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Discussion : Voyeuse autant qu'exhibitionniste

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    Épisode 15

    Monsieur Simon - Opus 6

    Ce vendredi après-midi clôt d'une certaine manière cette semaine de vacances de la Toussaint. Il pleut depuis dix heures ce matin. La météo est à présent épouvantable. Fort heureusement j'ai couru vers huit heures lorsque le ciel était encore peu nuageux. Un agréable jogging. J'ai travaillé deux heures à mes révisions, à mes cours. J'aime réserver de belles surprises culinaires à mes parents. Je prépare un gratin d'aubergine et de courgette avec des champignons de Paris. C'est simple, rapide et gouteux. Je lave, je coupe en fines rondelles. Je les place en domino dans le grand plat de terre cuite. Je recouvre d'une copieuse couche de gruyère de Comté. De la chapelure. Au four pendant que je prépare l'assaisonnement d'une salade d'endives. Il est midi trente quand nous savourons de délicieux repas. Ce soir il suffira de réchauffer les restes avec des tomates farcies. J'ai les félicitations de papa et de maman.

    Dans ma chambre, je me prépare. J'aime faire un tour à la bibliothèque municipale puis flâner un peu en ville. M'offrir un chocolat chaud dans un de mes salons de thé préférés. Je termine en général par un petit tour à la FNAC avant de rentrer. Je prépare la paire de jeans, le chemisier et le pull que je vais mettre. En étudiant ma tenue dans le grand miroir de l'armoire, j'ai soudain une idée. Ce miroir m'inspire. Et pas seulement lorsque je l'interroge : << Miroir, suis-je la plus belle ? >>. Il me vient soudain à l'esprit l'idée d'une "canaillerie". Et si je téléphonais à monsieur Simon ? Il serait très certainement très content de me voir. Il serait une compagnie parfaite devant ce bon chocolat chaud. Et puis je pourrais vivre ces émotions qui me font frissonner quand je suis en sa présence. Avec ce temps déplorable inutile d'envisager d'être à l'aise en jupe. C'est bien dommage. L'inspiration me gagnerait.

    Je compose le numéro de ce cher professeur à la retraite. J'appelle toujours avec la fonction "secret d'appel". Je suis soucieuse de préserver mon anonymat. Ma vie privée. Seules deux copines de l'université et Jonathan peuvent me joindre en plus de ma famille, du centre équestre, du club de karaté et de la direction de la Faculté. Monsieur Simon est ravi. Véritablement enchanté. Nous nous fixons rendez-vous pour quatorze heures trente à la bibliothèque. Il n'est que treize heures trente. Je suis habillée. Je noue mon écharpe, j'enfile mon imperméable. Mes bottines. Je dévale les escaliers. Un bisou à maman, à papa. Ils sont tous les deux au salon à trier les photos de leurs croisières en mer cet été. Je rentrerai pour dix huit heures trente. J'insiste pour m'occuper des tomates farcies pour ce soir. Il y a une dizaine de kilomètres sur l'étroite route communale jusqu'à la zone commerciale. Là-bas, sur la gauche, les bâtiments de mon université. Je gare ma voiture sur le parking de la bibliothèque. Je ramène les deux livres empruntés vendredi dernier.

    Il y a peu de monde en cet après-midi pluvieux. C'est les vacances. Je ne vois pas les étudiants habituels. Je traverse la grande salle pour me rendre dans les rayons Histoires et Géographies. Totalement déserts. J'aime me masturber discrètement en cet endroit. Il me suffit de me remémorer les rencontres parfois surprenantes que j'y ai faites. Notamment celle avec monsieur Simon. En regardant distraitement les ouvrages, je me fais quelques films de situations vécues ici. C'est très excitant. Quand je retire mes doigts humides de ma culotte, pour les humer, mon excitation monte encore d'un cran. Penchée en avant pour scruter dans les espaces entre les bouquins je peux surveiller. Le voilà. Dans son manteau noir un peu élimé. Son vieux costume de velours noirs façon "prof de gauche". Alors qu'il se défend pourtant d'éprouver la moindre sympathie pour cette tendance.

