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Discussion : Voyeuse autant qu'exhibitionniste

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    Par défaut Sympathie pour le monde rural

    Mon intérêt nouveau pour l'agriculture - Épisode 3

    Agriculture biologique

    Cette agréable météo de dimanche est une véritable invitation à l'évasion. Depuis quelques jours, tous les après-midi, après les cours, je vais me balader au même endroit. Il y avait toutes ces épreuves qui ont jalonnées mes examens. Cette somme de révisions que je me suis imposée. Rien ne vaut donc une bonne promenade après souvent six heures de travail. Même les derniers dimanches ! Cela n'est pas seulement récréatif, délassant et agréable, dans mon cas c'est également extraordinairement gratifiant. Surtout en ces temps de profondes et intenses concentrations. Et puis, à l'esprit ces délicieuses idées de transgressions toujours possibles en fonction des opportunités. Me vider la tête...

    Je descends le long de notre terrain. Sur mon vélo tous terrains. Je sors par le portillon. Je traverse le petit chemin. Je franchis le pré. Me voilà sur l'étroit sentier escarpé qui longe la rivière. Elle coule quelques mètres plus bas. Le ciel reste ostensiblement voilé mais lumineux. Un léger vent d'Ouest apporte une délicate fraîcheur. Les vaches ruminent en me regardant passer sur mon VTT. Nonchalamment vautrées dans l'herbe grasse, je suscite leur intérêt. Je m'arrête pour leurs chanter une comptine d'école maternelle. Elles dressent les oreilles, cessent de mâchouiller. À partir de cet endroit, le chemin est moins praticable à cause des boues. Il faut même marcher prudemment en soulevant la bicyclette pour les contourner. Faire attention.

    Je suis en jupette de lycra noir. Je porte un T-shirt de coton beige. Chaussée de mes baskets. Toute heureuse d'une de mes passionnantes escapades. J'arrive à proximité du champs. De l'autre côté de la rivière, il y a les fourrés, de plus en plus épais. Environs 500 mètres sur 300 mètres. C'est le seul endroit dégagé à plusieurs kilomètres à la ronde. C'est là que je vois cet agriculteur qui vient régulièrement procéder aux travaux des champs. Le dimanche j'hésite entre la bicyclette, le cheval ou la promenade pédestre. Sur les amas rocheux, il y une de mes cachettes préférées. Comme je l'ai déjà précisé, je viens là depuis petite. Je venais en balade avec papa. Je connais parfaitement les moindres recoins.

    Je quitte le sentier pour monter sur le promontoire rocheux. C'est à l'ombre des feuillages d'acacias que je déplie le K-way que je tire de mon petit sac à dos. J'y pose ma bouteille de jus de fruits, mes petits gâteaux et surtout ma minuscule paire de jumelles qui grossit tout de même huit fois. De là, derrière les ronces, j'ai une vue parfaite sur l'autre côté de la rivière. Par les trouées dans les bosquets, je vois de grandes étendues du champs. Je peux voir sans être vue. Ma passion de voyeuse. Depuis la dernière fois les fougères ont grandi. Je dois les écarter pour regarder avec davantage d'aisance. Il y a une mésange qui vient de se poser, toute proche, sur une branche basse. Elle semble intriguée par ma présence.

    J'ai un livre. Je suis entrain de lire. Je lève régulièrement les yeux pour surveiller le champs. Il est 16 h30. Y aura t-il quelqu'un ce dimanche ? Quelle surprise ! Voilà l'agriculteur. Il est sur son tracteur. Il tire une machine. Quatre socs parallèles. Il va probablement retourner la terre. Je le regarde avec les jumelles. Il porte toujours son curieux béret. Il est en maillot à manches courtes. Je l'observe parcourir la longueur de son champs. Il fait des sillons réguliers. Il se rapproche toujours davantage des fourrés. Du bord de la rivière. Il est 17 h30. Il reste concentré. Ne descend pas une seule fois de sa machine. Je reste prête à sauter de mon rocher. Je referme mon livre. Je glisse une main dans ma culotte.

