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Discussion : Épisode 0

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    août 2010
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    Emilie decoince par ses collegues.
    je m’appelle Émilie. J’ai 28 ans, et jusqu’à hier soir, ma vie ressemblait à une grille Excel : cases cochées, couleurs pastel, pas une tache d’encre.
    Je suis née un 14 février, jour des amoureux. Ironique. Mes parents n’ont jamais fêté la Saint-Valentin ; ils disaient que c’était « commercial ». Chez nous, on ne criait pas, on ne riait pas fort. On disait « merci », « s’il vous plaît », et « bonne nuit ». J’ai appris très tôt à ranger mes émotions dans des boîtes étiquetées.
    À l’école, j’étais la première de la classe, toujours. Lunettes à 9 ans, appareil dentaire à 11, robe plissée jusqu’aux genoux. Les garçons m’appelaient « la calculatrice ». Je rougissais, puis rentrais lire Madame Bovary sous ma couette. J’imaginais Emma avec ses amants, et mon cœur battait si fort que j’avais peur qu’on l’entende.
    À Sciences Po, j’ai choisi « Gestion de projets culturels » parce que c’était « sérieux ». J’habitais en cité U, chambre 312, 9 m². Je sortais le samedi soir… pour aller à la bibliothèque. Mon amie Claire me racontait ses aventures Tinder. Je l’écoutais, fascinée, terrifiée. « Tu devrais essayer », disait-elle. Je répondais : « Je n’ai pas le temps. »
    Mon premier baiser, c’était à 22 ans, avec Antoine, un étudiant en droit. Il sentait l’eau de Cologne bon marché. Il m’a embrassée dans un couloir, maladroitement. Je suis rentrée, je me suis brossée les dents trois fois, et j’ai pleuré sans savoir pourquoi.
    Mon premier amant, c’était Paul, à 24 ans. Trois mois. Il m’a quittée parce que je « planifiais tout, même les câlins ». Je n’ai pas pleuré. J’ai rangé ses affaires dans une boîte, je l’ai mise dans un placard, et je ne l’ai plus jamais ouverte.
    À 26 ans, j’ai intégré Lumen & Associés. Tailleur beige, chignon serré, peur bleue de mal faire. On m’a confiée aux plannings d’Alexandre et Malik, les deux directeurs créatifs stars. Le premier jour, j’ai corrigé une erreur dans leur budget sans lever la voix. Ils m’ont surnommée « la glaciale ». J’ai souri poliment. Dedans, je tremblais.
    Je vis seule dans un 35 m² près de Bastille. Canapé gris, coussins beiges, livres rangés par couleur. Je cours le dimanche à 7 h pile, j’écoute France Culture, je bois mon thé dans la même tasse bleue depuis cinq ans. Pas de plante. Pas de chat. Personne.
    Le soir, je me couche à 22 h 30, après avoir repassé ma chemise du lendemain. Parfois, je me touche, vite, en silence, sous la couette. Je jouis en mordant l’oreiller. Puis je me lave les mains, je me brosse les dents, et je dors.
    Je n’ai jamais dit « je t’aime ». Je n’ai jamais dormi nue. Je n’ai jamais laissé la lumière allumée en faisant l’amour. Je n’ai jamais fait l’amour à trois.
    Jusqu’à hier.
    Hier, à 19 h 32, j’étais sur le rooftop du Perchoir, robe chemise blanche, escarpins nude, un verre de vin blanc à la main. Alexandre et Malik m’attendaient. Alexandre, costume noir, cravate noire, sourire de requin. Malik, chemise crème, manches retroussées, barbe courte. Ils m’ont dit : « Tu viens avec nous. »
    J’ai failli refuser. J’ai failli dire : « J’ai des rapports à finaliser. » Mais Malik a ajouté : « On a besoin de ton rire. » Et pour la première fois, j’ai eu envie qu’on ait besoin de moi.
    On a parlé boulot. Puis plus du tout. Alexandre m’a raconté Lyon, les déménagements, la solitude. Malik m’a parlé de Dakar, des nuits à danser, de sa grand-mère qui lisait l’avenir dans le marc de café. J’ai bu trois verres. J’ai ri. Vraiment.
    À 22 h, Alexandre a posé sa main sur la mienne.
    « Tu sais pourquoi on t’a invitée ? »
    J’ai secoué la tête.
    « Parce qu’on te voit. Pas juste la chemise repassée. Toi. »
    Malik s’est penché.
    « Et on veut te voir… encore plus. »
    J’ai dégluti.
    « Je… je n’ai jamais… avec deux hommes. Jamais… comme ça. »
    Un silence. Puis Malik, doucement :
    « On ne te demande pas de sauter dans le vide. Juste de marcher avec nous jusqu’au bord. »
    J’ai fini mon verre.
    « D’accord. Mais chez moi. Et à mon rythme. »
    Dans l’appartement, j’ai fermé la porte, allumé une lampe tamisée.
    « Règle numéro un : personne ne me touche tant que je n’ai pas dit oui. »
    Alexandre a hoché la tête. Malik s’est assis sur le canapé, patient.
    J’ai déboutonné ma robe. Lentement. Mes mains tremblaient. Alexandre s’est approché, a posé ses doigts sur les miens.
    « Laisse-moi t’aider. »
    Il a défait chaque bouton. Malik a contourné, a effleuré mes épaules. La robe est tombée. J’avais un soutien-gorge ivoire et une culotte assortie. Je n’avais jamais montré ça à personne.
    Alexandre a embrassé ma clavicule. Malik a dégrafé mon soutien-gorge. Mes seins se sont dressés dans l’air frais. J’ai fermé les yeux.
    « Oui. »
    Ce fut le signal.
    Alexandre m’a soulevée, posée sur le canapé. Malik s’est agenouillé, a écarté mes cuisses. Il a embrassé l’intérieur de mes genoux, remonté lentement. Alexandre a pris un sein dans sa bouche, sucé doucement, puis plus fort. J’ai gémi, surprise par ma propre voix.
    Malik a écarté ma culotte, posé sa langue sur mon clitoris. Lentement. Circulairement. J’ai agrippé les cheveux d’Alexandre. Il m’a embrassée profondément, sa langue dansant avec la mienne.
    J’étais trempée. Malik a glissé un doigt en moi, puis deux. Je me suis cambrée.
    « Attendez… »