    Je me touche. Mon jeans déboutonné. J'ai déjà préparé le scénario de la rencontre de cet après-midi. Je me positionne. Je vais me faire surprendre de dos, un livre léger dans la main gauche, la main droite dans ma culotte. << Bonjour Valona ! >>. Je me retourne en jouant parfaitement l'étonnement. << Bonjour monsieur ! >>. Monsieur Simon n'est peut-être plus vraiment dupe de mes extravagances. Il me demande : << Que peut-il bien y avoir d'excitant dans un ouvrage sur l'Auvergne ? >>. Je pose le livre en souriant sans répondre. Je retire la main de mon pantalon. Debout, je dois le retenir des deux mains. Quand il déboutonne son manteau, je découvre qu'une fois encore son sexe dépasse de sa braguette ouverte. Je baisse les yeux un peu gênée. Là, je ne joue pas. C'est une authentique réaction. << Que diriez-vous d'un petit tour en voiture ? >> demande encore mon interlocuteur. J'hésite vraiment. Surtout avec cette météo. << Comme la dernière fois ! >> rajoute t-il en agitant son sexe dans ma direction. Je m'entends répondre timidement sans oser croiser son regard : << Oui ! >>. Je referme mon jeans.

    Pour n'éveiller aucune curiosité inutile, nous traversons la salle séparément. Je descends le grand escalier. J'ouvre mon parapluie. Je sors du bâtiment. Je fais quelques pas le long de la grille. Monsieur Simon me rejoint. << Venez, ma voiture est sur le parking ! >> dit il. Je ne précise évidemment pas que la mienne s'y trouve également. Nous traversons l'avenue. Je m'installe confortablement sur le siège passager de la Tesla. Monsieur Simon s'assoit au volant. Je jette un furtif regard sur sa braguette. Son sexe toujours apparent. Fripé, laid et pourtant terriblement excitant. Une sorte de limace peu appétissante. Une véritable invitation à la luxure pourtant. Il démarre. Il roule doucement. Nous prenons la direction des faubourg. << Je connais un endroit très inspirant ! >> me confie mon chauffeur. De sa main droite il tient son volant. De sa main gauche il se tripote. Je n'ose pas tourner la tête. Il passe sa main droite sous mes cheveux pour me saisir la nuque. D'une poigne ferme il me force à me pencher entre son ventre et le volant. L'odeur forte de son sexe si près de mes narines. Ça me dégoûte. Ça schlingue, c'est ignoble.

    Pourtant, je n'oppose pas de réelles résistances. Je me retrouve à mâchouiller les peaux fripées de son prépuce. Le gout acide, légèrement vinaigré, puis amer me procure un haut le cœur. Pourtant j'essaie de passer ma langue entre cette peau et le méat. Je titille l'extrémité, juste à l'ouverture du trou. Monsieur Simon commente les rues que nous empruntons. L'excitation me gagne. Je suce à présent franchement. Prise à mon propre jeu. << Vous êtes la jeune fille la plus adorable qu'il m'ait été donné de rencontrer ! >> murmure monsieur Simon. Je cesse. Je me redresse pour demander : << Parce que je fais ça ? >>. Monsieur Simon éclate de rire avant de répondre : << En partie oui ! Mais vous êtes tellement passionnante. Captivante. Et je ne parle pas de votre côté sexy. Votre intelligence attise ma curiosité ! >>. Comme gênée, mais flattée, je retourne à ma fellation. Mes efforts sont rapidement récompensés des premières coulées. Ça me colle dans la bouche. C'est particulièrement épais et gluant aujourd'hui. Pâteux. C'est à la fois si excitant et tellement répugnant. J'en ai des frissons.

