Déjà, je ne comprends pas cette immense différence que tu fais sur la propagation des MST et surtourt du SIDA (la seule qui ne se soigne pas) entre le milieu du porno et celui de l'escorting ?
Il y a plutot des grandes similitudes; à savoir un métier utilisant le sexe comme gagne-pain avec multiplication de partenaires pas forcément choisis sur des aspects sentimentaux, le tout avec le risque du no-capote, et pour la plupart un suivi médical au moins à titre personnel.
Comme tu l'as conseillé, j'ai relu sur le lien l'interview de Liza del Sierra: Cela ne m'a en rien fait réviser mon jugement bien au contraire.
Il s'agit d'une actrice qui à travers cet interview fait le tour du monde de sa connaissance en citant uniquement 2 cas de syphilis (1 aux USA, 1 en Europe) comme résumé de son immense carrière ?
Je cite ses dires :
"Il y a eu le mois dernier un cas de syphilis aux États-Unis qui a paralysé le milieu pendant quelques semaines. Ça a relancé le débat sur une loi obligeant le port du préservatif"
puis
"En Europe en ce moment, on en parle beaucoup moins mais il y a une crise de syphilis aussi. Parce que les acteurs français vont aux États-Unis, comme les Hongrois et les Anglais, et il y a quelqu’un qui l’a ramené. Ça a commencé à Budapest, où ils ont pris les choses en main rapidement puisqu’ils ont eux aussi des agents qui prennent soin de leurs acteurs."
et qui finit par
"En France on a aucun cas pour l’instant mais c’est une maladie dormante. Les acteurs qui ont tourné à Budapest cet été peuvent avoir ramené ça avec eux et personne ne le sait."
Ton modèle référent fortd'une carrière dans plusieurs pays dont les U.S.A. ne site que 2 cas de contamination et ce n'est "que "(à relativiser bien sûr par rapport au SIDA) de la syphilis, puis supute uniquement sur une propabilité de retrouver cela en France, tout en affirmant qu'il n'y a pas de cas connus.
Tout cela ne contredit donc en rien mes propos (ce serait plutot le contraire) à savoir :
"les contaminations sont (à ce jour) très marginales et toujours très médiatisées.
Mais à l'instar de nos escorts, ce n'est pas dans ces milieux que le risque sanitaire est le plus important."
Contrairement à ce que laisse penser ta réplique, je n'ai jamais prôné le no-capote.