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Youppie webcam confinement        

Discussion : Voyeuse autant qu'exhibitionniste

  1. #


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    août 2010
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    Par défaut Vision furtive

    Formidable ! Ça c'est du vécu, ou je me trompe sur toute la ligne…

    S'il m'est permis de revenir en métro parisien, fin des années 70, métro Volontaires dans le 15è, en fin de journée.
    Nous sommes plusieurs à descendre à cette station, plutôt vouée au résidentiel, dont une jeune femme qui se trouvait depuis 2 ou 3 stations debout devant moi ; j'avais pu observer ses chaussures à hauts talons, son imper 3/4, qui laissait voir ses jambes galbées et habillées d'un collant à couture ton beige. Couture, mais aussi renforts de ces collants, montant en triangle élancé au-dessus de l'arrière des chaussures (le contrefort en termes techniques, car le talon est… sous le talon du pied précisément, alors que le contrefort est derrière le talon (mais je m'égare…)), pour rejoindre avec élégance la couture.
    J'avais à cette époque suffisamment feuilleté les catalogues des 3S… ou La Red… que recevait régulièrement ma toute jeune épouse, pour remarquer les détails qui révèlent, avec un minimum d'observation, qu'il s'agit de bas et non de collants… Mon regard s'était du coup montré plus insistant sur les fines chevilles et le galbe souligné par la couture des bas, car dans ces années 70, porter des bas n'était pas du tout neutre ou anodin, surtout pour la girl next door qui se trouvait dans ce métro.
    La rame s'arrête en station, la porte s'ouvre et les passagers commencent à descendre, également ma voisine de devant, mais pas avant de tourner rapidement la tête pour m'observer, moi remontant vite le regard vers le sien… Elle savait manifestement que j'avais deviné quels dessous elle portait, c'est difficile à décrire, mais c'était évident qu'elle savait…
    Par décence et pour ne pas la gêner plus avant, elle qui se rendait peut-être à un rendez-vous galant (à 18h30 ?), je suis descendu à mon tour sur le quai en laissant passer quelques personnes devant moi avant de me diriger vers les escaliers de sortie. J'ai sans aucun doute raté un matage en règle si je l'avais suivie de près, mais évité une gifle virtuelle du regard (ou réelle) si j'étais apparu insistant, moi qui suis tellement visuel.
    On dit que les hommes de 1900 étaient troublés et émoustillés d'apercevoir une cheville féminine sous le bas des jupons et des robes corsetées, j'avais un peu compris ce jour-là l'effet du détail des bas furtivement découverts, et du roman que j'avais de suite bâti là-dessus…

    Ce n'est que plusieurs années après que j'ai osé entrer dans une boutique de lingerie, pour offrir à mon épouse un ensemble complet rappelant celui que j'avais imaginé après cette mini-aventure dans le métro …

  2. #


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    mai 2025
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    Par défaut Mon imperméable "Colombo"

    Merci "alani" pour votre témoignage. Je n'ai pas la chance, ni le privilège d'avoir un complice pour immortaliser mes petites "expéditions". J'avoue me filmer ou faire des selfies quelquefois. Mais, évidemment, ce n'est pas toujours possible.

    L'imperméable - 4

    Le vide grenier

    Je flâne longuement entre les allées de ce vide grenier. C'est un peu un marché à la brocante. Il y a là d'invraisemblables vieilleries. Des choses que les gens sortent lors de ces manifestations avec l'espoir, souvent déçu, de s'en débarrasser un jour. Des vêtements. Des meubles. Des bouquins. Des disques vinyles. Des magazines. J'ai même vu une collection de cintres. Des animaux empaillés. Des jouets. Des carte postales anciennes en noir et blanc. Des chaussures. Des luges et mêmes des bicyclettes. Un étalage hétéroclite. Un authentique capharnaüm parfois. Il y a du monde ce dimanche matin. Des familles surtout. Le bruit de la foule est comme l'incessant bourdonnement d'une ruche.

