Découvertes réciproques
(où le narrateur apprécie les vacances à la campagne)
Depuis un moment que nous étions isolés dans le fond de la grange, derrière une ancienne armoire normande qui méritait sa réputation de massive, allongés sur un ancien sommier hâtivement recouvert d’un plaid décoloré, mes mains s’enhardissaient à chaque instant vers ses seins, tantôt sur le chemisier, tantôt dessous, par une échancrure rendue plus béante entre deux boutons, car l’un avait opportunément quitté, avec une facilité complice, sa boutonnière.
Je redoutais cependant le moment où elle me demanderait (m’autoriserait ?) à dégrafer son soutien-gorge, car j’étais sûr de patauger, de bégayer du geste en quelque sorte, devant les modèles, si différents les uns des autres, de crochets, boucles et autres accessoires peu adaptés à mes mains déjà tremblantes, qui devaient relâcher d’un coup les trésors de ses seins, que je devinais lourds et rebondis.
Mes quinze ans de citadin n’osaient envisager un mouvement plus précis le long de ses cuisses, pourtant à portée sous les courtes jambes de son short. Mais j’étais assez échauffé pour ressentir un certain vertige, inconnu de moi, et désirer que ces moments ne s’arrêtent pas, tout autant qu’ils amènent à de plus fortes impressions…
Entre deux baisers où nos langues tenaient la première place, elle se redresse soudain et me demande, en chuchotant d’un ton décidé, d’ôter mon short. N’avait-elle pas senti contre elle cette bosse traitresse que je n’arrivais plus à cacher ? Baisser mon short était comme montrer mon état, sans filtre, d’autant plus que je sentais ma queue sur le point de montrer son nez par-dessus la ceinture de mon slip… Et puis, ce n’est pas au garçon plutôt de demander ?
— ”que vas-tu faire?” (à moitié rassuré quand même)
— ”allez, debout et baisse ton short, je te dis ” … en chuchotant, d’un ton plus directif
Carrément, le slip descend avec le short : ”ah ben toi, t’es rapide !”
— ”J’ l’ai pas fait exprès” chuchotais-je à mon tour, ”c’était tout emberlificoté”
Faut dire aussi qu’elle avait aussi tiré sur le bas du short pour m’aider…
— ”il faut que j’te montre quelque chose d’agréable” Du coup, ja me campe fièrement sur mes jambes, face à elle, et à présent que tout lui était visible, cela m’avait curieusement enhardi.
Elle enserre de sa main mon penis fièrement dressé, et l’agite doucement, un peu hésitante il me semblait, sur l’ampleur et la fermeté du mouvement…
Elle observe attentivement : ”tu sens tes couilles se balancer ? tu trouves ça comment ?”
Je me concentre un peu, pour ressentir en moi ce dont elle parle, car son initiative m’avait quelque peu déstabilisé, puis : ”oui maintenant que tu le dis, c’est pas mal du tout !”
”c’est ma grande cousine, qui était là la semaine dernière pour ses vacances, qui m’en a parlé… je n’ai pas tout compris de ce qu’elle m’a raconté, alors tu vois, je voulais voir sur toi !”
”et quoi d’autre ?”
— ”elle m’a aussi raconté que quand elle baise avec son copain, elle sent ses couilles taper sur son petit trou, et ça l’excite”
— ”ah bon ???”
— ”oui, quand il est dessus elle, et qu’elle a les jambes repliées vers le haut”
Avec mon inexpérience, j’ai un peu de mal à figurer la chose, et je n’ai non plus aucun visionnage de films X… (c’était le tout début des années 70), peut-être des photos noir et blanc suggestives, aperçues ici où là entre les pages d’un livre, oubliées par les adultes.
— ”et puis quand ils se mettent autrement, ça tape sur son petit minou, là j’ai pas compris ”… ”elle m’a dit quand elle est à 4 pattes et lui derrière ??? tu vois, toi ?”
— ”ben non, pas vraiment!”
Mais sa main reprend ses mouvements, plus assurés à présent : ”moi, j’ai envie de voir comment ça fait quand ça sort !”
Je ne me plains pas, au contraire, je sens maintenant comme quelque chose qui monte en moi…
— ” bon, et toi, tu baisses aussi ton short ?”
— ”j’peux pas, j’ai une serviette hygiénique, ça a commencé avant-hier”
Résigné après son explication, j’accepte mon infortune toute relative…
— ”ça prend longtemps avant de sortir ?” demande-elle, inquiète
— ”ça dépend des fois…” L’expérience toute récente de la masturbation…
Elle se décide à détacher d’un rapide mouvement son soutien-gorge, sur lequel j’avais déjà une vue plongeante, au trois-quart exposé jusque là ; ses seins rebondis jaillissent, bien blancs et agités de petits tremblements et balancements, en cadence des mouvements de son bras…
Elle ne quitte pas des yeux le bout de ma queue, de plus en plus attentive et concentrée. La vue que j’avais, et les sensations toutes nouvelles de sa main sur moi, ont bien vite eu le dessus sur ma réserve, et je suis bientôt agité de secousses incontrôlables…
— ”houlà, ça part loin !”
Heureusement, mes jets ont juste frôlé son bras, et brillent à présent sur le plaid, en longues trainées rectilignes…
— ”HOU HOU !! FLORENCE, TU ES LÀ” ?
Soudains immobiles, pas un bruit, puis des pas s’éloignent dans la cour
— ”oh là là, j’avais presque oublié, c’est ma grand-mère, je dois l’aider à ranger les meubles du salon, je vais vite la retrouver maintenant” souffle-t’elle
Et reprend, complètement à la manœuvre à présent : ” toi, tu sortiras après avoir remis le plaid dans l’armoire, tu l’essuies, hein ?, tu sors sans bruit surtout, tu tournes à gauche par le chemin par les champs, sans passer par le portail de la cour, et tu rejoins la route un peu plus bas, vers chez toi”
— ”allez, j’y vais, grand-mère m’attend ! je dois lui inventer une histoire pour mon retard” Un petit bisou rapide sur mes lèvres, et la voilà partie…
J’aurais été bien incapable d’aider qui que ce soit cette après-midi là, après cet épisode furtif mais doublement instructif, avec des interrogations restées en suspens comme on le voit… Les réponses ne viendront que plus tard.