j'aurais voulu être le marin...
j'aurais voulu être le marin...
Superbe
Votre expression écrite rend vos récits captivants. Je suis flattée d'avoir été à l'origine de vos inspirations. Je serai dès à présent une fidèle et passionnée lectrice de vos histoires.
Au plaisir de vous lire
Votre obligée
Episode « zéro »
En m’inspirant des récits de Valona, je me suis essayé à imaginer ce que pourrait être une de ses « expériences », ou peut-être l’a t-elle déjà vécue et pas encore narrée ?
Cette histoire remonte à quelques semaines. Mes parents avaient invité quelques amis universitaires pour un dîner le vendredi soir vers 20h30 à la maison. Il faisait un temps assez lourd, orageux.
Dans l’après-midi, j’avais aidé ma mère pour les préparatifs et j’étais montée me reposer dans ma chambre quelques instants. Il ne restait plus que le dessert à finir de préparer, un tiramisu, grande spécialité familiale. C’est alors que ma mère entre dans ma chambre, l'air affairé. "Chérie, il faut que tu ailles faire une petite course en urgence. Il n’y a plus de chocolat en poudre pour napper le dessert."
"D'accord, maman. Je vais y aller tout de suite." répondis-je en soupirant légèrement pour la forme, alors que venait de germer brusquement une folle idée dans mon esprit aventureux.
Je me prépare rapidement, enfilant une jupe courte et un chemisier léger, vêtements choisis avec soin pour ce moment particulier qui s’annonce. Pas de soutien-gorge, c’est prémédité. Je me regarde dans le miroir, me sentant déjà à la fois nerveuse et excitée car je sais que ce que je m'apprête à faire est audacieux, mais c'est justement ce qui me plaît. Je prends mon sac et me dirige vers la porte.
Alors que je sors de la maison, je fais un petit signe amical de la main à ma mère, sentant les battements de mon cœur s’intensifier. Je monte sur mon vélo et me dirige vers le supermarché voisin, les mains crispées sur le guidon.
Je dépose mon vélo près de l'entrée du magasin et prends une profonde inspiration. Suite à l’effort fourni, l'air chaud et moite de la soirée a collé mon chemisier sur ma peau. Je me dirige vers l'entrée du supermarché. Les néons blancs et froids éclairent les allées désertes. Il est tard, et les clients se font rares. Je jette un coup d'œil autour de moi, m'assurant que personne ne me regarde. Mon sac à la main, je feins de faire mes courses tranquillement et je me glisse comme une ombre parmi les produits soigneusement alignés.
Je jette un coup d'œil aux caméras de surveillance, ces yeux électroniques qui ne clignent jamais. Elles sont là, silencieuses et omniprésentes, et vont être les témoins de mon audace.
Comme à chaque fois, l'excitation me gagne, mélange indescriptible de crainte et de désir mêlés.
Je me dirige vers le rayon des produits surgelés. Le froid artificiel me picote la peau provoquant un délicieux frisson. Je jette un coup d'œil autour de moi, m'assurant que personne ne rôde. Mon sac de courses est mon seul accessoire, mon alibi parfait. Je m'arrête et sors mon téléphone pour activer la caméra, le posant discrètement sur une étagère basse, orienté vers moi.
Le contraste entre l'air frais et ma peau brûlante parsemée de gouttelettes de sueur décuple mes sens.
Je m'assure à nouveau que personne ne regarde dans ma direction.
J’ouvre une porte du compartiment des surgelés en faisant semblant de chercher quelque chose sur l'étagère du haut. Je me penche légèrement en avant, sentant le tissu de ma jupe remonter le long de mes cuisses.
Je jette négligemment un petit coup d'œil aux caméras. Elles sont toujours bien là avec leur petit air innocent, imperturbables et impassibles.
Je me redresse et fais un pas en arrière, m'adossant cette fois contre la porte froide du rayon. Je respire profondément pour calmer les battements précipités de mon cœur.
Ma bonne fée adrénaline fait son apparition, mêlée à une appréhension délicieuse. Je soulève légèrement ma jupe, laissant l'air frais m’envahir. Je glisse mes doigts sous l'élastique de ma culotte, hésitante mais déterminée.
Mes doigts tremblants explorent doucement ma toison entretenue jusqu’à effleurer la dentelle de ma culotte entre mes cuisses. Je ferme les yeux un instant, savourant la sensation du contact de cette humidité qui me rappelle à quel point je suis excitée.
D’une main, je baisse ma culotte très lentement, la laissant tomber autour de mes chevilles. Je la pousse délicatement sur le côté avec mon pied, la laissant visible mais discrète. Je me penche à nouveau, cette fois en arrière, en écartant légèrement les jambes. Je sens l'air frais glisser sur ma peau nue jusqu’à s’engouffrer entre mes cuisses, ce qui me fait frissonner de plaisir.
