je lui ai donc dit ce qu’il fallait dire pour baiser.
Kerry s’est alors présentée en levrette, sans que j’aie vraiment eu le choix. Bon, alors j’y vais, paf-paf, jusqu’à délivrance, qui sera assez rapide. Je ne sais pas pourquoi, mais pour une première, je n’avais pas envie de fignoler. Un simple apéritif, en quelque sorte, avant, espérons, de passer à des choses plus consistantes…
Rien d’inoubliable, on aura compris.
En sortant de chez Kerry, j’avais, au total, un goût de trop peu, mais je me suis dit, philosophe : tant mieux, car il eût été bête de sortir complètement rassasié et à plat à 14:30 ou 15:00 qu’il devait être environ. Je gardais donc certainement une voire deux cartouches en magasin, et bien envie de les tirer...