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Discussion : Voyeuse autant qu'exhibitionniste

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    mai 2025
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    Par défaut L'imperméable "Colombo"

    Je tiens à remercier "alfraid". Votre gentil commentaire me touche agréablement. Je ne manquerai pas de me renseigner sur l'ouvrage que vous me conseillez.

    L'imperméable - 2

    Mon imperméable "Colombo"

    Ce mardi après-midi de fin septembre est agréable. Une de ces belles journées d'un automne qui commence à peine. Un ciel voilé mais lumineux. C'est un enchantement. Comme tous les mardis après-midi je n'ai pas cours. Avec maman, nous avons notre promenade équestre prévue pour 16 h30. J'ai donc deux heures devant moi. C'est parfait. Il est 13 h30. Je suis dans ma chambre. Je me déshabille. Nue. Je mets mon élégant imperméable. Je chausse mes souliers de ville à légers talons.

    Me voilà dans la voiture. Direction la ville. Il y a vingt cinq kilomètres par la petite départementale déserte. Je roule prudemment malgré tout. Surtout que je suis entrain de me toucher. Depuis ce Week-end, je n'ai qu'une envie. Vivre un de mes fantasmes à la bibliothèque municipale. Une trentaine de minutes. Je gare l'auto dans la ruelle derrière la bibliothèque. Un grand bâtiment dont la rigueur architecturale du dix neuvième siècle impressionne par son apparence monumentale. Les apparences sont trompeuses.

    Il est 14 h15. Je monte l'escalier. C'est la seconde fois que je viens ici nue sous mon imperméable. Une fois encore, les rares personnes que je croise, me donne l'impression de savoir que je suis toute nue sous mon imperméable. J'adore cette sensation où se mêlent honte, gêne, excitation et angoisse. Il y a peu de monde. Je traverse l'espace où sont assis des lecteurs. Je m'engage dans un des longs rayons. De chaque côté des étagères de livres disposés sur deux mètres de hauteur.

    Je suis seule dans celui-ci. A gauche les ouvrages consacrés à la géographie. A droite, ceux consacrés à l'Histoire. Il y a un escabeau de trois marches. Il permet aux personnes de petites tailles d'atteindre les étagères supérieures. J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur un livre en particulier. Par contre je scrute avec attention entre les bouquins. Je discerne parfaitement les allées de chaque côté. Il y a un monsieur seul dans le rayon de droite. Il feuillette un grand album. Photos en noir et blanc.

    Il n'y a personne d'autre dans ce coin de la grande salle. Je suis parfaitement invisible de partout. Je scrute encore une fois les coins entre les murs et le plafond. Aucune caméra de surveillance n'a été installée depuis mardi dernier. C'est parfait. J'ai une main entre les cuisses. Je me masturbe en retenant ma respiration. Tous les sens aux aguets je reste d'une vigilance absolue. Je me touche. Je me suis bien "allumée" dans la voiture, en conduisant. Mes doigts sont trempés. C'est doux.

    J'ai mon petit sac à dos qui est également mon sac à main. En cuir noir. Il contient mon I-phone, un paquet de mouchoirs en papier et des trucs de filles. Ce sac me sert souvent de prétexte. En effet, il me suffit de m'accroupir, de faire semblant de chercher quelque chose à l'intérieur pour pouvoir m'offrir quelques frissons exhibitionnistes. Et, plaisir suprême, dans la discrétion la plus totale. Je me tiens donc prête. Dès que l'inconnu vient dans mon rayon, il aura du "spectacle". Je me mets mentalement en condition.

    J'attends, le souffle court. Je me masturbe. C'est tellement bon. Je me donne des frayeurs en prenant des positions suggestives. Un peu comme si je m'entraînais à ce qui pourrait se passer. Je suis une fille vicieuse. Encore une fois je ris en me demandant comment survivent celles qui ne le sont pas. Elles sont rares. Cette idée m'amuse beaucoup. Un bruit de pas. C'est furtif. Je l'entends à peine. Je regarde dans l'espace entre les livres. C'est le quidam. Je m'accroupis rapidement. Je prends un livre.

    L'escabeau fait écran si quelqu'un devait venir par là. L'inconnu arrive dans le rayon. Je ne sais pas s'il fait attention à moi. Je fais semblant d'être absorbée dans la lecture de mon bouquin sur les Alpes. Je louche au travers des cheveux qui me pendent devant le visage. Mon ventre et mon sexe sont bouillants. J'ai le cœur qui bat la chamade. J'ai peur de chanceler. Je prends soudain conscience de ma douce folie. Dans quoi me suis-je encore fourrée à cause de ma libido débridée ? Mais que c'est bon !

    L'inconnu passe à ma hauteur. Il regarde un peu les livres, à gauche, à droite. J'écarte légèrement mes cuisses. Les pans de mon imperméable s'écartent en même temps. L'homme se retourne. Impossible de ne pas apercevoir mon entrejambes copieusement pileux. C'est ma fierté. Je déteste suivre les modes imbéciles. Celle de l'épilation me révulse. La vision des poils m'a toujours excité. Et tout spécialement les miens que j'admire depuis ma puberté. Une sorte d'auto érotisme inexplicable.

    Je resserre mes cuisses. Je suis morte de honte. Je sais que je suis toute rouge. Des gouttes de sueurs perlent sur mon visage. Heureusement que mes cheveux dissimulent tout ça. Mais quelles merveilleuses sensations. Un feu d'artifice dans mon ventre. Mon sexe va exploser. J'ai envie de recommencer. Je suis obligée de me faire violence. Je me mords la lèvre inférieure. Meilleur moyen de reprendre mes esprits. Le monsieur quitte le rayon. Je me redresse. Je me tiens à l'étagère. Vertige.

