Discussion : C'était le début des années 2000 - une marocaine blonde

[jojo47]

""Reprenant mes esprits après son départ, je me suis dit ”Alain, la vie va être belle si ça commence comme ça !”, ou quelque chose de ce genre…[/QUOTE]""

Jolie cette phrase, elle porte en elle la promesse du temps à venir en étant écrite avec le souvenir du temps passé.

[alani]

La masseuse marocaine

”je peux te faire minette ?” osais-je un jour, alors que j’étais déjà venu plusieurs fois pour jouir de sa séance de massage — avec détente, chez elle, quelque part près de Ménilmontant en ce début des années 2000…

J’avais choisi cette expression un peu désuète, ou pouvant n’être pas forcément de suite comprise de la masseuse, d’origine marocaine, aux cheveux teins en blond, ce qui m’aurait permis un échappatoire en cas de refus ou de regard réprobateur de sa part…

Ses épaules étaient celles d’une nageuse entraînée, les hanches larges et les jambes étonnamment fines par rapport au haut du corps. Ses seins assez généreux, au léger tombant, ornaient son majestueux torse plein de vigueur, sur un petit ventre arrondi au-dessus d’une toison également teinte en blond…

Après une toute première séance sur table (dépliante, étroite) qu’elle avait dressée dans le séjour, je m’étais laissé convaincre d’adopter désormais le futon les fois qui avaient suivi. Bien m’en avait pris, car elle avait vite repéré mes faiblesses (on devine dans quel sens il faut admettre ce terme), et me prodiguait, chaque fois un peu plus que la précédente, des caresses précises, qui s’enchaînaient ou s’intercalaient entre les étapes du massage du dos, des jambes, de la tête, des fesses, et sans oublier les pieds.

Après l'accueil, douche dans la salle de bains, et retour dans le séjour, à présent dans la pénombre : soit quelques bougies, ou bien le volet roulant de la grande baie du salon juste entr'ouvert, laissant passer un peu de la lumière dorée des fin d’après-midis d’été. Je la surprenais parfois en train d’ajuster les Dim-Up noirs que je lui avais offerts, sur sa peau uniformément mate et joliment tannée, un peu déçue de ne pas être tout à fait prête à temps…

C’est pourtant un des plaisirs visuels que nous apprécions, d’observer la mise en place des bas, geste à la fois si technique (symétrie parfaite des deux jambes, couture alignée si c’est le cas) et si séduisant. J’aurai j’espère l’occasion d’en dire un peu plus dans un post à venir…

Pour revenir à ma question, posée timidement et d’un ton mal assuré, elle a répondu sans ciller ”mais bien sûr”, les yeux rieurs et un peu attendris de ma timidité, fixés sur les miens.

Elle jouissait assez vite, avec des halètements rauques, qui annonçaient la conclusion proche, avec un resserrement de ses cuisses sur ma tête si le plaisir était vif et comme soudain, ou bien ses mains posées tendrement sur mes joues ou sur mes cheveux si le plaisir était venu en douceur… Elle m’a expliqué un jour que, dès le début de mes caresses buccales, le ”ton” était donné de l’énergie ou de la douceur du plaisir à venir, suivant la manière dont je m’y étais pris ; j’ai beaucoup appris de sa liberté de ton et d’expression, sans jamais d’écart de langage ou de vulgarité de sa part, ce que je me suis toujours efforcé d’appliquer pour moi-même dans mes ”aventures”, pour mes propres demandes, questions ou commentaires.

Plus avant dans mes séances régulières, je m’étais enhardi une fois à lui proposer d’amener un gode pour la séance suivante, dans l’espoir de lui prodiguer des caresses différentes ; elle a refusé élégamment mais fermement, me précisant qu’un morceau de plastique ne la tentait guère… (faute d’avoir essayé ?)

Cette déception relative ne m’a pas détourné de cette gentille et experte masseuse, de chez qui je repartais chaque fois comblé, la tête pleine d’images, me promettant d'y revenir bien vite…