    Ils se sont arrêtés net.
    Je me suis redressée, les ai regardés. Les yeux brillants.
    « Je veux… vous voir. »
    Ils se sont déshabillés. Alexandre : torse lisse, abdominaux dessinés. Malik : peau sombre, muscles saillants, tatouage tribal. J’ai tendu la main, effleuré leurs sexes. Je n’avais jamais tenu deux hommes en même temps.
    Je me suis agenouillée. J’ai pris Alexandre en bouche d’abord. Maladroitement. Il a guidé ma tête. Malik, derrière, a caressé mes fesses, glissé un doigt lubrifié entre elles. J’ai tressailli, mais je n’ai pas reculé.
    J’ai alterné. Alexandre, puis Malik. Goût différent. Texture différente. J’apprenais. J’osais.
    Alexandre m’a relevée, m’a fait m’allonger. Il a enfilé un préservatif, m’a pénétrée lentement. Je me suis accrochée à ses épaules. Malik a guidé ma main vers son sexe. Je l’ai caressé en rythme.
    Puis ils ont échangé. Malik en moi, plus épais, plus profond. Alexandre dans ma bouche. J’étais pleine, partout. Je pleurais presque de plaisir.
    Ils m’ont retournée. Mon corps tremblait encore des vagues précédentes, mais une nouvelle faim montait en moi, plus profonde, plus interdite. Alexandre derrière moi, Malik devant. Je me suis mise à quatre pattes sur le canapé, les genoux enfoncés dans les coussins gris, les mains agrippant le dossier. Mon cœur cognait comme un marteau, et je sentais l’air frais caresser ma peau nue, exposée, vulnérable pour la première fois de ma vie.
    Malik était devant, son sexe dur et épais à hauteur de mon visage. Il me caressa les cheveux, doucement, attendant mon signal. « Oui », ai-je murmuré, et il s’est avancé, glissant lentement entre mes lèvres. Je l’ai pris en bouche, suçant avec une avidité que je ne me connaissais pas, ma langue tournant autour de lui tandis que mes mains serraient ses cuisses musclées. Son goût salé, musqué, m’envahissait, et je gémissais autour de lui, les vibrations le faisant grogner.
    Derrière moi, Alexandre s’agenouilla. Je sentis ses mains sur mes hanches, fermes, possessives, écartant légèrement mes fesses. Il n’était pas pressé ; il voulait que je sente chaque instant. D’abord, ses doigts : il en lubrifia un avec du gel qu’il prit sur la table de nuit – j’avais préparé ça, par prudence, même si mon esprit rationnel hurlait encore que c’était fou. Il effleura mon entrée anale, doucement, en cercles lents, me laissant m’habituer à la sensation. J’inspirai sharply, mon corps se tendant instinctivement. « Détends-toi, ma belle », murmura-t-il à mon oreille, sa voix rauque comme un ronronnement. Il embrassa ma nuque, descendit le long de mon dos, mordillant ma peau jusqu’à la courbe de mes reins. Ses lèvres chaudes contrastaient avec le froid du lubrifiant.
    Puis, il pressa la tête de son sexe contre moi. Lentement. Millimètre par millimètre. Je sentis l’étirement, une pression intense, presque douloureuse au début, mais mêlée à une plénitude que je n’avais jamais imaginée. « Respire », dit-il, une main glissant sous moi pour caresser mon clitoris, distrayant la douleur avec des ondes de plaisir. Je haletai autour de Malik, mes lèvres serrées sur lui, et poussai en arrière, l’invitant plus profond. Alexandre grogna, ses hanches avançant enfin, me remplissant complètement. C’était serré, brûlant, comme si mon corps s’ouvrait pour la première fois à quelque chose d’interdit.
    Malik recommença à bouger, entrant et sortant de ma bouche en rythme doux, ses mains dans mes cheveux pour guider sans forcer. Alexandre, derrière, imposa un tempo lent d’abord : des va-et-vient mesurés, profonds, chaque retrait me laissant vide un instant avant de me reprendre. Ses mains malaxaient mes fesses, écartant la chair pour aller plus loin, claquant doucement contre ma peau. Je sentais ses testicules frapper contre mon intimité, et ses doigts, toujours sur mon clitoris, accéléraient, pinçant, frottant en cercles rapides. La double sensation – pleine par derrière, pleine par devant – me faisait tourner la tête. Des larmes coulaient sur mes joues, pas de douleur, mais d’une extase surchargeant tous mes sens.
    Le rythme s’accéléra. Alexandre me pilonna plus fort, ses grognements rauques emplissant la pièce, ses hanches claquant contre moi avec une force contrôlée mais implacable. « Tu es si serrée, Émilie… si parfaite », haleta-t-il, une main remontant pour saisir un sein, pinçant mon téton durci. Malik, synchronisé, baisait ma bouche plus profondément, ses abdominaux se contractant sous mes doigts. J’étais leur centre, leur jouet consentant, et pour la première fois, je me sentais vivante, pas coincée dans une case.
    L’orgasme monta comme une marée, déferlant de mon ventre, irradiant partout. Mes muscles se contractèrent autour d’Alexandre, le serrant si fort qu’il jura. Je jouis en hurlant autour de Malik, mon corps convulsant, trempé de sueur. Malik suivit presque aussitôt, se déversant dans ma bouche avec un cri étouffé – j’avalai, surprise par mon propre audace. Alexandre, sentant mes spasmes, se retira enfin, éjaculant en jets chauds sur mes reins et mes fesses, marquant ma peau comme une possession.
    On s’est effondrés. Moi au milieu. Tremblante. Heureuse.
    « Je… je n’aurais jamais cru… »
    Alexandre a embrassé mon front.
    « Bienvenue de l’autre côté du bord, Émilie. »
    Malik a caressé ma joue.
    « Et ce n’est que le début. »
    Je n’ai pas pensé aux rapports à finaliser. J’ai dormi nue, entre eux, la lumière allumée. Et pour la première fois, j’ai dit « je t’aime » dans ma tête. Peut-être qu’un jour, je le dirai à voix haute.

