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Discussion : Kraków [Cracovie]

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    août 2010
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    e venais de passer trois jours à Cracovie pour le travail, du 9 au 11 juin. Chaque journée s'achevait vers 17h30, me laissant quelques heures de liberté avant la nuit. La ville était magnifique, animée, avec ses rues pavées, ses façades colorées, ses touristes flânant autour de la place du marché et du château de Wawel. Mais malgré cette atmosphère vivante, il me fut bien difficile d’aborder qui que ce soit dans les zones touristiques : les gens pressés, les groupes de visiteurs, les couples déjà complices… L'approche n’était pas simple.

    N’étant pas du genre à baisser les bras, j’ai décidé de m’éloigner un peu du centre, explorant les quartiers plus populaires, où les habitants vaquent à leurs occupations du quotidien. C’est dans une petite supérette de quartier que la situation prit un tout autre tournant.

    Je croise quelques jeunes femmes, entre 20 et 30 ans. Mes premières tentatives d’approche sont hésitantes, maladroites sans doute — le mélange d’un anglais hésitant et de quelques mots de polonais mal prononcés n’aide pas. Mais je persévère. La quatrième approche sera la bonne.

    Elle s’appelait Irina. Une belle brune, aux yeux sombres et pétillants, avec un sourire à faire oublier le reste du monde. Elle dégageait à la fois une douceur et une assurance qui m’ont immédiatement séduit. Mon physique n’était sans doute pas celui d’un jeune premier — à 47 ans avec un bon ventre bien installé — mais j’avais pour moi le charme des mots et l’envie sincère de partager un moment agréable.

    Nous avons rapidement engagé la conversation sur un banc public devant la supérette, dans la lumière dorée de cette fin de journée estivale. Nos échanges étaient simples, ponctués de sourires, de petits gestes complices. Irina semblait amusée par mon accent, intriguée par cet étranger en visite, et flattée par mon intérêt sincère. Alors que la conversation devenait plus intime, Irina s’ouvrit peu à peu sur sa vie. Mère célibataire, un enfant à charge, des fins de mois difficiles, un quotidien lourd pour une si jeune femme. Son honnêteté me toucha. Peut-être aussi y avait-il, dans ce mélange de fragilité et de force, quelque chose qui éveillait en moi une envie à la fois protectrice et sensuelle.

    Guidé par un mélange de désir et d’opportunité, j’osai alors formuler une proposition directe, certes peu conventionnelle : « Et si je t’aidais un peu… en échange d’une nuit ensemble ? » Une sorte de contrat tacite, où chacun y trouverait son intérêt.

    À ma grande surprise, Irina ne se braqua pas. Un léger sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Elle réfléchit un instant, puis lâcha :
    — 500 euros.

    Je n’étais pas né de la dernière pluie. Je lui proposai la moitié. Après quelques secondes de réflexion, elle accepta dans un souffle. L’accord était scellé.

    Nous quittâmes le banc en silence, marchant côte à côte jusqu’à son petit appartement, modeste mais propre, dans un quartier discret de la ville. L’excitation montait progressivement. Irina, bien que peu habituée à ce genre d’arrangement, dégageait une sensualité naturelle, bien différente des professionnelles que j’avais pu croiser ailleurs.

    Une fois la porte refermée, les regards se croisèrent. Il n’y eut pas besoin de mots. Elle s’approcha, posa doucement ses mains sur mon torse, et nos lèvres se rencontrèrent avec une impatience retenue. Le contact de sa peau, la douceur de ses gestes, la tendresse mêlée à l’envie... Tout cela rendait l’instant incroyablement excitant.

    Quand elle s’agenouilla devant moi, je découvris une véritable experte en matière de plaisir oral. Chaque geste était délicat, précis, savamment rythmé. Irina savait faire monter le désir jusqu’à la limite, puis redescendre, comme pour prolonger l’extase. Mais plus étonnant encore fut sa propre excitation. Ce n’était pas un simple acte mécanique : son souffle s’accélérait, son corps frémissait, et, lorsque nous passâmes aux choses plus intenses, elle atteignit plusieurs fois l’orgasme, sincère et profond.

    Je n’avais pas simplement acheté un corps cette nuit-là. C’était un moment partagé, où chacun trouva un plaisir inattendu, presque troublant.
    Contre toute attente, je restai chez elle bien plus longtemps que prévu. Le simple accord financier de départ avait cédé la place à quelque chose de plus troublant, de plus sensuel, presque complice. Allongés dans son petit lit, l’ambiance était douce, tamisée par la lumière des réverbères filtrant à travers les rideaux usés.

    Au petit matin, alors que les premiers rayons du soleil caressaient les murs de son appartement, nos corps s’entrelacèrent à nouveau, dans un mélange de tendresse et de passion renouvelée. Irina, toujours aussi entreprenante, monta sur moi avec une assurance naturelle. Son bassin ondulait lentement, prenant le temps de savourer chaque instant. Ses cheveux bruns tombaient en cascade autour de son visage rougi par le plaisir. Elle avait ce regard à la fois fragile et conquérant, celui d’une femme qui, l’espace de quelques heures, reprenait le contrôle de sa féminité.

    Nos respirations s’accéléraient, les gémissements étouffés trahissaient l’intensité de nos sensations partagées. Ce fut long, délicieux, presque hypnotique. Quand enfin l’extase nous emporta ensemble, un long soupir de satisfaction résonna dans la pièce.

    Mais la réalité finit toujours par nous rattraper. Mon séjour touchait à sa fin. La vraie vie, celle que j’avais laissée en France, m’attendait. Je me levai doucement, rassemblai mes affaires, tandis qu’Irina, nue sous les draps, me regardait avec un petit sourire triste.

    — Tu reviendras ? me demanda-t-elle dans un anglais hésitant.

    Je n’eus pas vraiment de réponse à lui offrir. Je me contentai de lui caresser la joue tendrement, puis je franchis la porte, laissant derrière moi le parfum de cette nuit inattendue.

    Sur le chemin du retour, alors que les pavés de Cracovie résonnaient sous mes pas, une étrange sensation m’envahissait. Mélange de plaisir assouvi et de légère mélancolie. Irina resterait sans doute dans un coin de ma mémoire, comme ces rencontres furtives qui marquent sans s’attarder.

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    janvier 2013
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    Quelqu'un est-il déjà allé à l'Olympi Club?

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  1. #


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    octobre 2006
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    Far East of Eden
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    Kraków [Cracovie]

    Terrifiant, j etais prevenu mais la...
    C est vraiment la pologne....

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