    Je m'arrête quelquefois aux stands proposant de vieux albums de bandes dessinées. De vieux albums photos. De vieux albums vinyles. Tout est forcément passé de mode et n'est plus que le témoignage d'époques révolues. Je m'arrête à celui-ci. Son propriétaire l'a monté en forme de "U". Une longue table au fond, presque contre une palissade. Une table à droite. Une table à gauche. Une incroyable quantité de bandes dessinées et d'albums photos. C'est un vieux barbu aux cheveux longs, style baba cool, qui tient ce rayon. Il bavarde avec un autre vieux chevelu à petites lunettes rondes. Il y a un jeune type qui feuillette un grand livre. Il est de l'autre côté de la table de droite. La "proie" idéale. Mais il y a également ce type, dans son jardin, derrière sa palissade. Une "doublette" ne serait pas pour me déplaire. Surtout que ma libido est taquine aujourd'hui.

    Il y a des caisses en plastique contenant d'autres bouquins posées au sol. Je suis nue sous mon imperméable. Je suis couverte de frissons. Comme à chaque fois, j'ai l'impression que tout le monde s'en doute. Que mon imperméable "Colombo" est transparent. Je prends tout mon courage. Je m'accroupis entre la rangée de caisses contenant les livres et la table derrière moi. Sur mon nez, la large paire de lunettes noires de soleil. Des Ray-Ban "Wayfarer". Mes cheveux pendent en liberté. Mon anonymat ainsi préservé. D'écrire tout cela, de partager ces évènements, me procurent les mêmes émotions qu'en les ayant vécu. Il suffit d'un beau soleil de septembre pour me rendre encore plus courageuse. Je me sens tellement vicieuse ce matin. Il va être dix heures trente. J'ai repéré des magasines pornos discrètement placés sous des collections de cartes postales sépias.

    Devant le miroir de mon armoire, dans ma chambre, j'ai soigneusement étudié les angles que permet mon imperméable. Il est boutonné. La ceinture serre ma taille. Je fais semblant de regarder les ouvrages. Parfois j'en tire un de la caisse. En fait, je louche vers le beau jeune homme solitaire qui a enfin remarqué ma présence. Il était temps. L'ankylose me gagne. Je sens les fourmis me monter dans les jambes. J'écarte légèrement les cuisses. C'est très étudié. Je ne fais jamais n'importe quoi. Je me redresse pour chasser la crampe que je sens arriver. Une petite minute à feuilleter de vieux Tintin. De vieux Alix et cette superbe collection des aventures de Corto Maltese. Sans cesser de loucher vers cette belle "victime" qui bavarde à présent avec le vieux hippie.

    Ce garçon doit avoir 25 ans. Grand. Châtain. Il louche discrètement. Derrière mes verres fumés je l'observe à la dérobée. Ce sont des jeux qui m'excitent agréablement. C'est un coquin. Je m'accroupis à nouveau. Au même endroit. Il soulève une des bandes dessinées qu'il fait mine d'étudier. Seul le haut de sa tête et ses yeux sont visibles. Il mâte à s'en déciller les paupières. J'écarte un peu plus, profitant d'un mouvement parfaitement voulu pour me pencher afin de remettre le livre. Je reste accroupie pour me déplacer derrière une autre caisse. Le jeune homme suit consciencieusement mes mouvements. Mon attitude. J'en rajoute une louche. Opportunité supplémentaire, il y a un miroir sur lequel pendent des colifichets rétros. Des colliers de grosses perles en bois. Je peux surveiller, épier à mon aise. La situation est presque trop parfaite.

    Il est impossible de ne pas découvrir l'absence de tout sous-vêtement sous mon "Colombo". Ma culotte est restée dans la voiture. Le garçon est un rusé voyeur. Il n'en a pas l'air, le petit vicieux. L'angle d'une des caisses est entre mes cuisses que j'écarte encore davantage. Je suis prudente. Il y a du passage. Il va être 11 h. L'affluence ira en grandissant tout au long de la journée. Ces vides greniers sont toujours de grands succès. Je pourrai me toucher tellement c'est bon d'être vue ainsi. Dans ces situations, j'éprouve toujours ce sentiment de honte qui se mêle à une indicible excitation. Je colle mon sexe contre l'angle de la caisse. Mon Dieu que c'est bon. Là-bas, derrière la palissade, un homme me voit faire. Je pourrais me frotter contre l'angle de cette caisse s'il n'y avait l'incessant passage des badauds. C'est une "doublette" réussie. Mon cœur va flancher. Il cogne sous mes seins minuscules.

