Je m'explique:*
En observant les couples, j'ai souvent l'impression que beaucoup ne savent pas communiquer. On assiste à des dialogues de sourds où chacun défend son bifteck, mais personne arrête la conversation avec calme pour le reprendre avec du recul en ECOUTANT l'autre.
Ma chérie et moi (7 ans de vie commune, pas d'enfant pour elle), on arrivait à ce stade que vous décrivez où l'on se tourne plus souvent le dos que ce qu'on peut se câliner avant de s'endormir.
Comme vous, j'ai assouvi mes pulsions avec des relations tarifées et de l'adultère (sur mon lieu de travail).
Et puis marre de vivre cela, les mensonges, les regrets, les secrets, la traque etc.
On a fini par s'engueuler parce qu'on arrivait à un point de non-retour, on voulait se séparer, encore amoureux, en pleine construction de notre monde social, familial, matériel. Prêts à tout déglinguer.
Juste avant le drame, un dernier élan de lucidité nous a poussé à nous parler CALMEMENT et FRANCHEMENT. Et je lui ai avoué mon infidélité. Ca a été très dur pour tous les deux, mais le dialogue se reconstruisait. J'ai pu lui faire comprendre mes pulsions, besoins, tout comme elle a exprimé ses pensées (elle me reprochait de me détacher des tâches quotidiennes pour vivre une vie d'égoïste patachon). Nous avons ouverts nos coeurs à l'autre. Et là, face à tant de franchise et d'honneteté, nous avons décidé et compris qu'il nous fallait agir aux besoins de l'autre. Nous avons admis que le couple est un vrai travail d'hoticulteur-trice passionné-e, il faut l'entretenir , en prendre soin comme quelque chose de fragile, afin d'en humer pleinement le parfum.*Et c'est ce que nous faisons, gardant au quotidien cela à l'esprit sans se le rabâcher. Et je ne suis plus infidèle, elle m'a pardonné.
Je ne veux pas vous dicter la bonne parole moralisatrice, mais vous confier mon expérience (j'y trouve mon compte) et peut-être quelques pistes.
Bon Amour.