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    avril 2025
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    Par défaut « Cinquante Nuances de Vodka »

    Je lis avec plaisir les aventures érotiques contées par Vitomimi07, et je n’ai pas su résister à la tentation de « revisiter » son dernier épisode concernant Minah.

    « Cinquante Nuances de Vodka »

    Minah, 25 ans, une métisse malgache si envoûtante que les pigeons de la place Rouge s’arrêtaient en plein vol pour la regarder passer, débarqua avec une valise pleine de rêves, une bouteille de rhum malgache (au cas où) et l’intention secrète de faire fondre la neige russe avec son seul sourire. Avec ses 1m70 de pure dynamite, elle avait des seins aussi fermes que des fruits défendus, et des Coco Fesses aussi rebondies que deux promesses de plaisir sculptées pour le péché. Ses cheveux frisés, noirs comme l’encre d’un contrat diabolique, encadraient un visage si fin qu’on aurait pu le sculpter dans du chocolat. Ses yeux, deux éclats de nuit brillants, cachaient des secrets trop brûlants pour être murmurés. Sa bouche, pyromane, allumait des brasiers, laissant derrière elle des flammes de désir. Sa peau caramel brillait tellement qu’elle éclipsait les réverbères, ce qui énervait profondément les producteurs d’électricité locaux.

    Saint-Pétersbourg, ville si froide qu’on y gelait même les sourires, ne savait pas encore ce qui l’attendait.

    Elle s’installa dans un appartement près de la Nevski Prospekt, où le chauffage fonctionnait à peu près aussi bien qu’un glaçon en plein hiver. Mais Minah, elle, avait son propre système de chauffage interne réglé sur « tropical ».

    Un soir, alors qu’elle cherchait désespérément un endroit où commander un cocktail, elle atterrit dans un bar si discret qu’il aurait fallu une carte au trésor pour le trouver. Et là, ô miracle (ou malédiction, c’est selon), elle aperçut Sweta ! Une Russe sublime qui aurait pu faire fondre un glacier en clignant des yeux. Avec ses 1m82 de grâce slave, ses cheveux blonds platine qui cascadaient à faire pâlir d’envie les mannequins de pub pour shampoing, et ses yeux verts si glacés qu’on aurait dit qu’elle rangeait ses globes oculaires dans le freezer entre deux regards meurtriers, Sweta était l’incarnation parfaite de la « femme fatale qui vous gèle le sang en vous faisant bouillir le reste ».

    Après avoir avalé trois vodkas pures comme de l’eau bénite, Sweta fixa Minah avec un sourire si énigmatique qu’on aurait cru qu’elle savait déjà où Minah cachait son ticket de métro. « Tu veux découvrir un VRAI secret de Saint-Pétersbourg ? » chuchota-t-elle d’une voix si envoûtante qu’elle aurait pu vendre des frigos aux Esquimaux, avant d’ajouter, avec un clin d’œil capable de faire rougir un pingouin : "Accroche-toi, ma belle, ça va chauffer plus vite qu’un samovar en pleine crise de ménopause !"

    Elles sortirent dans la nuit. Sweta entraîna Minah vers un pont désert, où l’éclairage public semblait avoir été conçu par une taupe myope. Sweta se colla alors contre Minah avec la précision d’un aimant, ses doigts glissant sur sa joue comme si elle cherchait un interrupteur secret. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser si électrique que les réverbères clignotèrent de jalousie.

