Mon intérêt nouveau pour l'agriculture - Épisode 2
Que d'éloges. Vos commentaires me touchent. J'en suis émue en les découvrant. De partager mes petites aventures sur les forums où je publie, m'offre de belles gratifications. Il me serait totalement impossible de les raconter de vive voix à qui que ce soit. Aussi, c'est par l'écriture que je connais cette douce exaltation. Je suis bien plus délurée par l'écriture que je ne le suis dans la réalité. Je le précise souvent. C'est important de le souligner. Je suis bien plus inhibée que la fille de mes récits. Même s'ils sont le reflet de mes aventures, ils ne peuvent traduire l'exactitude des émotions et des sentiments vécus. Il y a d'abords les "interdits" moraux à surmonter Dans les moments décrits, je dois également surmonter des "paralysies", des freins et peut-être certaines "imprégnations" morales. Je n'ai pas d'autres mots pour décrire ces ressentis.
Hier, samedi, 31 mai, impatiente de donner libre cours à mes penchants, je n'ai plus qu'une idée en tête. Il va être treize heures trente. Il fait aussi beau qu'une journée d'août. Et sans doute aussi chaud avec une température extérieure de 29°. C'est comme un après-midi d'été qui me tend ses bras. J'ai préparé mon petit sac à dos. Un fruit, des barres de céréales, ma bouteille d'eau. Je vérifie. La minuscule paire de jumelle est dans son étui. Je suis amusée par la pensée obsédante qui habite mon esprit. Je veux retourner sur le lieux de mes "exactions" de dimanche dernier. Un bisou à papa, à maman. Sur l'étroit sentier, praticable qu'à pieds ou à bicyclette, qui longe la rivière sur plus de 9 km, je peux trouver quiétude et tranquillité. Toutefois, le projet de m'encanailler un peu m'anime de douceurs cérébrales.
J'ai cette idée derrière a tête depuis quelques jours. J'ai les résultats des partiels de mon Master peut-être déjà ce lundi 2 juin. Ce qui suscite une sorte d"euphorie supplémentaire. Je descends le long de notre terrain jusqu'au chemin. Je traverse le pré. Me voilà sur le sentier. Il n'est pas encore abrupte. Il va bientôt se transformer en véritable pierrier sur une bonne centaine de mètres. Il y a le petit pont "chinois" en bois. Puis celui en dos d'âne. Ils traversent deux ruisseaux qui se jettent dans la rivière. Je marche une petite demi heure. Là-bas, de l'autre côté, entre les fourrés de plus en plus feuillus, je découvre le champs. Quelle n'est pas ma surprise. Il y a l'agriculteur de la dernière fois. C'est tout à fait génial. C'est au-delà de mes souhaits les plus fous. Une décharge électrique descend de ma nuque jusque dans mes reins.
Il est assis sur son tracteur. Il fait de l'épandage. Ce fumier, qu'il a déposé par tas dimanche dernier, demande à être étendu. Répandu. Il tire un engin dont les quatre roues métalliques tournent parallèlement. Il avance doucement. L'agriculteur regarde souvent consciencieusement derrière lui. Tout en conduisant. J'avance prudemment car à partir d'ici le sentier est escarpé. La rivière, devenue tumultueuse quelques mètres plus bas, est bruyante. Je reste discrètement en retrait. Lorsqu'il y a une trouée dans les fourrés de l'autre côté, j'attends pour la franchir très vite. Je reste ainsi cachée. Je suis d'abord voyeuse. Je le suis depuis si longtemps que je ne me souviens plus vraiment comment cela est arrivé. Un vice supplémentaire que j'assume parfaitement. C'est comme un privilège d'être habitée de ce besoin que je maîtrise toutefois parfaitement.
Je quitte le sentier. Je prends la sente qui monte sur le petit promontoire. Une de mes cachettes. La même que dimanche dernier. Je pose mon sac. J'en tire la paire de jumelles. J'ai une vue parfaite. Comme la fois précédente, l'agriculteur est installé sur son engin. J'ai l'impression de revivre exactement la même situation. Un remake. Un "flash back". L'homme de la terre est coiffé d'une sorte de béret. Mâchouillant un cigare. Je ne sais pas s'il se sent observé, mais il regarde assez souvent par ici. Lui aussi doit garder le souvenir du délicieux moment que je nous ai offert la dernière fois, en cet endroit. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement. J'aimerais parfois me retrouver dans la peau d'un homme pour comprendre l'effet induit par mes petites "prestations".
