Discussion : Essen : Metropol Sauna

[winnie96]

Je te reconnais bien là

n ayant rien à baiser se laisser aller à des cim gays… 😳

[Jaeger-Lecoultre]

Super récit !
Justement, nos amis gay ont 7x plus de partenaires. Les règles et approches sont complètement différentes des hétérosexuels, cet été lors de mon périple en clubs libertins certains hétérosexuels ( surtout hommes seuls) n ayant rien à baiser se laisser aller à des cim gays… 😳

[morphallus]

Visite du dimanche 19/09/2021

Ne sachant pas trop à quelles nouvelles coquineries me livrer en ce dimanche, en marge des sorties en FKK classiques, je m'inscris à une rencontre JoyClub qui se tient au Metropol Sauna, à Essen.

Il s'agit d'un sauna gay, mais je suppose que la clientèle masculine ne suffit pas à faire bouillir la marmite, alors un peu de diversification s'impose. Il y a donc des femmes et des couples, et un système de bracelets de couleurs est supposé distinguer ceux qui sont hétéros, bi-curieux ou homos.

Je m'attendais à un truc un peu sordide, mais pas du tout : le club est grand, clean, avec un grand bar au RDC, des espaces de jeux (très sombres) à l'étage et au 2ème sous-sol, et bien sûr un espace wellness bien équipé au 1er sous-sol avec un grand sauna à 86°, un petit à 60°, un petit jacuzzi sympa et un grand espace hammam bizarre, totalement obscur et pas très chaud, qui sent un peu le moisi, on s'attend à voir Gollum surgir de l'ombre à tout instant, je ne m'y suis pas attardé. Par contre, j'ai bien profité du jacuzzi et du sauna, avec cuisson façon homard breton toutes les heures lors des Aufguss (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une sorte de cérémonie lors de laquelle un gars verse de l'eau parfumée sur les pierres, ce qui fait monter en flèche l'humidité, ainsi que la température ressentie, qui devient oppressante, et il brasse cet air brûlant avec une serviette - il faut aimer).

Un détail à signaler : aujourd'hui, ils fêtaient Oktoberfest, donc le fond musical était basé sur une sorte de cacophonie traditionnelle bavaroise, chose horrible à laquelle j'avais déjà eu droit l'an dernier lors de ma visite au Circolo passion, à Innsbrück. Il faut croire que certaines malédictions nous collent à la peau...

Côté sexe, bien sûr, je ne m'attendais pas à des miracles, et il n'y en a pas eu. Parmi les quelques femmes présentes, la majorité était des canons selon les critères paléolithiques, de type Vénus de Willendorf, ou bien des seniors avancées dans le troisième âge (et néanmoins très cochonnes).
Il y en avait tout de même trois assez jeunes et à mon goût, mais qui n'ont pas joué, dont la fameuse SperMaria, que j'ai baisée plusieurs fois à Rheinbach, ainsi qu'à Bornheim le mois dernier et pas plus tard qu'hier (une sainte femme)... Décidément, le monde libertin est petit.

A un moment donné, une vieille était à l'étage, entourée de 6-7 mecs. Dans l'obscurité, je me suis approché, je ne l'ai pas bien vue, elle était très chaude et j'ai pu lui faire un beau cunni avec doigtage. J'aurais même pu la baiser (elle n'attendait que ça), lorsqu'un courageux, qui s'était lancé, a eu une crampe à la jambe (c'est ballot, mais ça arrive) et a dû déclarer forfait. Parmi les branleurs alentour, pas un n'a repris le flambeau. Moi non plus : difficile de me sentir émoustillé, Popaul s'est planqué. Je l'ai vue à la lumière du jour ensuite : un look de directrice d'école à la retraite... j'en ai eu des frissons.

Je suis redescendu boire une bière, tout en me marrant intérieurement de l'incongruité de cette situation : faire un cunni à une mamie dans un club gay, sur fond de cacophonie bavaroise ? Surréaliste. D'autant plus qu'un mec n'a pas arrêté de me coller toute la soirée : canapé, jacuzzi, sauna, étage, sous-sols, il était toujours à proximité. Pas rassurant... Mais c'est fooou, non ?

Je suis reparti vers 20h30, après avoir passé une après-midi pas si désagréable, ma foi. Néanmoins, je ne vois pas ce qui pourrait m'inciter à y revenir.
A moins de passer de l'autre côté du miroir ? Pour pouvoir enfin accéder au Graal du sexe illimité et gratuit, aux partenaires multiples, jeunes et moins jeunes, avenants, séduisants, accueillants, aux corps slim et soignés. Finie, l'inique et écrasante domination du vagin sur le pénis, finies les fortunes dilapidées en Roumanie, finies la discrimination, les frustrations, les errances infructueuses du mâle en rut en quête de femmes... Il suffit de s'identifier à trois lettres :

G-A-Y.