    Minah, dont la retenue habituelle évoquait les pages scellées d’un manuscrit interdit, se transforma soudain en une tornade de désir. Ses mains, habituellement si sages, se mirent à explorer Sweta comme si elle cherchait un trésor enfoui. Sweta, de son côté, gémissait si doucement qu’on aurait cru entendre le ronronnement d’un chat… qui avait avalé un micro.

    Soudain, Sweta déboutonna le chemisier de Minah avec la dextérité d’un pickpocket professionnel, révélant des seins si parfaits qu’on aurait pu les exposer au Louvre (Gare aux vols !). « Brrr, il fait froid », murmura Minah, alors que ses tétons, eux, exprimaient tout le contraire. Sweta, sans se faire prier, se mit à les couvrir de baisers, de mordillements et de caresses expertes en parfaite diplômée de « l’Art du Sein ».

    Minah, emportée par la folie du moment, glissa ses mains sous la jupe de Sweta comme si elle cherchait un code secret nucléaire et découvrit que, décidément, la Russie savait garder ses secrets bien au chaud. Sweta, haletante, guida les doigts de Minah avec la précision d’un chef d’orchestre sous amphétamines, dans une chorégraphie si torride qu’elle aurait fait s’évanouir les juges de Dance avec les Stars. Minah, transformée en virtuose du clavier sensuel, improvisa une symphonie si envoûtante que Sweta hurla comme une diva de l’Opéra de Moscou en pleine crise de nerfs, les notes s’échappant de sa gorge comme des missiles. Puis, avec une élégance digne d’une ballerine du Bolchoï, Sweta s’agenouilla devant Minah, ses lèvres entamant une expédition polaire vers des lèvres inexplorées. Sa langue se perdait dans des explorations voraces, éveillant les zones intimes avec une faim débridée. Minah laissait échapper des gémissements rauques, étouffés, entrelacés aux souffles courts et haletants, tandis que leurs corps fusionnaient dans une danse sauvage.

    Ce qui suivit fut un tel feu d’artifice que les aurores boréales, par jalousie, décidèrent de faire une pause. Minah, agrippée aux cheveux de Sweta comme à une bouée de sauvetage, explosa en un orgasme si puissant que les vitres des palais baroques en tremblèrent.

    Sweta se redressa, les lèvres brillantes comme si elle venait de croquer un abricot juteux, et murmura : « La Russie, c’est comme un four à micro-ondes… ça réchauffe vite les passions. » Minah, encore secouée comme un cocktail dans un shaker géant, ne put qu’acquiescer, avec un sourire si large qu’il aurait pu servir de pont sur la Volga.

    Autour d’elles, la ville continuait de dormir, ignorante du fait que, dans le souffle de leurs soupirs, le rideau de fer s’était mué en rideau de luxure.

    Le lendemain, Sweta proposa à Minah une soirée « privée » dans une datcha si luxueuse qu’elle faisait passer Versailles pour un studio étudiant. « Ce sera intense, » annonça-t-elle avec un sourire si espiègle qu’on aurait cru qu’elle venait de voler la couronne des Romanov. « Ce soir tu vas les envoûter. »
    Minah, encore groggy de la nuit précédente — ses cuisses lui criaient qu’elle venait de réveiller des muscles insoupçonnés — accepta avec l’enthousiasme d’une exploratrice prête à escalader l’Everest… en talons aiguilles, une bouteille de champagne à la main.

    Minah enfila une robe noire si moulante qu’elle semblait peinte sur ses fesses rebondies – un chef-d’œuvre de couture qui aurait fait pleurer un tailleur de Savile Row. Sweta, de son côté, opta pour une robe verte émeraude si lumineuse qu’elle aurait pu guider un avion en plein brouillard. « Avec un look pareil, même l’Ours du Kremlin abandonnerait sa bière pour faire la chenille » plaisanta Minah, impressionnée.

    En arrivant, Minah crut avoir atterri dans un palais de Mille et Une Nuits revisité par des oligarques russes. Lustres en cristal, tapis persans, et musique classique douce. Une douzaine d’hommes, la cinquantaine bedonnante et le portefeuille bien garni, trônaient comme des statues de Lénine un jour de grand soleil. Leurs ventres proéminents témoignaient des années de caviar et de vodka, et leurs regards détaillaient Minah et Sweta comme des collectionneurs devant un Picasso.

    Dès leur entrée, la pièce se mit à vibrer comme un jukebox en transe dans un karaoké de météorites en furie. Les regards des hommes glissaient sur les courbes de Minah comme des limaces sur une feuille de salade. « On dirait que je suis le buffet à volonté, » songea-t-elle, tandis que Sweta, aussi à l’aise qu’un requin dans un aquarium, leur offrait un sourire à faire fondre un iceberg.