Je suis en jupette, un T-shirt, mes baskets. Je retire ma culotte. Je m'installe à plat ventre. Je me touche en observant. Ce n'est pas confortable. Aussi, laissant mon K-way en boule, je le place contre mon sexe. Je peux me frotter. Un mouvement doux et régulier. Comme je le fais sur mon oreiller dans mon lit. Je passe là un moment d'une saveur élégiaque. Je peux l'avouer, je viens faire ça ici depuis mon adolescence. J'ai toujours connu le champs de l'autre côté de la rivière comme un pré en friche. Il y avait parfois des vaches noires et blanches. Quelquefois des campeurs. C'est la première année que je vois ce terrain labouré. Le tracteur est à présent tout près des fourrées. Il s'arrête. L'homme en descend. Je scrute attentivement ses attitudes à l'aide des jumelles. Sait-il qu'il y a quelqu'un de l'autre côté de la rivière ?
Je le vois rôder dans les fourrés. Il approche dangereusement du ravin. Il pourrait tomber quelques mètres plus bas, dans la rivière. Il est chaussé de bottes en caoutchouc vertes. Un bermuda brun. Un T-shirt gris. Il regarde avec attention par ici. Il ne prend pas la peine de se dissimuler. Il se croit seul. C'est parfait. Je retiens ma respiration. Il descend la tirette de son bermuda pour le baisser avec son slip, jusqu'aux genoux. A nouveau je découvre ce sexe incroyable. Il s'en saisit pour le faire tournoyer tout en regardant attentivement partout autour de lui. Il est penché en avant pour regarder le sentier sur l'autre rive. Tout en mâchouillant son cigare, il se met à pisser. Je reste souffle coupé en le voyant marcher en même temps. J'aime les hommes vicieux. Je suis en apnée entre deux respirations haletantes. Avec le bruit torrentueux, je n'ai pas à m'en inquiéter.
Son sexe, évoquant un tuyau d'arrosage, gagne en volume, en taille. Je reste consternée. Cet homme pourrait être une star du porno avec un tel attribut. L'agriculteur se masturbe à présent d'un geste lent. C'est comme s'il attendait quelqu'un. Il surveille visiblement cette partie du sentier. Il regarde alternativement à droite, à gauche, à plusieurs reprises. Attentivement. J'hésite. Est-ce que je vais m'amuser un peu ? Je ne sais quoi faire. Je me touche. Je suis très excitée. Je suis morte de peur également. Je ne trouve pas toujours le courage nécessaire. Parce qu'il en faut vraiment pour surmonter mes inhibitions. Je me dis que le jeu en vaudrait la chandelle. Cela stimule toujours considérablement ma libido. Je préfère rester cachée encore un peu. Je me contente de ce voyeurisme très intéressant. J'ai toujours aimé voir ce que font les messieurs lorsqu'ils se cachent pour de livrer à leurs turpitudes solitaires. Là, je suis servie.
Il redouble d'activité. Cela dure une ou deux minutes. Il se calme. Il regarde partout. Il recommence. Il accélère le mouvement mécanique de son bras. Je scrute son sexe. Il est vraiment impressionnant. Ma paire de jumelles permet un grossissement de 8 fois. L'homme est à environ 20 m de ma cachette. De l'autre côté de la rivière. Je suis hors d'atteinte. Dans les jumelles je le vois comme s'il était devant moi, à quelques mètres. De sa main gauche, il tient ses testicules toutes aussi impressionnantes. De sa main droite il alterne mouvements rapides ou lents. Il se penche pour sortir un objet de sa poche. C'est un téléphone. Il doit probablement l'allumer. Il le tient de sa main gauche en reprenant son sexe dans l'autre main. Que peut-il bien observer avec tant d'attention en se masturbant ainsi ?
Moi aussi je me masturbe. Je dois changer de position. Je ne veux surtout rien perdre de ce spectacle. Je reste concentrée sur ma paire de jumelles. Je suis assise en tailleur. Mon sexe dégouline sur le rocher. Mes coulées laiteuses sont toujours très abondantes. Je ne peux quantifier le temps qui passe. Mais il reste certainement planté là une bonne demi heure. Je dois bouger. Des fourmis dans mes jambes. Et des vraies sur mes jambes que je chasse, un peu effrayée. Ça chatouille. Elles sont inoffensives. L'homme cesse pour retourner vers son tracteur. Je l'observe faire ses allées et ses venues le long de son champs. Une nouvelle demi heure où je ne cesse de me faire du bien. Je suis entrain de grignoter ma pomme lorsque l'agriculteur revient. Il descend de son tracteur. Il vient dans les fourrés pour recommencer. Je pose ma pomme à peine entamée. Je scrute. A nouveau, il recommence à se masturber. Il ne se sait pas observé.
