Je suis allé la voir également, mais j'ai certainement bien moins de fantaisie que mes devanciers sur ce fil. La chambre de Daiana est une pharmacie ambulante, avec une tonne de produits divers et variés qu'elle propose ou dont elle se sert d'autorité, des pilules érectiles aux stimulateurs sensoriels en passant par les simples désinfectants, mais dont l'intérêt m'a assez souvent échappé et qui m'ont donné l'impression d'être tombé sur une hypocondriaque du sexe. La panoplie ahurissante de godemichés et d'articles de domination qu'elle possède avait aussi de quoi rendre circonspect le client très normal dans ses désirs que je suis. Mais cela n'est rien en comparaison des goûts, approches et fantasmes que cette Brésilienne a du sexe, et qui font totalement oublier qu'on est dans une session de sexe tarifé : je ne révèle pas de quoi il s'agit, je laisse aux curieux le soin d'aller le découvrir, mais c'est... déroutant.
Sur le plan physique, elle est assez petite, très bien fournie (seins en plastique assez grossiers cependant), très jolie de visage (qu'on ne voit pas dans l'annonce), et parfaitement rodée à tous les vices qui peuvent parcourir le cerveau d'un homme, civilisé ou non. Qui prend contact avec elle le verra dès son message récapitulatif, où elle propose des formes de soumission violente qu'elle encaisse sans rechigner (mais pour des sommes très élevées, afin de réparer ensuite les atteintes esthétiques). Je n'en souhaitais que deux : l'anulingus (qu'elle m'a donné, mais dont j'ai regretté la brièveté et la banalité après les dix minutes de nettoyage et de préparation de l'orifice avec des lotions inconnues) et la possibilité de lui mettre quelques claques (ce qu'elle accepte très bien partout, sauf au visage, qui entre dans la gamme de soumission dure car le blanchiment artificiel de ses dents est fragile, coûte cher et pourrait en pâtir, pas de chance, c'est là que, attiré par les promesses de son annonce, je pensais m'initier aux gestes de domination).
Pour une rencontre, c'est une rencontre. J'ai mesuré la différence entre mes attentes et ses possibilités. Je n'y retournerai donc pas pour une session « grand public », le jeu n'en valant pas la chandelle, mais, si je viens à être tenté par des fantaisies plus singulières, c'est là, sans aucune doute, que je retournerai.