    Viktor, un magnat de l’immobilier au ventre si rond qu’on aurait pu y installer une table de ping-pong, s’approcha de Sweta avec la grâce d’un ours polaire en patins à glace. « Un verre, ma chère ? » proposa-t-il, l’œil aussi brillant que ses boutons de manchette en diamant. Pendant ce temps, Alexei, un entrepreneur aux cheveux grisonnants et à l’assurance d’un roi, se colla à Minah comme un sparadrap. « Tu es une vision, » murmura-t-il en caressant sa taille, « et ces fesses… elles devraient être déclarées patrimoine mondial. »

    Sweta et Minah, adossées près de la cheminée, formaient un duo si explosif qu’on aurait cru voir deux bombes à retardement en robe du soir. « Regarde-les, ils bavent déjà comme des saint-bernard, » chuchota Sweta en effleurant la clavicule de Minah. « Et dire qu’on n’a même pas encore sorti l’artillerie lourde. » Minah, un peu nerveuse mais de plus en plus excitée, sentit ses tétons durcir comme des clous – ce qui n’échappa pas à l’œil exercé d’Alexei.

    La musique changea soudain de rythme, passant de Chopin à quelque chose qui ressemblait étrangement à la bande-son d’un film porno des années 70. Sweta, un sourire si vicieux qu’il aurait fait renier Dieu à un pope en pleine messe, s’agenouilla avec la grâce d’une impératrice devant Viktor, dont le sexe – épais comme un tronc de pin de Taïga et veiné comme une carte routière de Sibérie – semblait attendre son heure de gloire.
    « Bon appétit, les gars, » aurait-elle pu dire, si elle n’avait pas été trop occupée à jouer de la flûte…

    Minah, emportée par l’ambiance (et un peu par la vodka), se retrouva à genoux devant Alexei, dont le pénis qui se dressait fier comme un mât de navire tsariste, semblait dire : « Alors, on ose ou on n’ose pas ? » Minah osa. Elle commença par des baisers légers, comme une abeille butinant une fleur, puis passa aux choses sérieuses, alternant succions, caresses et regards en coin vers Sweta, qui, elle, jonglait avec deux phallus comme une chef étoilée avec ses couteaux.

    Ivan, un type dont le sexe courbé ressemblait à une banane un peu trop mûre, s’approcha à son tour. « À mon tour, la belle, » grogna-t-il, comme si Minah était une recrue dans un régiment de plaisir. Minah, désormais aussi à l’aise qu’une reine sur son trône (ou qu’une strip-teaseuse sur un pole), alterna entre Alexei et Ivan, leurs gémissements formant une symphonie aussi harmonieuse qu’un orchestre de rhinocéros en rut.

    La soirée était loin d’être terminée, mais une chose était sûre : entre les ventres qui tremblaient, les sexes qui bandaient et les regards qui en disaient long, la datcha allait devenir le théâtre d’une nuit aussi mémorable qu’un feu d’artifice… dans une usine de pétards.

    Sweta, cambrée comme une championne du « limbo érotique », accueillait Viktor par-derrière avec des mouvements si lents et si profonds qu’on aurait juré qu’il cherchait du pétrole. « Plus fort ! » aurait-elle pu lancer, si sa bouche n’avait pas été occupée à offrir une fellation si experte à un autre oligarque que celui-ci en oubliait jusqu’au numéro de son compte en Suisse.

    Pendant ce temps, Minah, soulevée par Alexei comme une poupée de chiffon gonflée à l’adrénaline et à la luxure, enroulait ses jambes autour de sa taille avec la grâce d’une gymnaste olympique en pleine finale… et la détermination d’une tigresse affamée. Le sexe d’Alexei dur comme l’acier d’un char T-34, la pénétrait avec la régularité d’un métronome enragé, chaque coup de reins, un coup de marteau sur l’enclume de son plaisir.
    Un troisième larron, un sourire en coin et des doigts aussi habiles que ceux d’un voleur de bijoux, explorait ses rondeurs avec une précision chirurgicale, tandis que Minah, prise entre le pilon d’Alexei et les caresses expertes de l’inconnu, se sentait fondre comme un morceau de graisse fondante dans un chaudron de soupe fumante. « Putain… si c’est ça, le paradis, je veux bien mourir en péché mortel », pensa-t-elle, tandis que son corps, secoué de spasmes, répondait à chaque assaut par un cri, un frisson, une supplication.

    Et quand l’orgasme la percuta, ce fut comme si la foudre avait décidé de faire du pole dance sur son épine dorsale : ses ongles griffèrent le dos d’Alexei comme des serres de harpie en transe, ses cuisses se refermèrent sur lui avec la force d’un piège à loups forgé dans l’Oural, et de ses lèvres jaillit un cri — non, une incantation sauvage — mi-chant cosaque, mi-alarme nucléaire. Autour d’elle, le monde se liquéfiait en une orgie de peau, de sueur, de spasmes et de rires fous, comme si l’univers lui-même avait décidé de danser nu sous la lune.

    Les hommes, aussi variés que les fromages d’un plateau apéritif, exhibaient des attributs allant du « saucisson sec » au « bâton de dynamite ». Sweta et Minah, telles deux reines du multitâche, alternaient fellations, caresses et regards complices, leurs langues s’entremêlant dans des baisers si passionnés qu’on aurait cru qu’elles s’embrassaient pour la première fois. L’orgie atteignit son paroxysme : positions acrobatiques, pénétrations en stéréo, fellations en duo, et des orgasmes qui s’enchaînaient comme les wagons d’un train fou.