    La voiture s'arrête. En déglutissant avec peine je me redresse. C'est un grand bâtiment à l'abandon. Je suis déjà venue rôder ici à plusieurs reprises sur ma bicyclette à la belle saison. Je connais parfaitement les lieux. Nous sortons de l'auto. Je fais semblant de découvrir. Il y a une équipe d'ouvriers autour de grandes grilles ouvertes. Leur présence est rassurante. Nous les saluons pour entrer dans ce grand hangar où, plus jeune, je tournais à vélo en poussant des cris. Ça résonnait très fort et ça m'amusait. Il y a les anciens vestiaires au fond. Sur la droite, les sanitaires, douches et WC. Le carrelage du sol défoncé. Les miroirs cassés. Des cuvettes de toilettes arrachées. Une vision "Urbex" assez déprimante. C'est là que monsieur Simon ouvre son pantalon. Il le descend avec son slip jusqu'à mi cuisses en disant : << Suce ! >>. Sa réaction me choque. Il n'a pas besoin de s'adresser à moi de cette manière. Ça façon de me tutoyer me déplaît. C'est un peu comme si cet homme cassait subitement un jouet. J'ai envie de m'enfuir.

    Il agite son sexe dans ma direction. À l'extérieur nous entendons les voix des ouvriers. Sans doute une perceuse. Je reste debout, les bras ballants. D'être là, dans cette situation me paraît soudain surréaliste. << Suce petite salope ! >> répète t-il. Je me demande si je ne vais pas m'en aller en courant. Je fais quelques pas vers la porte. Il insiste. Je me retourne. Il pisse en rajoutant : << Tu connais ? Tu as déjà goûté ? >>. J'ai un haut le cœur, un profond sentiment de dégoût. Je dis : << Ramenez-moi s'il vous plaît ! >>. Monsieur Simon reste un gentleman. Il cesse, secoue quelques gouttes avant de remonter ses vêtements. Nous retournons à la voiture. Les ouvriers nous observent d'une curieuse manière. Cette fois, je reste bien droite sur mon siège. Prête à sauter de l'auto à chaque feu rouge, à chaque stop. Je m'inquiète pour rien. Monsieur Simon reste silencieux. Ce n'est que lorsqu'il se gare sur le parking qu'il dit : << Si je vous ai froissé, veuillez m'en excuser. Je ne recommencerai jamais ! >>. En sortant de la voiture je réponds : << Vous êtes tout excusé ! >>. J'attends sous mon parapluie qu'il soit parti. Je rejoins ma voiture en m'entourant de toutes les précautions. En roulant, sur le retour, je me touche...

    À bientôt

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    Épisode 14

    Monsieur Simon - Opus 5

    Il est quatorze heures trente quand j'arrive à la bibliothèque municipale. Le vendredi après-midi il n'y a jamais grand monde. Je reconnais une copine étudiante avec un petit groupe de jeunes gens. Je rends mes emprunts de la semaine dernière à la dame de l'accueil. Je traverse la grande salle silencieuse. Quelques autres étudiants, casques sur les oreilles, sont assis à des tables devant leurs ordinateurs. Ambiance studieuse qui me sied parfaitement. J'aime les rayonnages du fond. De longues allées entre les hautes étagères de livres. Je flâne un peu dans la partie où sont proposés les ordinateurs à dispositions des visiteurs. Les bandes dessinées recèlent quelquefois des albums intéressants. J'aime bien Blake et Mortimer. Corto Maltese également.

    Je suis très excitée à l'idée de revoir monsieur Simon. J'ai pourtant longuement hésité toute la semaine. C'est hier, jeudi soir, dans ma chambre, avant de me coucher, que j'ai pris la décision de répondre à son invitation. Je connais cet homme depuis presque deux ans. Son érudition, sa culture générale et ses connaissances littéraires ne me laissent pas indifférente. Même s'il est vieux, qu'il a 65 ans, qu'il est un peu enveloppé, il respire ce charme suranné des "choses" anciennes. Ce sont surtout ses yeux d'un bleu intense et pétillants d'intelligence qui agissent sur ma psyché. Notre première rencontre fut un grand moment. Il m'a surpris une première fois dans un des rayons. Je m'exhibais. Il m'a surpris une seconde fois dans les WC hommes. J'invite mes lecteurs à revenir sur les épisodes précédents pour en saisir toute la substantifique moelle.