Je me redresse et fais quelques pas, m'assurant que ma jupe est suffisamment relevée pour exposer mon intimité. Je m'arrête devant une caméra, bravant l'objectif avec un peu de honte.
Je sais que quelqu'un, homme ou femme, ou bien peut-être les deux, quelque part, m’observe. Cette pensée augmente mon trouble, mais ajoute aussi à mon excitation.
Je me tourne lentement, offrant une vue complète de mon corps à la caméra, la poitrine bombée, laissant paraître mes tétons sculptés par mon chemisier ajusté. Je me sens comme une actrice sur une scène, jouant un rôle audacieux et interdit. Je passe une main dans mes cheveux, les écartant de mon visage dissimulé derrière mes larges lunettes de soleil que j’ai conservées afin de garantir mon anonymat.
Je veux être vu. Oh ! que oui je veux être vue, mais pas reconnue.
Je ramasse alors ma culotte que je glisse prestement dans mon sac, récupère mon téléphone et je me dirige vers un autre rayon, cette fois près des produits laitiers. Je me positionne, dos à la caméra, légèrement de profil. Je place à nouveau mon téléphone et je m'accroupis en écartant au maximum les jambes, faisant semblant de chercher quelque chose sur l'étagère du bas. Je sens le froid du carrelage à travers le tissu fin de ma jupe prendre possession de mon sexe, et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un léger gémissement.
Je me redresse pour m'adosser contre un montant métallique. Je pose alors mon pied droit sur le premier étage du rayon, écartant au maximum mon entrejambe.
Je lève les yeux effrontément vers la caméra, relevant ma jupe pour dévoiler toute mon intimité, insolente, provocante et totalement impudique. Je me touche, lentement, en regardant autour de moi pour m'assurer que personne n'arrive. Le danger d'être surprise ajoute à mon excitation. La tête posée contre l’étagère du rayon, je ferme les yeux un instant, savourant chaque sensation, chaque fourmillement qui explore mon corps.
Mes doigts écartent mes petites lèvres turgescentes et remontent lentement jusqu’à mon clitoris.
Mon fidèle petit soldat, sentinelle de mon intimité, a déjà répondu « présent !», au garde à vous.
Je le stimule avec douceur, sentant une première vague de plaisir déferler en moi.
Non, pas encore, pas trop vite ! Il faut prolonger cette si agréable parenthèse !
Prenant une grande inspiration, je tente de calmer mon excitation. Je suis désormais trempée. Je sens les battements sourds de mon cœur dans mes tempes, dans mes veines. Mon corps tout entier est tendu, prêt à s’embraser.
Les prémices de l'orgasme s’annoncent, et je dois me mordiller la lèvre pour ne pas crier. Je m’accroche avec une main au montant du rayon au dessus de ma tête afin de ne pas tomber, les jambes toujours largement écartées, ressentant le contraste saisissant du métal glacé contre la chair brûlante de mon dos.
Je reprends mes caresses, cette fois avec un seul doigt, explorant l’entrée de mon vagin tout en augmentant progressivement la pression sur mon clitoris avec la paume de ma main.
C’est alors qu’une sensation irrésistible de grande plénitude envahie mon bas-ventre et je jouis violemment, les jambes tremblantes, le souffle court, déséquilibrée et manquant de tomber sur le sol.
Soudain, j'entends un bruit de pas. Mon cœur s'emballe. Je me rajuste rapidement, baisse ma jupe et me tourne vers l'allée, feignant de chercher un produit. Un homme d'une quarantaine d'années poussant son caddie apparaît au bout de l'allée. Il s'arrête net en me voyant, ses yeux s'attardant sur moi. Il me sourit mais je sens son regard inquisiteur me scanner. Un léger filet de cyprine suinte le long de mes cuisses. A-t-il eu le temps d’apercevoir quelque chose ?
Il n’en laisse toutefois rien paraître, mais s’éloigne, un petit sourire au coin des lèvres...
Je récupère mon téléphone, passe chercher l'ingrédient manquant et me faufile rapidement à travers les rayons jusqu’à la caisse du magasin, accompagnée du regard pressant des caméras.
Je me sens alors à la fois puissante et terriblement vivante. Je sais que je vais revoir ces images plus tard, dans l'intimité de ma chambre, et cette pensée me fait frissonner de plaisir.
Je sors du supermarché, le cœur battant, le corps tremblant, le sourire aux lèvres.
Je récupère mon vélo, prête à rentrer chez moi et à retrouver mes parents et leurs amis, sans qu'ils ne puissent imaginer un seul instant le tsunami indescriptible d’émotions qui m’a submergé à nouveau ce soir.
Serrant mes cuisses à chaque coup de pédale, je prolonge mon plaisir en comprimant en cadence mon sexe endolori.