    À l’aube, alors que la datcha ressemblait à un champ de bataille post-apocalyptique – bouteilles vides en guise de monuments funéraires, lingerie éparpillée comme des drapeaux blancs de reddition, et un parfum de sexe et de vodka flottant dans l’air comme un nuage de gaz toxique –, Viktor s’approcha des deux femmes avec le sourire énigmatique d’un espion après une mission réussie. « Un petit morceau de Russie pour vous, » annonça-t-il, leur tendant à chacune une poupée russe aussi colorée qu’un arc-en-ciel après une nuit de beuverie, et aussi pleine de surprises que la valise d’un trafiquant d’arme.

    Minah, les cheveux en bataille, le rouge à lèvres étalé comme une peinture de guerre et les cuisses encore en mode tremblement de terre, prit la poupée avec une politesse de diplomate en terrain miné. « Merci, Viktor, c’est… traditionnel, » répondit-elle, le ton aussi sincère que celui d’une belle-mère recevant des chaussettes pour Noël.

    De retour à son hôtel, Minah posa la poupée sur la table, intriguée. « Tiens, et si je la secouais pour voir si elle fait ‘coin-coin’ ? » se dit-elle en l’ouvrant. Mais au lieu de découvrir une série de matriochkas de plus en plus petites, elle tomba sur dix billets de 500 euros, soigneusement pliés comme un origami raté. « Eh ben… la Russie, c’est vraiment le pays des surprises, » murmura-t-elle, un sourire carnassier aux lèvres. « Entre les orgies, les oligarques et les poupées qui crachent des billets, je me demande ce qu’ils ont prévu pour le dessert. »

    Minah recomp*tait ses billets pour la troisième fois — parce qu’avec les cadeaux des oligarques, on ne sait jamais si c’est du vrai flouze ou du papier toilette de luxe. Elle les étalait sur la table comme une duchesse du capitalisme, reniflant l’odeur du succès (et un peu celle de la vodka).
    Soudain, un BOUM retentissant fit trembler les vitres de sa chambre d’hôtel. « Encore un orgasme retardataire ? » se dit-elle, amusée, avant qu’un GROAR rauque et profondément guttural ne lui glace le sang.
    Un ours. Un putain d’ours. Pas un fantasme, pas une métaphore érotique, non : un vrai, un ours brun des forêts sibériennes, aussi massif qu’un 4x4, aussi poilu qu’un rugbyman après trois mois sans épilation, et surtout… avec une érection qui aurait fait pâlir d’envie les oligarques de la datcha.
    « Putain de bordel de merde en barquette, » murmura Minah en reculant vers le mini-bar, se demandant si un ours pouvait être distrait par des cacahuètes ou s’il fallait sortir l’artillerie lourde (son rouge à lèvres, peut-être ?).
    L’ours, planté sur le seuil de la porte (qu’il avait visiblement enfoncée d’un coup d’épaule, comme un client mécontent dans un restaurant), la fixa de ses petits yeux noirs et brillants. Puis, d’un geste théâtral, il saisit la poupée russe posée sur la table et la secoua avec une expression qui semblait dire : « Alors, c’est tout ce que je mérite après avoir écouté vos gémissements toute la nuit ? »
    « Euh… tu parles russe, toi ? » balbutia Minah, se demandant si elle n’était pas en train de vivre un cauchemar éveillé (ou alors, si la vodka de la veille était vraiment, vraiment trop forte).
    L’ours grogna, posa la poupée, et se gratta l’entrejambe avec une patte, d’un air qui n’avait rien d’équivoque.
    « Oh non. Non, non, non. Pas ça. Pas TON tour, mon gros, » gémit Minah, les yeux écarquillés.
    Alors Sweta fit son entrée, aussi fraîche qu’un concombre (ce qui, après la nuit qu’elles venaient de passer, était un vrai miracle). « Ah, je vois que tu as rencontré Mikhail, » lança-t-elle, aussi décontractée que si elle tombait sur un chat endormi sur le canapé.
    « Mikhail ?! » s’exclama Minah, entre rire nerveux et envie de hurler.
    « Oui, Mikhail. Il… euh, traîne souvent dans le coin. C’est un peu la mascotte des soirées privées, » expliqua Sweta en haussant les épaules. « Il adore les orgies. Enfin, surtout la fin. Pour les… restes. »
    L’ours grogna en guise d’assentiment, puis s’avança vers le lit, où il s’allongea avec une nonchalance déconcertante, avant de se mettre à… se caresser avec une patte, tout en fixant Minah d’un air gourmand.
    « Bon. Écoute. Je suis ouverte d’esprit, mais là, c’est un peu trop documentaire ‘30 Millions d’Amis’ pour moi, » déclara Minah, les mains sur les hanches.
    « Allez, ne sois pas comme ça, » murmura Sweta en s’approchant, un sourire malicieux aux lèvres. « Tu as bien aimé les oligarques, non ? Mikhail, lui, au moins, il ne te fera pas de discours politique entre deux coups de reins. Et puis… » Elle baissa la voix. « …il a une langue légendaire. »
    Minah regarda l’ours, puis Sweta, puis les billets sur la table, et enfin… la porte grande ouverte. « Je vais prendre l’option ‘fuir en riant’, si ça ne vous dérange pas, » annonça-t-elle en attrapant son sac et surtout les billets.
    « Dommage, » soupira Sweta, tandis que Mikhail poussait un grognement déçu.
    Minah s’enfuit dans le couloir, entendant derrière elle les rires de Sweta et les grognements frustrés de Mikhail. « La prochaine fois, je choisis l’Islande, » se promit-elle en appelant précipitamment un taxi. « Au moins, là-bas, les seuls ours sont en peluche… et ils ne réclament pas leur part du gâteau. »

    Minah quitta la Russie avec des souvenirs aussi vifs qu’un coup de foudre en hiver russe : la nuit torride avec Sweta, l’orgie luxuriante de la datcha, et surtout, cette scène surréaliste où, pour la première et unique fois de sa vie, elle avait dû battre en retraite devant un amant… un amant à quatre pattes, couvert de fourrure, et doté d’une libido à faire pâlir Casanova.

