Revue jeudi dernier, et c'était tellement bon que j'y suis retourné vendredi.
J'écris cette EV a regret, d'une part par ce que je voudrais la garder pour moi tout seul , d'autre part parce qu'elle part lundi et ne revient que début janvier.
C'est elle qui me reconnait, heureusement : depuis notre dernière rencontre elle a changé, en très bien: plus d'assurance, une nouvelle coiffure, blonde ondulée, qui met en valeur un sourire radieux, et un corps affiné, parfait . Une des plus belles filles du club, et le niveau est relevé.
Son français s'est aussi amélioré, il est devenu très fluide. Elle m'explique qu'elle cible les français et les belges, "plus gentils" que les Allemands et les Orientaux.
Je passerais trois heures avec elle, aussi intenses qu'à ma visite précédente. Sa technique de deep-throat est simplement parfaite , ses gestes sont plus assurés, et elle a gardé cette immense envie de faire du bien à l'autre, par ses paroles, ses gestes, ses caresses, et tout son corps . Pas de chrono, pas d'extra proposé, mais ce n'est même pas la question. C'est simpement, et entièrement, une femme bien.
Nous trouverons le temps de danser le manele en salle, je suis mauvais danseur, elle est un peu empruntée sous les yeux des copines et de centaines de clients, alors un disc-jockey compatissant met un slow roumain, elle se blottit nue contre moi . Je me sens comme un petit copain certain de conclure ce soir - et nous repartirons en chambre pour conclure et re-conclure.
Un grand merci au barman qui mettra de côté ma clé, oubliée en salon lors de la danse.
Le lendemain, j'abrège une réunion d'un gros coup de bluff, grille un radar, traverse une haie d'honneur de femmes en manque d'hommes (non, en fait, en manque de clients). La dernière que j'éconduis sans trop la regarder me secoue le bras et m'appelle par mon prénom en français, oups, pardon Mihaela, reprenons.
Et nous reprenons la partition depuis la première note, adagio et bavardages, moderato et murmures, allegretto et premiers soupirs, allegro, vivace, allegro, moderato, vivace, presto, presto, presto, prestissimo !!! J'applaudis la maîtresse d'orchestre, le coeur battant à tout rompre, nous reprenons nos places sur le lit, bavardons fumons et murmurons et du coup moderato et (bis).
Je sors de chambre complétement enivré, mais je dois retourner au travail, et elle doit reprendre le boulot pour gagner un max avant son départ tout proche.
Je sais où je vais tirer la galette des Rois.