    Je me touche. Inutile d'être discrète. Je suis seule dans cette partie de la grande salle. Pas un bruit. Dehors il fait vraiment très froid. Un contraste avec la douce chaleur qui règne ici. Je suis habillée d'une jupe noire, d'un pull noir à col roulé sous mon manteau. Mes bas noirs, mes bottes de cuir noir. Juste mon écharpe de laine crème, assortie à mon béret, apportent un peu de fantaisie à ma vêture volontairement austère. Je suis fébrile car je me suis déjà masturbée un peu dans la voiture en venant ici. Depuis quelques jours je le fais presque tous les soirs en rentrant de l'université. C'est dans le rayonnage des ouvrages consacrés à la géographie. Il y a très rarement des visiteurs dans ce coin en retrait. Au fond de la salle.

    Penchée en avant, scrutant par les espaces vides entre les livres, je vois arriver monsieur Simon. Il porte toujours les mêmes vêtements. Il arrive par là. Je suis soudain morte de peur. Pourtant, dans l'état où je me trouve, je veux encore monter la barre d'un cran. J'aime me fixer des challenges. J'imagine même un lecteur facétieux et rusé caché à mon insu qui m'observerait. C'est évidemment un pur fantasme. Je suis certaine d'être absolument seule dans cette partie reculée. Mais cette pensée m'amuse autant qu'elle me stimule. Je me mets en situation. Je suis accroupie. Je feuillette un ouvrage de géographie. Les cuisses que j'écarte juste ce qu'il faut. Mon cœur bât la chamade. Je le sens s'accélérer dans ma poitrine. Jusqu'à résonner dans mes tempes. Je suis en sueur. Que c'est bon. Que c'est fort.

    C'est ainsi que monsieur Simon me découvre une fois encore. Je fais semblant d'être absorbée dans ma lecture. C'est un remake de la première fois, il y a deux ans. Puis de quelques suivantes. Il m'a surpris exactement dans la même situation, au même endroit. Je sens sa présence se rapprocher. Impression "sourde" et dense. Je lève la tête. << Bonjour mademoiselle. Toujours plongée dans vos passions je vois ! >> dit il à voix basse. Cette allusion dont je devine immédiatement le double sens, conforte la certitude d'avoir fait le bon choix. Monsieur Simon écarte les pans de son vieux manteau. Son sexe pend de sa braguette ouverte. Il a fait la même chose il y a deux ans. Il l'a fait à quelques reprises depuis. Dans un réflexe féminin je resserre mes cuisses. Il dit encore : << Vision mariale ! >>. J'éclate de rire.

    Je fixe ostensiblement l'appendice qui pend de sa braguette. Je le trouve aussi fripé que son propriétaire. Je me souviens l'avoir vu ici mais également dans les toilettes hommes. Ce jour où monsieur Simon m'a surpris pour la seconde fois à me masturber. Je ne fais jamais semblant. C'est trop bon. Souvenirs exquis. Je me redresse : << Bonjour monsieur ! >>. Je suis toujours intimidée en présence de cet homme. Il répond : << Je suis très heureux de vous revoir. Accepteriez-vous de m'accompagner pour une petite promenade en ville. Il y le marché de Noël. Un verre de vin chaud, une gaufre ! >>. Je n'hésite pas car la proposition est alléchante. Monsieur Simon saisit son sexe à la base pour l'agiter vers moi. Il rajoute : << Avec l'option plaisir si le cœur vous en dit ! >>.

    Je reste un peu stupide. Je regarde son sexe tournoyer. << "L'hélicoptère" ! >> lance t-il en m'adressant un clin d'œil vicieux. Je me sens de plus en plus stupide. Que faire devant un tel comportement ? La plupart des filles s'enfuiraient probablement en courant. Je ne suis pas peureuse. Je suis vicieuse mais je dois toujours lutter contre mes inhibitions. Même si un trouble profond m'envahit, je résiste en prenant une longue respiration. Comme réagir à de telles attitudes ? C'est un mystère. Après tout, pourquoi tous ces questionnements ? Que pourrait-il bien m'arriver dans un lieu public. Ma raison reprend rapidement le dessus. Monsieur Simon referme son manteau sans ranger son sexe avec un nouveau clin d'œil. Nous marchons dans la première allée avant d'entrer dans la seconde.