    Je reste à plat ventre, dissimulée derrière les fougères. J'observe. L'agriculteur descend enfin de son tracteur. Il revient par là. Comme la dernière fois il avance dans les fourrés. Il est près du ravin. En contrebas, à trois mètres, les eaux bruyantes et tumultueuses de cette rivière infranchissable. Il est penché en avant pour rester à couvert derrière les bosquets. Il guette. Il scrute avec attention dans toutes les directions. Parfois, je le perds de vue. J'ai le cœur qui bat la chamade. Un des plaisirs du voyeurisme. Mon cœur se met à battre dans ma poitrine. Jusque dans mes tempes. Vais-je pouvoir revivre cette situation qui a causé tant de masturbations depuis la dernière fois ? Je le souhaite de toutes mes forces.

    Il ouvre son pantalon. Il le descend avec son slip sur les genoux. Il est chaussé de ses bottes en caoutchouc vertes. Il tient son sexe impressionnant, un peu comme l'embout d'un tuyau d'arrosage. Cette fois, j'ai prévu la caméra Gopro Héros8. Je veux garder le souvenir de cet attribut masculin incroyable. Avec la qualité 4K, j'ai une haute définition. Sur l'écran de mon Macbook Pro, j'aurai la résolution la plus parfaite. Je me réjouie à l'idée d'étudier cette "chose" ce soir, dans la solitude de ma chambre. L'idée me fait frissonner. Je me mordille la lèvre inférieure en sortant la minuscule caméra de sa pochette. Le voyant lumineux s'allume. Batterie chargée à son maximum. Une heure d'autonomie à sa résolution maximale.

    L'homme se montre d'une grande prudence. Il reste dissimulé entre deux fourrés. Parfois il regarde derrière lui, son tracteur abandonné au bord du champs. Il se masturbe doucement. Je filme consciencieusement. Même si je tremble d'excitation, le stabilisateur assure une image exceptionnelle. Je zoome au maximum car il est impossible de le faire en visionnant. La Gopro, c'est toujours une image "sport" en plan large. Le personnage occupe tout l'écran en hauteur. Je retiens ma respiration. Je voudrais me toucher mais je préfère tenir l'appareil des deux mains. J'étudie la possibilité de changer de méthode pour libérer ma main droite. J'ai trop envie. Je n'en peux plus. J'adore trop "ça".

    Je suis terriblement excitée. Je pose la caméra sur une pierre plate. Je peux enfin me toucher un peu. L'agriculteur contourne les fourrés. Il marche en canard avec ses vêtements sur les genoux. C'est d'un ridicule ! Je visualise correctement. J'anticipe mes faits et gestes. Je ne veux rien rater. La caméra filme en "automatique". Je me redresse. Les branches basse me dissimulent. Je reste penchée en avant. Tous les sens aux aguets. Je descends prudemment sans être vue. Je me cache derrière les troncs d'acacias. Il revient. Je n'ai que quelques mètres à faire pour me retrouver moi aussi dans l'angle de prise de vue de la caméra. Je cherche au fond de moi tout le courage nécessaire. Je suis en apnée, le cœur qui bat. Trempée de sueur.

    Il est tourné vers l'autre côté du sentier. Je sors de ma cachette en marchant doucement, les bras croisés. J'ai détaché mes cheveux. Je porte mes larges lunettes de soleil. Totalement cachée derrière mon anonymat total. Je suis couverte de frissons. J'ai le vertige. Mon dieu que c'est délicieux. Toutes les émotions suaves d'une exhibition réussie. Le bruit de la rivière couvre les cris de l'homme qui me hèle. Il m'a reconnu. Je devine les pensées et les certitudes qui doivent soudain envahir son esprit. Le bruit de la rivière couvre ses cris dont je ne perçois que des hurlements aigus. Il fait de grands gestes de la main gauche. Il agite son sexe de la main droite. Je reste imperturbable.

    J'avance de façon aristocratique. Jésuitiquement, sans me déconcentrer. Sans tourner la tête dans sa direction. Je me contente de loucher derrière mes verres fumés. Je marche tout doucement. Je le vois hurler, m'appeler. Il veut que je regarde. Bien évidemment, je n'en fais rien. Me voilà hors de sa vue. Je regarde. Il se masturbe comme un forcené. Je reviens sur mes pas. Cette provocation va t-elle le faire plonger dans le torrent au risque d'être emporté par les tourbillons ? Il regarde l'eau. Il me regarde. Il semble perdu. Pauvre homme. Je culpabilise de tourmenter ainsi sa libido déchaînée. Je jubile intérieurement. Je suis vicieuse et là, en plus, je ressens une certaine perversité qui me navre et me désole. Je ne suis pas d'une nature perverse. Je déteste infliger l'inconfort mental à quiconque.