    Je n'en plus de rester accroupie ainsi. J'ai mal dans les jambes. La crampe s'annonce. Ouf ! Il y a une fille qui vient rejoindre le garçon. Elle lui montre une boîte, qu'elle ouvre. Je sais qu'en ce qui concerne mon beau voyeur s'en est terminé. La fille est belle. Blonde aux cheveux bouclés. Oui, c'est bien terminé. Je me redresse enfin. Le couple s'éloigne. Le jeune homme se retourne une dernière fois. Par contre il y a l'autre type là, dans son jardin. Il reste dissimulé derrière les thuyas. J'appuie mon sexe contre le coin de la table pour revenir aux bandes dessinées. Alix. Le quidam ne sait pas que je l'ai repéré. Il doit avoir la cinquantaine. Deux couples arrivent. Il est temps de quitter l'endroit. Avant de partir, j'attrape un des magasines pornos pour le montrer au vieux barbu. Je demande le prix. Il me regarde comme éberlué en disant : << Je vous le fais à 10 euros ! >>. Je le remercie. Il rajoute : << Vous collectionnez ce genre de choses mademoiselle ? Alors je vous le fais à cinq ! >>

    Je ne réponds plus. Je lui tends le bouquin. Je le laisse, confus et interrogatif. Je contourne le stand pour longer la palissade. L'étroit espace me permet d'avancer sur une trentaine de mètres. Le type du jardin. Il est là, son sexe qu'il agite dans ma direction. C'est furtif. Rapide. Pour bien signifier que je l'ai aperçu, je reviens sur mes pas. Je colle mon visage contre le grillage. Il se cache. Il se montre une nouvelle fois. En se masturbant. Sans prendre de risque. Le vicelard a probablement lui aussi bien étudié la configuration des lieux. Je m'éloigne en gardant la tête tournée vers l'intérieur du jardin. Pour bien signifier mon intérêt. Je reviens une seconde fois. Je sais qu'en affolant ainsi les sens de cet exhibitionniste, je risque de le mettre en situation de danger. Je ne sais pas si, depuis sa cachette, il me voit lever le pouce comme pour le féliciter.

    Impossible de rester plus longtemps derrière ce stand de vieux ustensiles de cuisine. D'ailleurs les deux dames m'observent comme si je m'apprêtais à dérober une casserole. Je m'éloigne en leurs offrant mon sourire "Hollywood". Je suis déjà à marcher vers une éventuelle autre opportunité. J'ai encore une petite heure devant moi. J'ai l'impression d'être couverte de sueur. Ça me picote de partout. J'ai envie de me toucher, là, devant tout le monde. Ce fantasme est devenu récurrent. L'impossibilité de le réaliser un jour, le rend plus obsédant. Je flâne encore un peu. Il y a tant de choses à voir. Peut-être reviendrai-je cet après-midi à bicyclette. En jupette et T-shirt. J'arrive au parking devant la Mairie. Il y a un monsieur qui décharge des caisses d'une camionnette. Je me glisse entre deux autos. Accroupie, je tente de faire pipi en lui offrant mon "show". Impossible d'y arriver. Je file rapidement...

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  1. #


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    Par défaut Voyeuse autant qu'exhibitionniste

    Je me lance

    J'aime écrire. J'ai des tendances exhibitionnistes parfaitement assumées. Toutefois discrète je m'évertue à ne jamais offenser. J'invite le lecteur à découvrir ma présentation. Je propose de publier sur ce forum régulièrement mes souvenirs sous formes de petits récits concis. Je précise que ce sont toujours des histoires vécues. Dans ce premier écrit je raconte comment tout à commencé. Je vous en souhaite bonne lecture.