    Je file à toute vitesse. Je vais aux toilettes homme. Je m'enferme dans un des quatre cabinets. Mon cœur va exploser dans ma poitrine. Comme après un 100 mètres en courant à toute vitesse. Je me masturbe comme une folle. Vraiment. Je cesse juste avant de jouir. Je m'en vais à toute vitesse. Je croise le monsieur qui me fait un délicieux sourire. Je dévale les escaliers. Dans la voiture, sur toute la route du retour, je revis les émotions vécues. Je me touche. Je n'ai qu'une envie. Recommencer. Encore et encore…

  2. #


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    novembre 2008
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    Depuis le début des récits, je me demande ce que cela va donner dans une vingtaine d'années si les choses évoluaient comme dans mon cas. A savoir aller toujours un peu plus loin afin que le cerveau reçoive sa dose de stimulation ou d'adrénaline.
    Denis Robert a écrit "Le bonheur"... Un livre délicieusement intéressant.

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  1. #


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    Par défaut Voyeuse autant qu'exhibitionniste

    Je me lance

    J'aime écrire. J'ai des tendances exhibitionnistes parfaitement assumées. Toutefois discrète je m'évertue à ne jamais offenser. J'invite le lecteur à découvrir ma présentation. Je propose de publier sur ce forum régulièrement mes souvenirs sous formes de petits récits concis. Je précise que ce sont toujours des histoires vécues. Dans ce premier écrit je raconte comment tout à commencé. Je vous en souhaite bonne lecture.

    De sensuelles émotions

    C'était il y a quelques années. Je suis dans le box de mon cheval. June. Je le brosse soigneusement. Je suis inscrite dans ce club d'équitation depuis quatre ans. C'est un plaisir de venir monter une à deux fois par semaine. Parfois seule. Parfois avec maman. Un des palefreniers, très mignon, exerce sur ma psyché de curieuses émotions. Il est grand, athlétique. Blond avec des yeux bleus qui me font fondre. Je suis timide. Réservée. Donc extrêmement discrète. Bastien est employé depuis quelques années. Cet après-midi il est occupé à remplir de fourrage les mangeoires. Je l'observe à la dérobée. Mon regard se pose sur cette grosse bosse qui déforme son pantalon beige.

    Je ressens comme une décharge électrique. Un courant qui monte le long de ma colonne vertébrale. Je suis secouée d'un spasme. Il y a comme un déclic dans mon esprit. J'ai soudain le désir fou de montrer à ce garçon l'effet qu'il a sur moi. Je suis grande, maigre et je me trouve moche. Je n'ai aucune confiance en moi. Je voudrais que ce palefrenier tellement séduisant me remarque. Toutes sortes d'idées plus folles les unes que les autres me traversent l'esprit. Je porte un pantalon d'écuyère. Aussi moulant qu'un legging. Me voilà envahie d'une pulsion qu'il m'est impossible de réfréner. Je m'accroupis sous le cheval. J'écarte bien les cuisses.

    Cette position m'excite terriblement. D'ailleurs ce que je suis entrain de faire m'excite terriblement. Si seulement ce garçon pouvait regarder par là. Je reste dans cette position équivoque jusqu'aux limite de l'ankylose. Le sexe du cheval balance devant mon visage. C'est la toute première fois de ma vie que j'exprime ma sexualité larvaire hors de ma chambre. Depuis le début c'est dans le secret de ma chambre. Je suis couverte de frissons. Je sens la sueur couler dans mon dos. Entre mes seins minuscules. Il revient par là. Il va passer le râteau dans le box voisin. Juste une grille qui nous sépare. Je reprends ma position. Une position que j'exagère à dessein. Avec une volonté délibérée qui me procure de folles sensations. Je n'ai jamais fait ça. Jamais ressentie ça.

    Cette fois il me voit. Je baisse immédiatement les yeux. Je fais mine d'être concentrée sur le mouvement de ma brosse. Je tremble. Je me sens honteuse quand je remarque qu'il se penche pour mieux voir. C'est certain. Bastien aussi doit être soudain perturbé. Je dois lutter contre toutes mes inhibitions pour garder ma position. Il regarde avec ostentation. Je sais aujourd'hui que ce garçon avait déjà 24 ans. Je ne peux pas écarter davantage. Et toujours le sexe impressionnant de mon cheval qui balance devant mon visage. Il me permet de loucher par de petits regards furtifs. Je ne peux pas encore comprendre ce que tout cela suscite dans la psyché de ce garçon que je crois aussi "innocent" que moi. Je viens de découvrir que ce sentiment de honte me procure les plus délicieuses sensations. J'en frissonne encore ! En fait après une première expérience, on ne fait plus que reproduire dans le but de revivre cette expérience. Encore et encore. Une quête...

    Maman vient me chercher. Pas un seul instant, en entrant dans le box, elle n'imagine ce qui se passe. Le garçon est d'une extrême discrétion. Il détourne son regard, nous tourne le dos. << Tu es toute rouge et tu transpires ! Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es souffrante ? >> me demande maman. Je la rassure. Tout va bien. Je reste silencieuse dans la voiture. Je ne cesse de penser à ce que je viens de vivre. Seule dans ma chambre, après la douche et avant le repas du soir, couchée sur le lit devant le miroir de l'armoire, je me masturbe en me faisant le "film". Je fais défiler dans mon esprit les moments forts. Je viens de découvrir les plaisirs de l'exhibitionnisme.

    À suivre

    Bisou

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