    Je suis envahie d'un sentiment extraordinaire. C'est moi. C'est ma présence. C'est le jeu auquel je me livre qui met ce pauvre homme dans tout ses états. Je suis fière. Je disparais à nouveau derrière les troncs d'acacias. Je le regarde. Il vocifère. Il saute. Il se comporte comme un dément à qui on aurait retiré sa camisole. Il prend tous les risques au bord du ravin. Il va, il vient, il s'agite. Je reviens une nouvelle fois. Cette fois, je m'arrête exactement à sa hauteur. Je lève la tête. Je reste longuement immobile. Je sais que la caméra immortalise mes "exactions". Cette idée décuple encore les suaves plaisirs qui emplissent ma psyché des plus délicieux tourments. Je m'accroupis. Mes idées restent toutefois très claires.

    J'écarte mes cuisses. Je me touche. Ma paire de jumelles suspendue autour de mon cou. Je m'en saisis pour bien fixer le quidam. Je crois que c'est un peu le "coup de grâce". L'acte ultime. Je le vois huit fois plus grand. S'en est extrêmement troublant. Il éjacule. Je n'ai jamais vu de telles quantités. Même dans un des films pornos que j'affectionne et où l'acteur arrive à remplir le tiers d'un verre à moutarde. Je suis obligée de me retenir contre un rocher. J'ai des vertiges. Je suis obligée de faire appel à tout mon courage. J'ai des fourmis dans les jambes. Je me relève. Je lui fais un signe amical de la main. Il se couche sur le sol. Se laisse tomber plutôt. Reste sur le dos. Je disparais. Je suis obligée de m'assoir. De reprendre mes esprits. De retrouver une respiration normale. Des points noirs devant les yeux. Probablement des baisses de tension.

    Je ne suis jamais allée aussi loin dans l'exhibitionnisme. Je me relève. L'agriculteur est retourné sur son tracteur. Je monte récupérer mon petit sac à dos et toutes mes affaires. J'éteins la Gopro. Il reste vingt minutes de batterie. Je me dépêche de filer comme une voleuse. Je n'ai jamais roulé aussi vite sur ces sentiers escarpés. Voilà enfin le chemin. Je me cache dans les fourrés. Je veux être certaine de ne courir aucun danger. De toutes façons, il est impossible de venir jusque là avec un tracteur. Je suis une voleuse. Je viens de voler trente minutes de folie pure à la vie. Je me dépêche de rentrer. Il est 18 h30. J'aide maman à décrocher le linge. J'aide papa à arroser le potager. Je suis assez fébrile. Je pense à mon "film". À cette soirée de plaisir qui m'attend...

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    Par défaut Agriculteur - Toujours au grand air

    Mon intérêt nouveau pour l'agriculture - Épisode 2

    Que d'éloges. Vos commentaires me touchent. J'en suis émue en les découvrant. De partager mes petites aventures sur les forums où je publie, m'offre de belles gratifications. Il me serait totalement impossible de les raconter de vive voix à qui que ce soit. Aussi, c'est par l'écriture que je connais cette douce exaltation. Je suis bien plus délurée par l'écriture que je ne le suis dans la réalité. Je le précise souvent. C'est important de le souligner. Je suis bien plus inhibée que la fille de mes récits. Même s'ils sont le reflet de mes aventures, ils ne peuvent traduire l'exactitude des émotions et des sentiments vécus. Il y a d'abords les "interdits" moraux à surmonter Dans les moments décrits, je dois également surmonter des "paralysies", des freins et peut-être certaines "imprégnations" morales. Je n'ai pas d'autres mots pour décrire ces ressentis.

