Discussion : TOP 200 des pays en fonction du statut légal de la prostitution (du plus au moins répressif)

[pascalmaz]

Le classement va être modifié....En effet, j'ai modifié la grille d'évaluation et en plus, je vais utiliser chatgpt 4o au lieu de la version 3,5 et du wikipedia anglais....J'ai aussi ajouté 5 critères supplémentaires!

Il y aura toujours des débats concernant certains pays mais ce classement sera un peu plus précis que la précédente version....

[pascalmaz]

Après, si vous voulez....Je peux donner l'ensemble des évals (sachant qu'il y en 200!) ou uniquement les évals demandées....Un copier coller va très vite à faire (il faut juste que je respecte les droits d'auteur...)

Par contre, pour l'évaluation n°2 je vais devoir ouvrir un autre fil de discussion....

[pascalmaz]

Je suis en train de réaliser un classement....Avec l'aide de chatGPT sachant que j'ai le dernier mot en cas de désaccord avec l'intelligence artificielle (parfois, il faut un peu le briefer! lol).

Le TOP 200 des pays du plus sévère (1/20) au plus libertarien (19/20)

Voici ma grille d'évaluation (merci chatGPT d'avoir formulé mes voeux!) en fonction des textes de loi de chaque pays étudiés:

1/20 – Répression extrême et systématique
🔴 Caractéristiques :

Criminalisation totale de la prostitution (travailleurs du sexe, clients, proxénètes).
Peines de prison lourdes pour les personnes prostituées.
Peine de mort possible pour la prostitution ou le proxénétisme.
Recours fréquent aux châtiments corporels (fouet, lapidation, exécutions).
Violence policière omniprésente, arrestations arbitraires, corruption généralisée.
Aucune aide aux travailleurs du sexe.
Exemples : Iran, Arabie Saoudite, Corée du Nord.

2/20 – Prohibition stricte avec peines sévères mais sans peine de mort
🟥 Caractéristiques :

Criminalisation totale (personnes prostituées + clients + proxénètes).
Peines de prison possibles pour les personnes prostituées, mais rarement à vie.
Usage fréquent de camps de travail, déportation ou internement.
Répression policière forte avec violences, mais moins systématique qu’un 1/20.
Aucune reconnaissance des droits des travailleurs du sexe.
Exemples : Chine, Russie, Cuba, Émirats Arabes Unis (avec arrestations et expulsions).

3/20 – Prohibition stricte mais avec quelques alternatives à la prison
🟠 Caractéristiques :

Prostitution toujours illégale, mais les peines pour les travailleurs du sexe sont moins sévères (amendes, courtes détentions).
La police cible d’abord les proxénètes et les clients, mais les travailleurs du sexe restent criminalisés.
Possibilité d’éviter la prison via des programmes de réhabilitation obligatoires.
La répression policière reste forte mais plus discrète (peu de peines de prison lourdes).
Exemples : Certains États des USA (hors Nevada), Indonésie, Algérie.

4/20 – Prohibition avec répression ciblée mais tolérance partielle
🟡 Caractéristiques :

Prostitution officiellement interdite, mais dans les faits, les travailleurs du sexe sont moins poursuivis que les clients ou proxénètes.
La police ferme souvent les yeux sur des zones de tolérance informelles.
Programmes d’aide limités mais existants pour aider les travailleurs du sexe.
Répression moins arbitraire, les arrestations visent principalement les réseaux criminels.
Exemples : Maroc, Sénégal (hors zones enregistrées), Thaïlande (prostitution officiellement illégale mais tolérée).
5/20 – Pénalisation très stricte, forte répression des clients et zones de tolérance inexistantes
🔴 Caractéristiques :

Clients lourdement sanctionnés (peines de prison possibles, amendes très élevées).
Surveillance policière accrue, arrestations fréquentes.
Aucune aide sociale ou de réinsertion pour les travailleurs du sexe.
Législation floue pouvant aussi affecter les travailleurs du sexe.
Exemple : Suède (modèle le plus strict).