    Et tandis que l’avion s’arrachait au sol russe, Minah savait une chose : elle reviendrait. Parce qu’une ville qui vous fait vivre des nuits aussi folles, aussi intenses, aussi uniques… une telle ville, on ne peut pas vraiment la quitter.

    (Et puis, qui sait ? Peut-être que la prochaine fois, l’ours sera en costard. Et saura la faire danser.) 🐻

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    avril 2025
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    Episode « zéro »


    En m’inspirant des récits de Valona, je me suis essayé à imaginer ce que pourrait être une de ses « expériences », ou peut-être l’a t-elle déjà vécue et pas encore narrée ?




    Cette histoire remonte à quelques semaines. Mes parents avaient invité quelques amis universitaires pour un dîner le vendredi soir vers 20h30 à la maison. Il faisait un temps assez lourd, orageux.
    Dans l’après-midi, j’avais aidé ma mère pour les préparatifs et j’étais montée me reposer dans ma chambre quelques instants. Il ne restait plus que le dessert à finir de préparer, un tiramisu, grande spécialité familiale. C’est alors que ma mère entre dans ma chambre, l'air affairé. "Chérie, il faut que tu ailles faire une petite course en urgence. Il n’y a plus de chocolat en poudre pour napper le dessert."
    "D'accord, maman. Je vais y aller tout de suite." répondis-je en soupirant légèrement pour la forme, alors que venait de germer brusquement une folle idée dans mon esprit aventureux.


    Je me prépare rapidement, enfilant une jupe courte et un chemisier léger, vêtements choisis avec soin pour ce moment particulier qui s’annonce. Pas de soutien-gorge, c’est prémédité. Je me regarde dans le miroir, me sentant déjà à la fois nerveuse et excitée car je sais que ce que je m'apprête à faire est audacieux, mais c'est justement ce qui me plaît. Je prends mon sac et me dirige vers la porte.


    Alors que je sors de la maison, je fais un petit signe amical de la main à ma mère, sentant les battements de mon cœur s’intensifier. Je monte sur mon vélo et me dirige vers le supermarché voisin, les mains crispées sur le guidon.


    Je dépose mon vélo près de l'entrée du magasin et prends une profonde inspiration. Suite à l’effort fourni, l'air chaud et moite de la soirée a collé mon chemisier sur ma peau. Je me dirige vers l'entrée du supermarché. Les néons blancs et froids éclairent les allées désertes. Il est tard, et les clients se font rares. Je jette un coup d'œil autour de moi, m'assurant que personne ne me regarde. Mon sac à la main, je feins de faire mes courses tranquillement et je me glisse comme une ombre parmi les produits soigneusement alignés.


    Je jette un coup d'œil aux caméras de surveillance, ces yeux électroniques qui ne clignent jamais. Elles sont là, silencieuses et omniprésentes, et vont être les témoins de mon audace.
    Comme à chaque fois, l'excitation me gagne, mélange indescriptible de crainte et de désir mêlés.


    Je me dirige vers le rayon des produits surgelés. Le froid artificiel me picote la peau provoquant un délicieux frisson. Je jette un coup d'œil autour de moi, m'assurant que personne ne rôde. Mon sac de courses est mon seul accessoire, mon alibi parfait. Je m'arrête et sors mon téléphone pour activer la caméra, le posant discrètement sur une étagère basse, orienté vers moi.
    Le contraste entre l'air frais et ma peau brûlante parsemée de gouttelettes de sueur décuple mes sens.
    Je m'assure à nouveau que personne ne regarde dans ma direction.


    J’ouvre une porte du compartiment des surgelés en faisant semblant de chercher quelque chose sur l'étagère du haut. Je me penche légèrement en avant, sentant le tissu de ma jupe remonter le long de mes cuisses.
    Je jette négligemment un petit coup d'œil aux caméras. Elles sont toujours bien là avec leur petit air innocent, imperturbables et impassibles.


    Je me redresse et fais un pas en arrière, m'adossant cette fois contre la porte froide du rayon. Je respire profondément pour calmer les battements précipités de mon cœur.
    Ma bonne fée adrénaline fait son apparition, mêlée à une appréhension délicieuse. Je soulève légèrement ma jupe, laissant l'air frais m’envahir. Je glisse mes doigts sous l'élastique de ma culotte, hésitante mais déterminée.
    Mes doigts tremblants explorent doucement ma toison entretenue jusqu’à effleurer la dentelle de ma culotte entre mes cuisses. Je ferme les yeux un instant, savourant la sensation du contact de cette humidité qui me rappelle à quel point je suis excitée.