    Hier, samedi, 31 mai, impatiente de donner libre cours à mes penchants, je n'ai plus qu'une idée en tête. Il va être treize heures trente. Il fait aussi beau qu'une journée d'août. Et sans doute aussi chaud avec une température extérieure de 29°. C'est comme un après-midi d'été qui me tend ses bras. J'ai préparé mon petit sac à dos. Un fruit, des barres de céréales, ma bouteille d'eau. Je vérifie. La minuscule paire de jumelle est dans son étui. Je suis amusée par la pensée obsédante qui habite mon esprit. Je veux retourner sur le lieux de mes "exactions" de dimanche dernier. Un bisou à papa, à maman. Sur l'étroit sentier, praticable qu'à pieds ou à bicyclette, qui longe la rivière sur plus de 9 km, je peux trouver quiétude et tranquillité. Toutefois, le projet de m'encanailler un peu m'anime de douceurs cérébrales.

    J'ai cette idée derrière a tête depuis quelques jours. J'ai les résultats des partiels de mon Master peut-être déjà ce lundi 2 juin. Ce qui suscite une sorte d"euphorie supplémentaire. Je descends le long de notre terrain jusqu'au chemin. Je traverse le pré. Me voilà sur le sentier. Il n'est pas encore abrupte. Il va bientôt se transformer en véritable pierrier sur une bonne centaine de mètres. Il y a le petit pont "chinois" en bois. Puis celui en dos d'âne. Ils traversent deux ruisseaux qui se jettent dans la rivière. Je marche une petite demi heure. Là-bas, de l'autre côté, entre les fourrés de plus en plus feuillus, je découvre le champs. Quelle n'est pas ma surprise. Il y a l'agriculteur de la dernière fois. C'est tout à fait génial. C'est au-delà de mes souhaits les plus fous. Une décharge électrique descend de ma nuque jusque dans mes reins.

    Il est assis sur son tracteur. Il fait de l'épandage. Ce fumier, qu'il a déposé par tas dimanche dernier, demande à être étendu. Répandu. Il tire un engin dont les quatre roues métalliques tournent parallèlement. Il avance doucement. L'agriculteur regarde souvent consciencieusement derrière lui. Tout en conduisant. J'avance prudemment car à partir d'ici le sentier est escarpé. La rivière, devenue tumultueuse quelques mètres plus bas, est bruyante. Je reste discrètement en retrait. Lorsqu'il y a une trouée dans les fourrés de l'autre côté, j'attends pour la franchir très vite. Je reste ainsi cachée. Je suis d'abord voyeuse. Je le suis depuis si longtemps que je ne me souviens plus vraiment comment cela est arrivé. Un vice supplémentaire que j'assume parfaitement. C'est comme un privilège d'être habitée de ce besoin que je maîtrise toutefois parfaitement.

    Je quitte le sentier. Je prends la sente qui monte sur le petit promontoire. Une de mes cachettes. La même que dimanche dernier. Je pose mon sac. J'en tire la paire de jumelles. J'ai une vue parfaite. Comme la fois précédente, l'agriculteur est installé sur son engin. J'ai l'impression de revivre exactement la même situation. Un remake. Un "flash back". L'homme de la terre est coiffé d'une sorte de béret. Mâchouillant un cigare. Je ne sais pas s'il se sent observé, mais il regarde assez souvent par ici. Lui aussi doit garder le souvenir du délicieux moment que je nous ai offert la dernière fois, en cet endroit. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement. J'aimerais parfois me retrouver dans la peau d'un homme pour comprendre l'effet induit par mes petites "prestations".

    Je suis en jupette, un T-shirt, mes baskets. Je retire ma culotte. Je m'installe à plat ventre. Je me touche en observant. Ce n'est pas confortable. Aussi, laissant mon K-way en boule, je le place contre mon sexe. Je peux me frotter. Un mouvement doux et régulier. Comme je le fais sur mon oreiller dans mon lit. Je passe là un moment d'une saveur élégiaque. Je peux l'avouer, je viens faire ça ici depuis mon adolescence. J'ai toujours connu le champs de l'autre côté de la rivière comme un pré en friche. Il y avait parfois des vaches noires et blanches. Quelquefois des campeurs. C'est la première année que je vois ce terrain labouré. Le tracteur est à présent tout près des fourrées. Il s'arrête. L'homme en descend. Je scrute attentivement ses attitudes à l'aide des jumelles. Sait-il qu'il y a quelqu'un de l'autre côté de la rivière ?

