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Discussion : Là où les putains n'existent pas. Arte mardi 06 février

  1. #


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    août 2012
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    Pièce jointe 60494

    Ovidie vient de remporter un Prix pour son documentaire.

    C'est même repris et salué par Mademoizelle.com :

    http://www.madmoizelle.com/documenta...-ovidie-897311

    On commence à voir quelques voix discordantes d'associations féministes, non pas pour revenir sur la Pénalisation des clients, mais sur plus de droits à accorder aux Travailleurs du Sexe . La fondatrice des Glorieuses avait évoqué cela il y a quelques semaines lors d'une audition sur le harcelemement de rue, mais remise en place par une "féministe institutionnelle" qui présidait l'audition.

  2. #


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    juillet 2014
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    Citation Posté par Arnoparis Voir le message
    Bonjour « chez Naomi »,


    Sa réalisatrice, Ovidie se décrit d’ailleurs elle même comme féministe.

    En fait il y a « des feminismes » et non « un féminisme ».

    En effet, l’amalgame est facile.

    Or certains courants du féminisme sont justement ceux qui ont rendu possible la libération des moeurs et ont fait avancer notre société (bon y a encore du boulot, pas vrai? #findupatriarcat? )
    Je suis d'accord avec cela, mais la frange dominante du féminisme actuel est clairement abolitionniste. Effectivement il y a plusieurs types de féminisme mais beaucoup d'entre eux font malheureusement "fausse route" comme l'a très bien montré 'Elisabeth BADINTER.

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  1. #


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    février 2011
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    Par défaut Là où les putains n'existent pas. Arte mardi 06 février

    A ne pas rater ce mardi 6 février sur Arte à 23h30, un documentaire d’Ovidie « Là où les putains n'existent pas” . Dans ce documentaire ,la réalisatrice Ovidie dénonce des dérives dans la lutte contre la prostitution en Suède et révèle la face sombre de la politique de pénalisation des clients
    La tragédie d'Eva-Marree, privée de ses enfants pour prostitution puis tuée par leur père. Dans un réquisitoire convaincant, la réalisatrice Ovidie dénonce les abus de pouvoir commis par un État suédois prétendument protecteur.
    Le 11 juillet 2013, Eva-Marree, alias Jasmine Petite, 27 ans, est tuée par le père de ses deux enfants de trente-deux coups de couteau, dans les bureaux des services sociaux suédois. Ce crime est l'aboutissement d'un cauchemar qui a commencé trois ans plus tôt, après que la jeune femme, ayant quitté son compagnon pour violences conjugales répétées, et ne sachant comment subvenir aux besoins de la famille, a confié à une proche avoir travaillé comme escort-girl. Sur simple dénonciation, Eva-Marree se voit retirer sa fille et son fils, alors âgés de 1 et 2 ans, sans discussion ni enquête préalables, les services sociaux en attribuant la garde exclusive à leur père, un homme dont ils avaient pourtant eux-mêmes diagnostiqué la violence. Après l'échec de plusieurs recours en justice, la jeune femme devient l'un des porte-parole du syndicat suédois des travailleurs du sexe, dénonçant les lois en vigueur et les abus de pouvoir des services sociaux, qui privent les prostitué(e)s de leurs droits élémentaires en prétendant les protéger. Ayant finalement obtenu un droit de visite auprès de ses enfants, puis encore bataillé pour que les services sociaux obligent le père à s'y soumettre, elle est assassinée lors du premier rendez-vous fixé avec ce dernier et leur fils.
    Déni de justice
    Aucune sanction n'est prise au sein du service concerné, même si la directrice en est discrètement mutée. Les parents d'Eva-Marree réclament toujours en vain le droit de voir leurs petits-enfants, dont ils ignorent jusqu'au lieu de placement, alors que le père meurtrier, bien que condamné à une longue peine d'incarcération, conserve son autorité parentale. Car, en Suède, dénoncent les interlocuteurs d'Ovidie (la mère d'Eva-Marree, Zenitha, son avocat, la responsable de son syndicat…), une "putain" ne saurait être une bonne mère. Si, comme cette jeune femme courageuse, qui témoigne dans un entretien d'archives avec une retenue et un charisme remarquables, elle ose refuser le statut de victime et d'irresponsable qu'on lui assigne, elle devient aussi une ennemie de la société. En un réquisitoire convaincant contre un État "providence" dont aucun représentant n'a souhaité s'exprimer, la réalisatrice expose en détail l'hallucinant déni de justice qui a frappé Eva-Marree et ses enfants. Nombre de pays membres de l'Union européenne, dont la France, rappelle-t-elle aussi, ont adopté la législation suédoise criminalisant les clients de prostitué(e)s, l'autre volet selon elle d'une vision puritaine et répressive qui fragilise les travailleurs du sexe tout en affirmant les aider.




    Là où les putains n'existent pas
    arte.tv

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