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Discussion : Histoire de la prostitution

  1. #


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    juin 2015
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    La flétrissure (marquage au fer rouge), était une peine appliquée notamment contre les prostituées à certaines périodes du Moyen-Âge et sous l'ancien Régime.

    "La flétrissure est une peine afflictive et infamante, consistant en une marque au fer rouge sur le condamné. Le caractère infamant tient en partie au marquage en place publique. La flétrissure est plus grave que le blâme, l’amende honorable, l’exposition publique et le fouet, mais se situe en dessous de la mutilation, des galères, du bannissement et de la question. Son caractère permanent lui donne un caractère stigmatisant recherché par les juridictions.

    Fleurdelysage

    L'exemple le plus parlant, à ce titre, est celui des prostituées, dont le statut n'a cessé de glisser entre des frontières incertaines, du légal au toléré, du toléré au réprouvé et du réprouvé à l'illégal. Très tôt, au Moyen Âge et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, la répression s'abat sur la prostitution. Poursuivies, condamnées puis marquées, au nom de considérations religieuses, les femmes convaincues de « crime de putanisme » se voient affligées, non seulement d'une pièce de vêtement rayée jaune et rouge en bordure de leur robe, dénotant le déshonneur légal (rayure insultante qui fut, au reste, employée également pour les métiers et conditions considérés comme infamants : acteurs, saltimbanques, bouffons, idiots du village, etc.) mais aussi de flétrissure corporelle.

    En 1485, les filles publiques ont le nez coupé et sont marquées d'un P sur le front, le bras ou la fesse. Leurs maquerelles subissent le même supplice et sont identifiées de la lettre « M » aux mêmes endroits, assortie d'une fleur de lys. Le roi français Charles IX les met hors-la-loi par édit royal : « Que toutes filles de joie et femmes publiques deslogent de nostre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque (…) ».

    À la mutilation s'ajoute l'humiliation publique : sous Louis XIV, filles à soldats et maquerelles sont promenées à travers la ville sur un âne et fustigées publiquement, parfois portant un écriteau dénonçant leur condition en termes rien moins que châtiés (ainsi le cas de Marie-Jeanne Deduyer condamnée à Brest en 1713.

    Marque de propriété

    La marque qui punit et condamne à l'opprobre n'est certes pas l'apanage du pouvoir officiel. Les lois du Milieu sont tout aussi dures à l'égard de celles que les criminels veulent humilier, châtier mais principalement identifier de façon indélébile. Les souteneurs ont fréquemment immatriculé les femmes qu'ils prostituaient du nom de leurs maîtres et ce, dans les bas-fonds de l'Europe entière."

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fl%C3%A9trissure

  2. #


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    juin 2015
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    Histoire et récit mythologique mésopotamien (2600 avant JC - description de l'ancêtre des QR et FKK ) :

    " Enkidu vaincu par une courtisane


    Gilgamesh se sait incapable de vaincre Enkidu aussi longtemps qu'il demeurera dans la nature, sous la protection de sa harde. Il fait donc appel à une courtisane du palais d'Uruk, Lajoyeuse, pour le convaincre de gagner la ville :


    « Enkidu en personne, naturel au désert, broutait en compagnie des gazelles ; en compagnie de sa harde, il s'abreuvait à l'aiguade, et se réglait d'eau en compagnie des bêtes. Lajoyeuse le vit, cet être humain sauvage, ce redoutable gaillard d'en pleine steppe :


    Le voilà ! lui dit le Chasseur. Dénude-toi, Lajoyeuse, découvre-toi le sexe pour qu'il y prenne ta volupté ! et n'aie crainte de l'épuiser ! Lorsqu'il te verra ainsi, il se jettera sur toi : laisse alors choir ton vêtement pour qu'il s'allonge sur toi, et fais-lui, à ce sauvage, ton affaire de femme ! Alors, sa harde, élevée avec lui, lui deviendra hostile, pendant que, de ses mamours, il te cajolera !


    (...) Six jours et sept nuits, Enkidu, excité, fit l'amour à Lajoyeuse !


    (...) La courtisane s'adressa donc à lui, Enkidu :

    Tu es beau, Enkidu ! Tu ressembles à un dieu !

    Pourquoi galoper en la steppe avec les bêtes ? Laisse-moi t'emmener à Uruk, à la sainte demeure, résidence d'Anu et d'Ishtar, à Uruk, où les gaillards sont ceinturés d'écharpes ; où ne cessent de retentir les tambourins, où les filles de joie, beautés irréprochables, lascives, pleines de cris voluptueux, voient les plus hauts personnages quitter leur couche nocturne ! » (note).


    Contre toute attente, Enkidu et Gilgamesh deviendront après cela les meilleurs amis du monde...

    "

    https://www.herodote.net/2600_ans_av_J_C-evenement--26000000.php

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  1. #


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    mai 2008
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    Par défaut Histoire de la prostitution

    Le travail d'un photographe américain, John Ernest Joseph Bellocq, il y a un siècle à Storyville à la Nouvelle-Orléans, dans le red light district.
    Faut-il regretter le passé ? Moi non . Pas seulement pour la plastique de ces dames (autre époque, autre référentiel de beauté féminine) mais pour l'envers du décor que trahissent ces images.
    Sur le site sobadsogood.com.

    Quelques photos :

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