Première visite du FKK Rom le vendredi 8 juillet en continuation de ma découverte des FKKs de la Hesse (cf. mes récits sur le Mainhattan).
Darmstadt Nord
Commencer par une digression fait un peu bizarre mais pourquoi pas : étant logé sur Darmstadt, pour aller au Rom j'ai pris un train régional à partir de la gare Darmstadt Nord. J'y suis déjà passé plusieurs fois de nuit mais jamais de jour, et c'est réellement une vision d'horreur : ce vieux bâtiment défoncé, sans aucun personnel, divers matériels de construction laissés à l'évidence à l'abandon depuis des mois voire des années, avec ces murs de briques recouverts de tags dégueulasses, je me suis cru dans une station de métro new-yorkaise des années 70 et je m'attendais à tout moment à voir débouler un gang sorti de The Warriors !
Installations
Le club est l'assemblage de deux bâtiments à l'origine distinct : un cube qui devait être anciennement un hôtel et une vieille maison bourgeoise. Pour ce qui est de l'hôtel, à la droite de l'accueil vous avez les vestiaires avec un ensemble de douches, directement à la gauche les casiers pour les objets de valeur, et en allant tout droit un escalier permettant de monter aux chambres réparties sur deux étages (toutes les chambres sont sur le même plan, grandes, avec une salle d'eau, que je n'ai pas utilisée ayant fait juste une session basique de 30 minutes, mais pour une ou deux heures cela peut être pratique), plus un couloir permettant d'accéder au bar.
Dans celui-ci vous avez la zone principale de canapés pour les filles, ainsi que le buffet. Choix limité pour la nourriture mais dans l'ensemble j'ai trouvé cela de bonne qualité. Le bar/lounge est étonnement grand, plus grand que le Samya pour vous donner une idée à partir d'un club assez connu. En passant le bar on arrive dans la zone tampon avec la maison, ici vous avez le sauna (un peu trop petit pour mon goût, quand la clientèle est réellement arrivée vers 18h il était souvent plein), le jacuzzi (comme au Mainhattan l'eau n'y était pas assez chaude pour moi) et deux grands lits-canapés.
En continuant on entre dans la maison dont seul le rez-de-chaussée est accessible et est composé de petites salles contenant des canapés et fauteuils pour la relaxation au calme, avec dans la toute dernière la table de massage. La zone de bien-être et les salons de la maison donne sur la zone extérieure de belle taille et un grand nombre de transats (tous doubles) et la piscine, qui est d'une couleur absolument immonde. Il semble que l'eau soit propre mais le fond vert/marron ne donne vraiment pas envie d'y entrer.
Dans l'ensemble j'ai bien apprécié les installations, dans mon esprit, à cause du prix de l'entrée j'avais rapproché ce club de l'Acapulco Gold et je dois dire que le Rom lui est supérieur à tous les niveaux. Sauf …
Les filles
M'attendant à un line-up limité je suis venu un vendredi en optimisant les chances de le voir complet. À mon arrivée, à l'ouverture du club à midi, il y a une seule fille au bar, et pendant les trois heures suivantes cela a péniblement monté à 5 filles. Le plus gros contingent est arrivé sur les coups de 16h et je pense avoir vu l'ensemble vers 18h, pour un total de 15 filles.
Ce qui semble pas mal à première vue pour un petit club, sauf que pratiquement l'intégralité des filles est en clair surpoids, et au moins 5/6 sont simplement obèses. La clientèle étant très rare dans le début de l'après-midi, les filles présentes m'ont sharkés de façon un peu lourde, en comparaison les filles du Mainhattan se restreignent bien plus (faisant partie des meubles au Sharks cela fait longtemps que plus personne ne me sharkent, qui est un des petits avantages d'une fréquentation assidue d'un club).
Je m'attendais aussi à ce que les filles arrivent tard, mais quant à chaque arrivée je voyais le même type de corps à peu de chose près, j'ai commencé vers 16h à penser que j'allais faire chou blanc quand j'aperçois enfin une fille à la limite de mes goûts, mais du mauvais côté de la limite. Bon je décide d'y aller quand même faute de mieux et me voilà avec Andra, roumaine, 1m70, longs cheveux noirs, approchant la trentaine, surpoids bien visible au niveau des fesses et du ventre, joli visage, des gros seins siliconés plutôt bien fait, un tatouage de rose sur l'avant-bras droit et un autre dans le dos dont j'ai eu du mal à deviner le motif car il donne un aspect étrangement délavé, peut-être une Aphrodite sortant de l'eau. Me dit travailler dans ce club depuis deux ans et avoir été précédemment à l'Oase. En chambre très bonne fellation, sexe basique mais bien, un poil trop dirigiste mais écoute quand même les préférences. Social time sympathique avec une fille parlant un bon anglais (meilleur que son allemand me dit-elle). Ne pensant pas revenir dans ce club, redite improbable, en plus de ça même si au Rom je l'ai remarquée immédiatement, dans un club comme le Mainhattan ou le Magnum et a fortiori au Sharks elle serait invisible pour moi, ce qui est la raison que régulièrement quand un ami me demande si telle ou telle est présente ces jours-ci, il faut que je me fasse expliquer qui c'est car si elle n'est pas dans mon type je peux la croiser dix ou cent fois par jour, mon cerveau ne l'enregistre pas.
Le prix d'entrée
Ce club a la particularité d'avoir deux prix d'entrée. Pour 40 euros vous avez l'expérience habituelle d'un FKK, serviette, robe de bain, boissons non alcoolisées et buffet à volonté. Pour 30 vous avez une version avec seulement une serviette et tout le reste est payant, même l'eau ou le remplacement de la serviette ! Même si en théorie ce second tarif vous donne accès au club pour toute la journée en fait il est l'équivalent des tarifs 2 heures de certains clubs. Vous entrez, vous avez le temps de découvrir le line-up, vous montez en chambre pour 30 minutes où 1 heure et fini. Tout autre utilisation de ce tarif n'a aucun sens économiquement.
Je pourrais imaginer revenir dans ce club que j'ai quand même apprécié si j'entends dire que le line-up a connu un coup de jeune, mais quand je vois le récit il y a un an de JasonSho décrivant un club parfaitement identique, je me dis que cela ne sera sûrement pas pour demain. Il ne faut jamais dire jamais.