    Cela peut sembler paradoxale mais monsieur Simon est un gentleman. D'un genre particulier certes, mais plein de ces convenances qui font le charme des anciennes générations. Il me propose d'aller m'occuper de mes emprunts seule : << Inutile de susciter des curiosités inutiles. Je vous attends à l'extérieur, près du kiosque ! >>. Je le laisse avec les deux livres choisis. Je peste car il faut attendre à l'accueil. Une fille qui ne sait pas ce qu'elle veut et qui hésite. Du genre chiante, bien emmerdeuse et gourde. Enfin c'est à moi. Pressée, je dévale le grand escalier de l'ancienne ambassade. Monsieur Simon est entre le kiosque et l'entrée du parc de la petite église Saint Jean. Nous marchons rapidement pour quitter les lieux.

    << Ma voiture est dans la rue parallèle, venez ! >> lance t-il avant de rajouter : << Appelez-moi par mon prénom, vous voulez bien ? Je m'appelle Sylvain ! >>. Je reste un peu confuse. Cet homme a l'âge de mes deux grands pères. Intimidée, je dis : << Enchantée, Sylvain ! >>. Je préfère garder l'anonymat de mon joli pseudo "Valona". Il le prononce à plusieurs reprises à voix haute avant de dire : << C'est beau Valona. C'est rare. Ça sent la douceur comme tous les prénoms sans "R" ! >>. Nous arrivons dans la ruelle déserte. La voiture est blanche. Curieusement "dépouillée". Point de chromes, de courbes sensuelles ou encore d'angles agressifs. La Tesla est une voiture très sobre. À l'extérieur comme à l'intérieur.

    << Montez, c'est moins austère à l'intérieur qu'à l'extérieur ! >> fait encore monsieur Simon. Me voilà installée dans le confort d'un siège passager moelleux et profond. Monsieur Simon, installé au volant, m'explique les divers fonctionnements. Sous des apparences forts discrètes cette voiture recèle quantité d'options insoupçonnées. << Un petit tour ? Vous voulez conduire ? >> demande mon chauffeur. Je m'entends répondre : << Non, mais un petit tour n'est pas pour me déplaire ! >>. Monsieur Simon démarre. Silence total. Il ne tarde pas à faire bien chaud dans l'habitacle. Le silence. Il est impossible d'entendre le moteur. Peut-être juste le chuintement des pneus sur l'asphalte. Il y a un léger brouillard qui se lève. Une brume invasive.

    Mon chauffeur roule doucement. Il prend les ruelles les unes après les autres. Il me fait une visite guidée en narrant l'historique des maisons devant lesquelles nous passons. Je me rends compte que les pans de son manteau sont écartés. C'est une érection qu'il me présente là. Son sexe est de petite taille. Surtout si je le compare au "phénomène" que possède Jonathan, mon meilleur ami de l'université. J'exposerai prochainement mon histoire avec ce charmant garçon. Je reviens à la vision du sexe de monsieur Simon. Peut-être une dizaine de centimètres sur trois de diamètre. La forme du gland est suggérée par la peau d'un prépuce qui paraît tout en longueur. C'est insolite. Même si j'éprouve le besoin de détourner la tête, je ne peux m'empêcher de scruter ce sexe. << Il a du vécu vous savez Valona. C'est un fidèle compagnon ! >> lance t-il.

    Un peu stupide je ris aux éclats. Un rire que je trouve aussi ridicule que mon comportement coincé. << Ça vous tente ? >> me demande subitement monsieur Simon. Je reste perplexe. Je regarde ostensiblement ce sexe. Une véritable invitation à y goûter. Je me penche sur ma gauche pour scruter de plus près et avec plus d'attention. Je ne connais vraiment que l'odeur de celui de Jonathan. J'en ai bien humé un troisième cet été durant mes vacances au bord de l'océan. Mais son propriétaire ne m'a pas laissé le loisir d'en apprécier les effluves. Il me l'a mis en bouche bien trop vite. J'en raconte le déroulé dans un autre récit sur ce forum. Là, dans cette voiture, c'est amusant. Monsieur Simon le fait bouger. Jonathan m'a expliqué le principe. Je sais faire bouger mon clitoris de la même façon. Des contractions musculaires.

