J'ai tout de même voulu tester, car l'annonce m'avait déjà titillé avant l'éval de dafalgan.
C'est clair que le bled n'est pas discret.
A deux pas d'un arrêt de bus et d'une station-service, y a du passage...
Le bâtiment n'invite pas non plus à l'allégresse : c'est vieillot et ça pue le vieux tabac froid et la pluie séchée.
Mais bon... on ne vient pas pour l'architecture et monter deux étages en apnée, ça reste possible :-)
Mikaela me reçoit.
Comme dafalgan, je pense que les photos ne sont pas d'elle (sauf une, de dos : j'ai reconnu le tatoo) et qu'elle est plutôt roumaine qu'italienne.
La chambre est spartiate : un lit, une armoire branlante, un siège de bar et une table de nuit.
Encore une fois, j'accepte : on vient ici pour autre chose que visiter un show-room de Vastiau-Godeau.
Mais là où ça dérape, c'est au plumard.
Trop rapide, trop agité, trop vite emballé.
J'ai à peine le temps d'arriver que popol se retrouve plastifié et hop et hop.
Bref, 20 minutes sur place, au revoir et merci.
Suis-je déçu ? Oui et non.
Oui, parce que j'aime un minimum d'élégance, de complicité et de "fusion".
Non, parce que je venais avant tout pour me vider et que c'est fait.
Mais je n'y retournerai pas non plus.