6/20 – Pénalisation sévère des clients, quelques dispositifs d’aide mais insuffisants
🟥 Caractéristiques :

Clients pénalisés (amendes fréquentes, peines de prison possibles pour récidivistes).
Présence de campagnes de sensibilisation contre la prostitution.
Programmes d’aide pour les travailleurs du sexe, mais sous-financés.
Exemple : Norvège.

7/20 – Pénalisation modérée des clients, aides aux travailleurs du sexe améliorées
🟠 Caractéristiques :

Clients pénalisés, mais l'application des sanctions est moins systématique.
Aides aux travailleurs du sexe en augmentation (logement, reconversion professionnelle).
Moins de stigmatisation policière et sociale envers les travailleurs du sexe.
Exemple : Canada.

8/20 – Pénalisation plus souple des clients, soutien aux travailleurs du sexe plus structuré
🟡 Caractéristiques :

Clients pénalisés mais sanctions surtout symboliques (petites amendes, avertissements).
Nombreuses structures d’aide et de sortie de la prostitution bien établies.
Politique de réduction des risques, avec un accès facilité aux soins et protections.
Exemple : France.

9/20 – Modèle abolitionniste mais avec répression des lieux de prostitution
🟠 Caractéristiques :

La prostitution en elle-même est légale, mais les lieux de travail (bordels, salons) sont interdits.
Aucune protection légale pour les travailleurs du sexe.
Stigmatisation sociale forte, discrimination dans l’accès aux services (santé, justice).
Exemple : Italie.
10/20 – Abolitionnisme avec plus de tolérance pour les lieux de travail
🟡 Caractéristiques :

Prostitution tolérée, mais fortes restrictions sur les proxénètes et clients.
Plus de protections légales pour les travailleurs du sexe, mais encore limitées.
Exemple : Royaume-Uni.

11/20 – Abolitionnisme avec des droits progressifs pour les travailleurs du sexe
🟡 Caractéristiques :

Aucune pénalisation des travailleurs du sexe ni des clients
Certaines formes d’organisation sont tolérées (ex. petites coopératives, travail autonome).
Exemple : Espagne (certaines régions).

12/20 – Abolitionnisme avec de véritables protections légales
🟡 Caractéristiques :

Lieux de prostitution parfois autorisés sous conditions (ex. dérogations locales).
Meilleure reconnaissance sociale des travailleurs du sexe, protections contre la discrimination.
Exemple : Portugal.

13/20 – Légalisation stricte, régulation des lieux et des pratiques mais surveillance policière intense
🟡 Caractéristiques :

Prostitution légale et régulée, mais forte réglementation des lieux de travail (bordels agréés, licences nécessaires).
Surveillance policière active pour garantir le respect des normes (sécurité, hygiène, etc.).
Licences coûteuses pour les travailleurs du sexe, rendant l’accès plus difficile pour certains.
Aides sociales limitées, mais des mesures de protection contre les abus (violence, exploitation).
Exemple : Allemagne.

14/20 – Légalisation et régulation avec plus d'accès à la protection sociale, mais encore des restrictions sévères
🟡 Caractéristiques :

Prostitution légalement réglementée, avec des zones et établissements autorisés.
Protection sociale (accès à la santé, retraite, aide légale) pour les travailleurs du sexe, mais restriction d'accès dans certaines régions.
Législation stricte pour lutter contre le proxénétisme et assurer un contrôle sur les lieux.
Peu de zones de tolérance, réglementation des horaires, vérification d’hygiène régulière.
Exemple : Pays-Bas.

15/20 – Légalisation avec des mesures de santé publique solides, mais certaines restrictions persistent
🟢 Caractéristiques :

Prostitution légalement réglementée dans tout le pays avec des protections sociales solides.
Aides et programmes d’insertion et de réinsertion pour les travailleurs du sexe.
Prévention des maladies et suivi médical réguliers.
Contrôles de qualité sur les conditions de travail, mais toujours certaines zones interdites pour éviter la prolifération de l'industrie.
Exemple : Nouvelle-Zélande.