    De sensuelles émotions

    C'était il y a quelques années. Je suis dans le box de mon cheval. June. Je le brosse soigneusement. Je suis inscrite dans ce club d'équitation depuis quatre ans. C'est un plaisir de venir monter une à deux fois par semaine. Parfois seule. Parfois avec maman. Un des palefreniers, très mignon, exerce sur ma psyché de curieuses émotions. Il est grand, athlétique. Blond avec des yeux bleus qui me font fondre. Je suis timide. Réservée. Donc extrêmement discrète. Bastien est employé depuis quelques années. Cet après-midi il est occupé à remplir de fourrage les mangeoires. Je l'observe à la dérobée. Mon regard se pose sur cette grosse bosse qui déforme son pantalon beige.

    Je ressens comme une décharge électrique. Un courant qui monte le long de ma colonne vertébrale. Je suis secouée d'un spasme. Il y a comme un déclic dans mon esprit. J'ai soudain le désir fou de montrer à ce garçon l'effet qu'il a sur moi. Je suis grande, maigre et je me trouve moche. Je n'ai aucune confiance en moi. Je voudrais que ce palefrenier tellement séduisant me remarque. Toutes sortes d'idées plus folles les unes que les autres me traversent l'esprit. Je porte un pantalon d'écuyère. Aussi moulant qu'un legging. Me voilà envahie d'une pulsion qu'il m'est impossible de réfréner. Je m'accroupis sous le cheval. J'écarte bien les cuisses.

    Cette position m'excite terriblement. D'ailleurs ce que je suis entrain de faire m'excite terriblement. Si seulement ce garçon pouvait regarder par là. Je reste dans cette position équivoque jusqu'aux limite de l'ankylose. Le sexe du cheval balance devant mon visage. C'est la toute première fois de ma vie que j'exprime ma sexualité larvaire hors de ma chambre. Depuis le début c'est dans le secret de ma chambre. Je suis couverte de frissons. Je sens la sueur couler dans mon dos. Entre mes seins minuscules. Il revient par là. Il va passer le râteau dans le box voisin. Juste une grille qui nous sépare. Je reprends ma position. Une position que j'exagère à dessein. Avec une volonté délibérée qui me procure de folles sensations. Je n'ai jamais fait ça. Jamais ressentie ça.

    Cette fois il me voit. Je baisse immédiatement les yeux. Je fais mine d'être concentrée sur le mouvement de ma brosse. Je tremble. Je me sens honteuse quand je remarque qu'il se penche pour mieux voir. C'est certain. Bastien aussi doit être soudain perturbé. Je dois lutter contre toutes mes inhibitions pour garder ma position. Il regarde avec ostentation. Je sais aujourd'hui que ce garçon avait déjà 24 ans. Je ne peux pas écarter davantage. Et toujours le sexe impressionnant de mon cheval qui balance devant mon visage. Il me permet de loucher par de petits regards furtifs. Je ne peux pas encore comprendre ce que tout cela suscite dans la psyché de ce garçon que je crois aussi "innocent" que moi. Je viens de découvrir que ce sentiment de honte me procure les plus délicieuses sensations. J'en frissonne encore ! En fait après une première expérience, on ne fait plus que reproduire dans le but de revivre cette expérience. Encore et encore. Une quête...

    Maman vient me chercher. Pas un seul instant, en entrant dans le box, elle n'imagine ce qui se passe. Le garçon est d'une extrême discrétion. Il détourne son regard, nous tourne le dos. << Tu es toute rouge et tu transpires ! Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es souffrante ? >> me demande maman. Je la rassure. Tout va bien. Je reste silencieuse dans la voiture. Je ne cesse de penser à ce que je viens de vivre. Seule dans ma chambre, après la douche et avant le repas du soir, couchée sur le lit devant le miroir de l'armoire, je me masturbe en me faisant le "film". Je fais défiler dans mon esprit les moments forts. Je viens de découvrir les plaisirs de l'exhibitionnisme.

    À suivre

    Bisou

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