    Je ne m'y attends pas du tout. Monsieur Simon passe sa dextre chaude sous ma natte. Il saisit ma nuque pour appuyer. Je me retrouve avec sa turgescence en bouche. Ma seconde expérience. C'est le second homme qui a cette attitude. Comme l'inconnu de mes vacances d'aout. Je dois pousser un gloussement stupide car il murmure : << Pas d'inquiétude Valona. Laissez-vous aller, détendez-vous et amusez-vous ! >>. Ces propos réconfortants me rassurent. Je sens monter en moi ces mêmes émotions vécues cet été. Lors de ma toute première fellation à cet inconnu exigeant et démonstratif. Sensations étranges où se mêlent excitations, dégoûts, découvertes, surprises et étonnements. J'ouvre les yeux pour me surprendre de ce gros plan surréaliste.

    C'est ma deuxième fellation. Monsieur Simon roule tranquillement. Il continue à parler Histoire. Pour laisser reposer ma mâchoire, je me redresse toutes les deux trois minutes. Je regarde ce dont parle mon chauffeur. Nous passons devant des bâtisses dont il m'explique l'architecture. Il caresse ma nuque avec tant de douceurs, d'affections que j'en suis émue jusqu'au plus profond de moi-même. Je retourne à ma dégustation. Car c'est de cela dont il s'agit maintenant. Je me découvre à aimer cela un peu plus à chaque fois que j'y retourne. D'abondantes quantités de liquide séminal, visqueuses, qu'il est difficile d'avaler. Je découvre le plaisir intense de me projeter le film d'un de mes fantasmes tout en m'appliquant. Quel "acte" étrange. Il y a un côté "friandise".

    Ces films que je me projette mentalement lors de mes masturbations solitaires. Qu'il est intense dé découvrir que c'est sublime de me les offrir en me livrant à cette fellation. Je perds la notion du temps. Je reste silencieuse. Monsieur Simon s'arrête aux feux rouges, aux Stops. Il commente tout ce qui se passe à l'extérieur de la voiture. À plusieurs reprises il précise : << Vous êtes merveilleuse Valona ! Je vis un des plus exquis moment de mon existence ! >>. Je ris en gloussant. Bêtement. Je tente de déglutir proprement. Ma cavité buccale est soudain inondée. La surprise est telle que du sperme s'écoule partout. Une explosion ! Monsieur Simon en a plein le pantalon. La voiture s'immobilise. << Arrivés au point de départ ! >> lance t-il.

    Nous sommes effectivement de retour dans la ruelle. Il y a de la brume et le crépuscule s'annonce déjà. Monsieur Simon rit aux éclats en découvrant la catastrophe. Son pantalon de velours est maculé de sperme. Un sperme épais et visqueux. Je comprends pourquoi j'avais tant de mal à déglutir. Devant cette vision un profond dégoût provoque un de ces hauts le cœur dont je deviens coutumière. Je ne veux pas vomir dans la voiture. << Alors ? Vos impressions délicieuse enfant ? >> me demande t-il en plongeant son regard dans le mien. Je baisse les yeux, soudain toute gênée, honteuse. << On se revoit vendredi prochain ? >> demande t-il. Je m'entends répondre : << Oui ! >>. Je sors de l'auto comme une voleuse, fuyant l'étreinte qu'il voulait m'imposer de sa bouche tendue...

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    Par défaut Voyeuse autant qu'exhibitionniste

    Je me lance

    J'aime écrire. J'ai des tendances exhibitionnistes parfaitement assumées. Toutefois discrète je m'évertue à ne jamais offenser. J'invite le lecteur à découvrir ma présentation. Je propose de publier sur ce forum régulièrement mes souvenirs sous formes de petits récits concis. Je précise que ce sont toujours des histoires vécues. Dans ce premier écrit je raconte comment tout à commencé. Je vous en souhaite bonne lecture.