16/20 – Légalisation totale avec un fort soutien aux travailleurs du sexe, mais encore quelques restrictions sur l’organisation
🟢 Caractéristiques :

Prostitution complètement légale et régulée dans des établissements dédiés ou de manière autonome.
Protection complète des droits des travailleurs du sexe : accès à la santé, au logement, au travail.
Soutien psychologique et aides à la réinsertion disponibles.
Législation souple, mais des contrôles stricts sur les organisations de travail du sexe (p. ex. interdiction de certaines formes de commercialisation ou de syndicat).
Exemple : Australie (certains États).

17/20 – Dépénalisation complète, mais absence de régulation ou de protections solides
🟢 Caractéristiques :

Dépénalisation totale de la prostitution, sans aucune sanction pour les travailleurs du sexe ou les clients.
Pas de criminalisation, mais absence de régulation étatique (pas de protection formelle ni de lois précises sur les conditions de travail).
Les travailleurs du sexe peuvent travailler librement, mais n’ont pas de soutien gouvernemental structuré (pas de programmes de santé ou de réinsertion accessibles à tous).
Exemple : Nouvelle-Zélande (avant la mise en place de régulations).

18/20 – Dépénalisation totale avec des protections et aides mais pas encore de régulation complète
🟢 Caractéristiques :

Prostitution totalement légale et dépénalisée, sans restrictions sur les lieux ou les pratiques.
Programmes de soutien (santé, aide juridique) accessibles pour les travailleurs du sexe.
Des services de santé publique disponibles, mais pas toujours universels.
Peu ou pas de régulation sur l’organisation du travail sexuel, mais des protections sociales en place.
Exemple : Argentine, Luxembourg.

19/20 – Dépénalisation totale avec protections et régulation complètes, mais toujours quelques lacunes dans la mise en œuvre
🟢 Caractéristiques :

Dépénalisation totale et complète, avec des droits et protections pleins pour les travailleurs du sexe.
Accès universel aux soins de santé, soutien juridique, et protection sociale.
Législation claire sur la régulation des conditions de travail (sécurité, hygiène) et des droits des travailleurs.
Législation souple mais très protectrice pour les travailleurs du sexe, tout en laissant un légèrement faible contrôle sur certains secteurs (ex. absence de syndicats nationaux).
Exemple : Allemagne (modèle plus perfectionné par rapport aux premières années de mise en œuvre).

Attention pour répartir les titres dans cette grille d'évaluation, je tiens surtout compte des données du wikipédia anglais et des belles petites cartes continentales d'illustration....Ensuite, pour départager les titres, je vais prendre en compte d'autres critères (sachant qu'en règle générale, ce sera le point de vue des Etats Unis!

1/ il y aura peut être des réajustements à faire si les lois ont changé, si le wikipedia anglais contient des erreurs et évidemment si il y a d'autres sources contradictoires (il y a certains pays où les lois sont flous!)

2/ attention! Je prends surtout en compte le texte et rien que le texte mais parfois, si j'hésite entre 2 notes, je peux prendre en compte son application en temps réel....Et évidemment, même si j'essaye de suivre une certaine logique, il y a toujours un pourcentage de subjectivité!

3/ ce classement pourrait être complêté par d'autres classements qui vont prendre en compte d'autres critères....Car une loi sévère avec du laxisme ou une loi libérale sur le papier avec de la répression "officieuse" peuvent changer la donne sur la répression de facto!

4/ il peut y avoir des cas non prévus dans le tableau d'évaluation ou des particularismes régionaux (comment évaluer des pays comme le Mexique par exemple....)

5/ si il y a 50 pays à égalité (à 4/20 par exemple), le départage sera forcément plus aléatoire!

Vous pouvez toujours faire quelques pronostics...Car le classement est en cours de construction!