    Je le vois rôder dans les fourrés. Il approche dangereusement du ravin. Il pourrait tomber quelques mètres plus bas, dans la rivière. Il est chaussé de bottes en caoutchouc vertes. Un bermuda brun. Un T-shirt gris. Il regarde avec attention par ici. Il ne prend pas la peine de se dissimuler. Il se croit seul. C'est parfait. Je retiens ma respiration. Il descend la tirette de son bermuda pour le baisser avec son slip, jusqu'aux genoux. A nouveau je découvre ce sexe incroyable. Il s'en saisit pour le faire tournoyer tout en regardant attentivement partout autour de lui. Il est penché en avant pour regarder le sentier sur l'autre rive. Tout en mâchouillant son cigare, il se met à pisser. Je reste souffle coupé en le voyant marcher en même temps. J'aime les hommes vicieux. Je suis en apnée entre deux respirations haletantes. Avec le bruit torrentueux, je n'ai pas à m'en inquiéter.

    Son sexe, évoquant un tuyau d'arrosage, gagne en volume, en taille. Je reste consternée. Cet homme pourrait être une star du porno avec un tel attribut. L'agriculteur se masturbe à présent d'un geste lent. C'est comme s'il attendait quelqu'un. Il surveille visiblement cette partie du sentier. Il regarde alternativement à droite, à gauche, à plusieurs reprises. Attentivement. J'hésite. Est-ce que je vais m'amuser un peu ? Je ne sais quoi faire. Je me touche. Je suis très excitée. Je suis morte de peur également. Je ne trouve pas toujours le courage nécessaire. Parce qu'il en faut vraiment pour surmonter mes inhibitions. Je me dis que le jeu en vaudrait la chandelle. Cela stimule toujours considérablement ma libido. Je préfère rester cachée encore un peu. Je me contente de ce voyeurisme très intéressant. J'ai toujours aimé voir ce que font les messieurs lorsqu'ils se cachent pour de livrer à leurs turpitudes solitaires. Là, je suis servie.

    Il redouble d'activité. Cela dure une ou deux minutes. Il se calme. Il regarde partout. Il recommence. Il accélère le mouvement mécanique de son bras. Je scrute son sexe. Il est vraiment impressionnant. Ma paire de jumelles permet un grossissement de 8 fois. L'homme est à environ 20 m de ma cachette. De l'autre côté de la rivière. Je suis hors d'atteinte. Dans les jumelles je le vois comme s'il était devant moi, à quelques mètres. De sa main gauche, il tient ses testicules toutes aussi impressionnantes. De sa main droite il alterne mouvements rapides ou lents. Il se penche pour sortir un objet de sa poche. C'est un téléphone. Il doit probablement l'allumer. Il le tient de sa main gauche en reprenant son sexe dans l'autre main. Que peut-il bien observer avec tant d'attention en se masturbant ainsi ?

    Moi aussi je me masturbe. Je dois changer de position. Je ne veux surtout rien perdre de ce spectacle. Je reste concentrée sur ma paire de jumelles. Je suis assise en tailleur. Mon sexe dégouline sur le rocher. Mes coulées laiteuses sont toujours très abondantes. Je ne peux quantifier le temps qui passe. Mais il reste certainement planté là une bonne demi heure. Je dois bouger. Des fourmis dans mes jambes. Et des vraies sur mes jambes que je chasse, un peu effrayée. Ça chatouille. Elles sont inoffensives. L'homme cesse pour retourner vers son tracteur. Je l'observe faire ses allées et ses venues le long de son champs. Une nouvelle demi heure où je ne cesse de me faire du bien. Je suis entrain de grignoter ma pomme lorsque l'agriculteur revient. Il descend de son tracteur. Il vient dans les fourrés pour recommencer. Je pose ma pomme à peine entamée. Je scrute. A nouveau, il recommence à se masturber. Il ne se sait pas observé.

    Il regarde pourtant avec attention par ici. Je suis à nouveau couchée sur le ventre, en appui sur mes coudes, je tiens ma paire de jumelles. Il ne peut pas me voir derrière les herbes, les ronces. C'est impossible. Pourtant, ses regards insistants me font frissonner d'une délicieuse terreur. Je me frotte sur mon petit sac à dos. Le relief de la bouteille d'eau m'offre le plus parfait frottoir. Je peux bouger doucement sans cesser de regarder l'agriculteur. Je suis en sueur. Je dois chasser d'insistants insectes. À nouveau, il tient son téléphone. Probablement des images hautement stimulantes. Je devine. Je le sais. Car moi aussi je fais ça parfois. Il m'arrive même de le faire aux toilettes de l'université aux interclasses. De m'arrêter en bord de piste cyclable quand je suis à bicyclette. J'adore...

