Sortie de route
A trop vouloir fréquenter les chemins de traverse, on s'expose au risque de sortie de route, ce qui m'est arrivé aujourd'hui. "Et, logiquement, gravier...", comme disait l'autre.
En cette belle journée du mercredi 23/09/2021, au lieu de faire une promenade de santé dans la nature, j'ai choisi (toujours via JoyClub) d'aller m'encanailler dans un autre club libertin, le "Drüber & Drunter", situé pas trop loin de mon hôtel (40'), à Mönchengladbach.
Je suis arrivé vers 14h, la thèke, très rigoureuse, a vérifié mon inscription, mon pass covid et mon identité, avant de me laisser entrer après avoir empoché 55 €.
J'ai endossé ma tenue de club, récemment acquise (on pourrait faire un récit sur le sujet, également), et suis entré dans l'arêne.
Le club est petit, familial, plutôt sympa et fréquenté par des habitués auxquels j'ai eu bien du mal à m'identifier (sans surprise). A près un rapide tour d'horizon, j'ai constaté que le style de la clientèle allait de l'EHPAD au musée des horreurs. J'y ai d'ailleurs revu le couple de septuagénaires déjà rencontré à 2 reprises en gangbang à Bornheim (ils occupent leur retraite comme ça, quelle santé !). Et ils n'étaient pas les plus âgés. Plus ça va, plus je découvre que la sexualité peut rester très active, très tard dans le troisième âge...
Mais trève de critiques, je n'étais pas à ma place, voilà tout. Pour tenter de compenser le temps et l'argent perdus, j'ai bien tapé dans le buffet, bu un Sekt et un verre de rouge, c'est toujours ça.
La partie de sexe avait pourtant commencé, avec quelques couples ventripotents en action, un lot d'hommes seuls déambulant comme des zombies à la recherche de lambeaux de chair, ou de scènes à mater, comme d'habitude. J'ai aussi beaucoup de mal à m'identifier à eux. Popaul s'était recroquevillé, paniqué... Pas niquer, voilà la seule certitude !
Le temps de boire un café et j'ai décampé moins d'une heure après mon arrivée.
Cette nouvelle déconvenue a achevé de me convaincre que le monde libertin est semé d'embûches pour les hommes seuls. Non seulement il est peuplé de gens de la vraie vie - on y trouve infiniment moins de teens skinny que de "quinquins" (quintaux quinquagéaires) - mais surtout, les mâles célibataires, toujours très surnuméraires (ils paient le prix fort), y sont vus comme des sangsues (ce qui n'est pas faux, dans le fond).
Il faut savoir reconnaître ses erreurs et arrêter la casse. Je suis donc reparti vers le monde qui est le nôtre, celui de la prostitution, à la découverte du club "La Luna", à Moers, ce qui a un peu rattrapé ma journée.