Il regarde pourtant avec attention par ici. Je suis à nouveau couchée sur le ventre, en appui sur mes coudes, je tiens ma paire de jumelles. Il ne peut pas me voir derrière les herbes, les ronces. C'est impossible. Pourtant, ses regards insistants me font frissonner d'une délicieuse terreur. Je me frotte sur mon petit sac à dos. Le relief de la bouteille d'eau m'offre le plus parfait frottoir. Je peux bouger doucement sans cesser de regarder l'agriculteur. Je suis en sueur. Je dois chasser d'insistants insectes. À nouveau, il tient son téléphone. Probablement des images hautement stimulantes. Je devine. Je le sais. Car moi aussi je fais ça parfois. Il m'arrive même de le faire aux toilettes de l'université aux interclasses. De m'arrêter en bord de piste cyclable quand je suis à bicyclette. J'adore...
Je crois halluciner. Il s'approche du ravin. J'ai peur qu'il ne tombe. C'est vraiment une prise de risque. Surtout que son bermuda et son slip sur les chevilles entravent sa marche. La rivière coule à trois mètres plus bas. Cambré sur ses genoux fléchis, il se met à trembler. Il éjacule. Quelle quantité ! Je n'ai vu d'abondantes éjaculations que dans les vestiaires du club de rugby. Ce garçon qui se masturbait tout seul. J'étais cachée dans les fourrés, de nuit, accroupie devant le soupirail pour admirer. Avec des giclées qui ne semblaient plus finir. Mais là, j'assiste à un prodige. Ce type doit pouvoir remplir tout un verre. Son corps, secoué de spasmes, n'est plus que plaisir. Ses spermes tombent dans la rivière. Il se laisse basculer en arrière pour s'assoir au sol. Comme étourdi. Je me frotte. Je dois contrôler mes pulsions. Je veux faire durer. Je veux m'offrir d'autres séquences masturbatoires cet après-midi. Jusqu'à en être étourdie moi aussi. M'achever ce soir, dans ma chambre. En me refaisant le film.
L'agriculteur semble reprendre ses esprits. Il sort un briquet de sa poche pour rallumer le morceau de cigare qu'il a toujours gardé vissé à ses lèvres. Il chasse lui aussi des insectes. Le voilà qui fait des ronds de fumée en se grattant la tête. Son béret posé sur son genoux droit. Il ne cesse de regarder par ici. Je viens de comprendre. Ce brave homme vient de se faire un film. Le film de notre "rencontre" de dimanche dernier. Cette révélation m'excite encore davantage. J'aime laisser d'inoubliables souvenirs aux "victimes" de mes petits jeux exhibitionnistes. Je n'ai pourtant pas le courage de me montrer aujourd'hui. Je me sent trop honteuse. Trop gênée. Impossible de surmonter cette fatalité. Il y a des jours comme ça, où cela m'est interdit.
Il se lève enfin. Se réajuste. Il retourne à son tracteur. Il démarre pour continuer à étaler le fumier. Je pourrai m'emmener à l'orgasme tellement mon voyeurisme m'a encore exalté. J'ai soudain une idée. Je quitte le promontoire pour descendre sur le sentier. Je réuni tout mon courage. Enfin, toute ma témérité plutôt ! Cachée, j'attends. Je dois faire pipi au point que l'envie me procure comme une brûlure. Le tracteur revient par là. L'homme me voit. Il freine brusquement. Il semble consterné. Je prends appui derrière moi, ma main gauche contre le rocher. Je me cambre. Les cuisses largement écartées, dans une folle exaltation, je me lâche. Un de ces jets puissants que je propulse dans la rivière. L'homme vient probablement de comprendre. J'étais cachée. J'ai tout vu. Surtout que je lève le pouce de la main droite comme pour le féliciter.
Je reste dans cette position. Une prostration jouissive. Un état de béatitude. Cette indécence folle dont j'ai encore gratifié ce pauvre voyeur m'emplit d'extase. Brave homme. J'en éprouve une réelle pitié. Je suis si heureuse d'avoir participer à son plaisir de l'après-midi. Même si je reste parfaitement inaccessible, je me dépêche de filer. Je n'ai pas les mots pour exprimer mes émotions en marchant vite. Je me retourne sans arrêt. Personne ne me suit. Comment serait-ce d'ailleurs possible ? J'ai l'intérieur des cuisses trempées de sueur. De cyprine peut-être. J'ai pourtant remis ma culotte. J'arrive à la maison sans encombre. Ce qui est normal puisque je ne l'avais pas emmené avec moi. Des pensées folles se succèdent dans mon esprit. Je me promets d'y retourner demain. Mais cette fois avec d'autres résolutions. Précises...
À bientôt