    De sensuelles émotions

    C'était il y a quelques années. Je suis dans le box de mon cheval. June. Je le brosse soigneusement. Je suis inscrite dans ce club d'équitation depuis quatre ans. C'est un plaisir de venir monter une à deux fois par semaine. Parfois seule. Parfois avec maman. Un des palefreniers, très mignon, exerce sur ma psyché de curieuses émotions. Il est grand, athlétique. Blond avec des yeux bleus qui me font fondre. Je suis timide. Réservée. Donc extrêmement discrète. Bastien est employé depuis quelques années. Cet après-midi il est occupé à remplir de fourrage les mangeoires. Je l'observe à la dérobée. Mon regard se pose sur cette grosse bosse qui déforme son pantalon beige.

    Je ressens comme une décharge électrique. Un courant qui monte le long de ma colonne vertébrale. Je suis secouée d'un spasme. Il y a comme un déclic dans mon esprit. J'ai soudain le désir fou de montrer à ce garçon l'effet qu'il a sur moi. Je suis grande, maigre et je me trouve moche. Je n'ai aucune confiance en moi. Je voudrais que ce palefrenier tellement séduisant me remarque. Toutes sortes d'idées plus folles les unes que les autres me traversent l'esprit. Je porte un pantalon d'écuyère. Aussi moulant qu'un legging. Me voilà envahie d'une pulsion qu'il m'est impossible de réfréner. Je m'accroupis sous le cheval. J'écarte bien les cuisses.

    Cette position m'excite terriblement. D'ailleurs ce que je suis entrain de faire m'excite terriblement. Si seulement ce garçon pouvait regarder par là. Je reste dans cette position équivoque jusqu'aux limite de l'ankylose. Le sexe du cheval balance devant mon visage. C'est la toute première fois de ma vie que j'exprime ma sexualité larvaire hors de ma chambre. Depuis le début c'est dans le secret de ma chambre. Je suis couverte de frissons. Je sens la sueur couler dans mon dos. Entre mes seins minuscules. Il revient par là. Il va passer le râteau dans le box voisin. Juste une grille qui nous sépare. Je reprends ma position. Une position que j'exagère à dessein. Avec une volonté délibérée qui me procure de folles sensations. Je n'ai jamais fait ça. Jamais ressentie ça.

    Cette fois il me voit. Je baisse immédiatement les yeux. Je fais mine d'être concentrée sur le mouvement de ma brosse. Je tremble. Je me sens honteuse quand je remarque qu'il se penche pour mieux voir. C'est certain. Bastien aussi doit être soudain perturbé. Je dois lutter contre toutes mes inhibitions pour garder ma position. Il regarde avec ostentation. Je sais aujourd'hui que ce garçon avait déjà 24 ans. Je ne peux pas écarter davantage. Et toujours le sexe impressionnant de mon cheval qui balance devant mon visage. Il me permet de loucher par de petits regards furtifs. Je ne peux pas encore comprendre ce que tout cela suscite dans la psyché de ce garçon que je crois aussi "innocent" que moi. Je viens de découvrir que ce sentiment de honte me procure les plus délicieuses sensations. J'en frissonne encore ! En fait après une première expérience, on ne fait plus que reproduire dans le but de revivre cette expérience. Encore et encore. Une quête...

    Maman vient me chercher. Pas un seul instant, en entrant dans le box, elle n'imagine ce qui se passe. Le garçon est d'une extrême discrétion. Il détourne son regard, nous tourne le dos. << Tu es toute rouge et tu transpires ! Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es souffrante ? >> me demande maman. Je la rassure. Tout va bien. Je reste silencieuse dans la voiture. Je ne cesse de penser à ce que je viens de vivre. Seule dans ma chambre, après la douche et avant le repas du soir, couchée sur le lit devant le miroir de l'armoire, je me masturbe en me faisant le "film". Je fais défiler dans mon esprit les moments forts. Je viens de découvrir les plaisirs de l'exhibitionnisme.

    À suivre

    Bisou

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