    Je crois halluciner. Il s'approche du ravin. J'ai peur qu'il ne tombe. C'est vraiment une prise de risque. Surtout que son bermuda et son slip sur les chevilles entravent sa marche. La rivière coule à trois mètres plus bas. Cambré sur ses genoux fléchis, il se met à trembler. Il éjacule. Quelle quantité ! Je n'ai vu d'abondantes éjaculations que dans les vestiaires du club de rugby. Ce garçon qui se masturbait tout seul. J'étais cachée dans les fourrés, de nuit, accroupie devant le soupirail pour admirer. Avec des giclées qui ne semblaient plus finir. Mais là, j'assiste à un prodige. Ce type doit pouvoir remplir tout un verre. Son corps, secoué de spasmes, n'est plus que plaisir. Ses spermes tombent dans la rivière. Il se laisse basculer en arrière pour s'assoir au sol. Comme étourdi. Je me frotte. Je dois contrôler mes pulsions. Je veux faire durer. Je veux m'offrir d'autres séquences masturbatoires cet après-midi. Jusqu'à en être étourdie moi aussi. M'achever ce soir, dans ma chambre. En me refaisant le film.

    L'agriculteur semble reprendre ses esprits. Il sort un briquet de sa poche pour rallumer le morceau de cigare qu'il a toujours gardé vissé à ses lèvres. Il chasse lui aussi des insectes. Le voilà qui fait des ronds de fumée en se grattant la tête. Son béret posé sur son genoux droit. Il ne cesse de regarder par ici. Je viens de comprendre. Ce brave homme vient de se faire un film. Le film de notre "rencontre" de dimanche dernier. Cette révélation m'excite encore davantage. J'aime laisser d'inoubliables souvenirs aux "victimes" de mes petits jeux exhibitionnistes. Je n'ai pourtant pas le courage de me montrer aujourd'hui. Je me sent trop honteuse. Trop gênée. Impossible de surmonter cette fatalité. Il y a des jours comme ça, où cela m'est interdit.

    Il se lève enfin. Se réajuste. Il retourne à son tracteur. Il démarre pour continuer à étaler le fumier. Je pourrai m'emmener à l'orgasme tellement mon voyeurisme m'a encore exalté. J'ai soudain une idée. Je quitte le promontoire pour descendre sur le sentier. Je réuni tout mon courage. Enfin, toute ma témérité plutôt ! Cachée, j'attends. Je dois faire pipi au point que l'envie me procure comme une brûlure. Le tracteur revient par là. L'homme me voit. Il freine brusquement. Il semble consterné. Je prends appui derrière moi, ma main gauche contre le rocher. Je me cambre. Les cuisses largement écartées, dans une folle exaltation, je me lâche. Un de ces jets puissants que je propulse dans la rivière. L'homme vient probablement de comprendre. J'étais cachée. J'ai tout vu. Surtout que je lève le pouce de la main droite comme pour le féliciter.

    Je reste dans cette position. Une prostration jouissive. Un état de béatitude. Cette indécence folle dont j'ai encore gratifié ce pauvre voyeur m'emplit d'extase. Brave homme. J'en éprouve une réelle pitié. Je suis si heureuse d'avoir participer à son plaisir de l'après-midi. Même si je reste parfaitement inaccessible, je me dépêche de filer. Je n'ai pas les mots pour exprimer mes émotions en marchant vite. Je me retourne sans arrêt. Personne ne me suit. Comment serait-ce d'ailleurs possible ? J'ai l'intérieur des cuisses trempées de sueur. De cyprine peut-être. J'ai pourtant remis ma culotte. J'arrive à la maison sans encombre. Ce qui est normal puisque je ne l'avais pas emmené avec moi. Des pensées folles se succèdent dans mon esprit. Je me promets d'y retourner demain. Mais cette fois avec d'autres résolutions. Précises...