    D’une main, je baisse ma culotte très lentement, la laissant tomber autour de mes chevilles. Je la pousse délicatement sur le côté avec mon pied, la laissant visible mais discrète. Je me penche à nouveau, cette fois en arrière, en écartant légèrement les jambes. Je sens l'air frais glisser sur ma peau nue jusqu’à s’engouffrer entre mes cuisses, ce qui me fait frissonner de plaisir.


    Je me redresse et fais quelques pas, m'assurant que ma jupe est suffisamment relevée pour exposer mon intimité. Je m'arrête devant une caméra, bravant l'objectif avec un peu de honte.
    Je sais que quelqu'un, homme ou femme, ou bien peut-être les deux, quelque part, m’observe. Cette pensée augmente mon trouble, mais ajoute aussi à mon excitation.


    Je me tourne lentement, offrant une vue complète de mon corps à la caméra, la poitrine bombée, laissant paraître mes tétons sculptés par mon chemisier ajusté. Je me sens comme une actrice sur une scène, jouant un rôle audacieux et interdit. Je passe une main dans mes cheveux, les écartant de mon visage dissimulé derrière mes larges lunettes de soleil que j’ai conservées afin de garantir mon anonymat.
    Je veux être vu. Oh ! que oui je veux être vue, mais pas reconnue.


    Je ramasse alors ma culotte que je glisse prestement dans mon sac, récupère mon téléphone et je me dirige vers un autre rayon, cette fois près des produits laitiers. Je me positionne, dos à la caméra, légèrement de profil. Je place à nouveau mon téléphone et je m'accroupis en écartant au maximum les jambes, faisant semblant de chercher quelque chose sur l'étagère du bas. Je sens le froid du carrelage à travers le tissu fin de ma jupe prendre possession de mon sexe, et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un léger gémissement.
    Je me redresse pour m'adosser contre un montant métallique. Je pose alors mon pied droit sur le premier étage du rayon, écartant au maximum mon entrejambe.
    Je lève les yeux effrontément vers la caméra, relevant ma jupe pour dévoiler toute mon intimité, insolente, provocante et totalement impudique. Je me touche, lentement, en regardant autour de moi pour m'assurer que personne n'arrive. Le danger d'être surprise ajoute à mon excitation. La tête posée contre l’étagère du rayon, je ferme les yeux un instant, savourant chaque sensation, chaque fourmillement qui explore mon corps.
    Mes doigts écartent mes petites lèvres turgescentes et remontent lentement jusqu’à mon clitoris.
    Mon fidèle petit soldat, sentinelle de mon intimité, a déjà répondu « présent !», au garde à vous.
    Je le stimule avec douceur, sentant une première vague de plaisir déferler en moi.
    Non, pas encore, pas trop vite ! Il faut prolonger cette si agréable parenthèse !
    Prenant une grande inspiration, je tente de calmer mon excitation. Je suis désormais trempée. Je sens les battements sourds de mon cœur dans mes tempes, dans mes veines. Mon corps tout entier est tendu, prêt à s’embraser.
    Les prémices de l'orgasme s’annoncent, et je dois me mordiller la lèvre pour ne pas crier. Je m’accroche avec une main au montant du rayon au dessus de ma tête afin de ne pas tomber, les jambes toujours largement écartées, ressentant le contraste saisissant du métal glacé contre la chair brûlante de mon dos.
    Je reprends mes caresses, cette fois avec un seul doigt, explorant l’entrée de mon vagin tout en augmentant progressivement la pression sur mon clitoris avec la paume de ma main.
    C’est alors qu’une sensation irrésistible de grande plénitude envahie mon bas-ventre et je jouis violemment, les jambes tremblantes, le souffle court, déséquilibrée et manquant de tomber sur le sol.


    Soudain, j'entends un bruit de pas. Mon cœur s'emballe. Je me rajuste rapidement, baisse ma jupe et me tourne vers l'allée, feignant de chercher un produit. Un homme d'une quarantaine d'années poussant son caddie apparaît au bout de l'allée. Il s'arrête net en me voyant, ses yeux s'attardant sur moi. Il me sourit mais je sens son regard inquisiteur me scanner. Un léger filet de cyprine suinte le long de mes cuisses. A-t-il eu le temps d’apercevoir quelque chose ?
    Il n’en laisse toutefois rien paraître, mais s’éloigne, un petit sourire au coin des lèvres...


    Je récupère mon téléphone, passe chercher l'ingrédient manquant et me faufile rapidement à travers les rayons jusqu’à la caisse du magasin, accompagnée du regard pressant des caméras.
    Je me sens alors à la fois puissante et terriblement vivante. Je sais que je vais revoir ces images plus tard, dans l'intimité de ma chambre, et cette pensée me fait frissonner de plaisir.
    Je sors du supermarché, le cœur battant, le corps tremblant, le sourire aux lèvres.
    Je récupère mon vélo, prête à rentrer chez moi et à retrouver mes parents et leurs amis, sans qu'ils ne puissent imaginer un seul instant le tsunami indescriptible d’émotions qui m’a submergé à nouveau ce soir.
    Serrant mes cuisses à chaque coup de pédale, je prolonge mon plaisir en comprimant en cadence mon sexe endolori.

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