    À bientôt

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    Par défaut Voyeuse autant qu'exhibitionniste

    Je me lance

    J'aime écrire. J'ai des tendances exhibitionnistes parfaitement assumées. Toutefois discrète je m'évertue à ne jamais offenser. J'invite le lecteur à découvrir ma présentation. Je propose de publier sur ce forum régulièrement mes souvenirs sous formes de petits récits concis. Je précise que ce sont toujours des histoires vécues. Dans ce premier écrit je raconte comment tout à commencé. Je vous en souhaite bonne lecture.

    De sensuelles émotions

    C'était il y a quelques années. Je suis dans le box de mon cheval. June. Je le brosse soigneusement. Je suis inscrite dans ce club d'équitation depuis quatre ans. C'est un plaisir de venir monter une à deux fois par semaine. Parfois seule. Parfois avec maman. Un des palefreniers, très mignon, exerce sur ma psyché de curieuses émotions. Il est grand, athlétique. Blond avec des yeux bleus qui me font fondre. Je suis timide. Réservée. Donc extrêmement discrète. Bastien est employé depuis quelques années. Cet après-midi il est occupé à remplir de fourrage les mangeoires. Je l'observe à la dérobée. Mon regard se pose sur cette grosse bosse qui déforme son pantalon beige.

    Je ressens comme une décharge électrique. Un courant qui monte le long de ma colonne vertébrale. Je suis secouée d'un spasme. Il y a comme un déclic dans mon esprit. J'ai soudain le désir fou de montrer à ce garçon l'effet qu'il a sur moi. Je suis grande, maigre et je me trouve moche. Je n'ai aucune confiance en moi. Je voudrais que ce palefrenier tellement séduisant me remarque. Toutes sortes d'idées plus folles les unes que les autres me traversent l'esprit. Je porte un pantalon d'écuyère. Aussi moulant qu'un legging. Me voilà envahie d'une pulsion qu'il m'est impossible de réfréner. Je m'accroupis sous le cheval. J'écarte bien les cuisses.

    Cette position m'excite terriblement. D'ailleurs ce que je suis entrain de faire m'excite terriblement. Si seulement ce garçon pouvait regarder par là. Je reste dans cette position équivoque jusqu'aux limite de l'ankylose. Le sexe du cheval balance devant mon visage. C'est la toute première fois de ma vie que j'exprime ma sexualité larvaire hors de ma chambre. Depuis le début c'est dans le secret de ma chambre. Je suis couverte de frissons. Je sens la sueur couler dans mon dos. Entre mes seins minuscules. Il revient par là. Il va passer le râteau dans le box voisin. Juste une grille qui nous sépare. Je reprends ma position. Une position que j'exagère à dessein. Avec une volonté délibérée qui me procure de folles sensations. Je n'ai jamais fait ça. Jamais ressentie ça.

    Cette fois il me voit. Je baisse immédiatement les yeux. Je fais mine d'être concentrée sur le mouvement de ma brosse. Je tremble. Je me sens honteuse quand je remarque qu'il se penche pour mieux voir. C'est certain. Bastien aussi doit être soudain perturbé. Je dois lutter contre toutes mes inhibitions pour garder ma position. Il regarde avec ostentation. Je sais aujourd'hui que ce garçon avait déjà 24 ans. Je ne peux pas écarter davantage. Et toujours le sexe impressionnant de mon cheval qui balance devant mon visage. Il me permet de loucher par de petits regards furtifs. Je ne peux pas encore comprendre ce que tout cela suscite dans la psyché de ce garçon que je crois aussi "innocent" que moi. Je viens de découvrir que ce sentiment de honte me procure les plus délicieuses sensations. J'en frissonne encore ! En fait après une première expérience, on ne fait plus que reproduire dans le but de revivre cette expérience. Encore et encore. Une quête...

    Maman vient me chercher. Pas un seul instant, en entrant dans le box, elle n'imagine ce qui se passe. Le garçon est d'une extrême discrétion. Il détourne son regard, nous tourne le dos. << Tu es toute rouge et tu transpires ! Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es souffrante ? >> me demande maman. Je la rassure. Tout va bien. Je reste silencieuse dans la voiture. Je ne cesse de penser à ce que je viens de vivre. Seule dans ma chambre, après la douche et avant le repas du soir, couchée sur le lit devant le miroir de l'armoire, je me masturbe en me faisant le "film". Je fais défiler dans mon esprit les moments forts. Je viens de découvrir les plaisirs de l'exhibitionnisme.

    À suivre

    Bisou

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