Les services proposés varient profondément d’un pays à l’autre suivant la législation, le niveau social ou encore la culture et la religion dominante du pays. On peut cependant regrouper les différents services sous plusieurs catégories. Les tarifs varient également fortement d’un pays à l’autre mais curieusement ne dépendent pas forcément du niveau de vie moyen. Lorsque vous négociez le tarif, gardez en mémoire les tarifs couramment pratiqués dans les pays d’Europe occidentale comme l’Allemagne ou les Pays Bas: 50€/30min et 300€ la nuit.
LA RUE
C'est le bas de l’échelle de la prostitution. Les filles travaillent dans des conditions de sécurité et d’hygiène parfois inhumaines (trafic, racket, violence, drogue…). Le problème de sécurité engendre la nécessité pour ces filles d’être protégées et donc exploitées par un proxénète. Les filles qui travaillent dans ces conditions sont souvent abîmées et droguées, voir déshumanisées. Il ne faut pas s’attendre à des créatures de rêve ni à prestations exceptionnelles, les filles étant obligées de "faire du volume". D’autre part, votre sécurité n’est pas garantie dans cet environnement criminel. La présence des forces de l’ordre n’est pas plus sécurisante, puisque dans beaucoup de pays le client peut également être poursuivi.
Evitez cette forme de prostitution à tout prix, mais parfois la répression dans certains pays ne laisse plus que cette possibilité. Elle est plus difficile à combattre, car c'est la seule qui ne nécessite aucune infrastructure. La prostitution de rue est malheureusement la forme la plus universelle de la prostitution.
La prostitution de rue se pratique dans certaines zones des villes uniquement. Ces zones peuvent bouger en fonction des répressions des autorités. Les zones peuvent être couvertes soit à pied soit en voiture. La transaction se négocie rapidement et l’acte peut se faire dans un appartement tout proche, dans une chambre d’hôtel, dans la voiture et parfois même dehors. Les tarifs sont bas, la prestation payable d’avance est minimaliste, et toute demande supplémentaire même infime (dévêtue, changement de position, embrasser…) risque d’être renégociée, même pendant l’acte. 25€ pour le service de base est le tarif en vigueur dans beaucoup de pays développés.
LES VITRINES
Certains pays froids (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, ...) ont une forme de prostitution de rue plus développée, plus sécurisée et hygiénique, les filles attendent derrière des vitrines, l’acte ayant lieu dans la vitrine aménagée avec un lit (rideaux fermés). Mais cela implique une législation tolérante, puisqu’il y a infrastructure.
LES BARS/BOITES DE NUIT
C’est probablement la forme la plus humaine de la prostitution, il faut dire que la frontière n’est pas toujours bien établie entre la professionnelle et la fille occasionnelle. Le concept est très développé en Afrique, notamment au Maroc. Il est de coutume de laisser un petit cadeau le lendemain à la fille draguée en boîte de nuit. Le service est donc moins professionnel, surtout si le paiement s’effectue à la fin. Les gérants des bars ou boites de nuits ne sont pas supposés se mêler des transactions, mais peuvent par exemple réclamer aux filles de faire boire les clients en échange du droit d’entrée. Ils savent que la seule présence des filles suffit à faire venir toute une clientèle masculine. Le système ne fonctionne que lorsque les bars et boites de nuit n’ont pas de problèmes avec les autorités pour le trafic qui s’y passe. Les tarifs sont alors rarement fixés, le client doit négocier. Parfois les gérants proposent carrément des chambres d’hôtels à l’arrière, et la frontière avec les bordels n’est alors plus très claire.
HOTELS
Le concept existe notamment dans certains pays du Moyen Orient. En effet, les bars et boites de nuit étant culturellement interdits aux femmes seules, les prostituées se rabattent sur un autre lieu public pour trouver des hommes seuls et généreux. Les contacts s’établissent dans les bars ou les halls des grands hôtels. L’approche est généralement discrète, condition indispensable pour que l’hôtel et les autorités ferment les yeux. L’hôtel s’y retrouve par les chambres louées. Mais lorsque l’essentiel de l’activité tourne autour de ce concept, la frontière avec les bordels est également vite franchie.
LES CLUBS DE STRIPTEASE
Phénomène typiquement américain qui a été exporté dans tous les pays à forte influence touristique ou militaire américaine. Les clubs sont généralement luxueux et les filles nombreuses et superbes. La législation américaine étant très sévère, les rapports sexuels y sont interdits.
Le client paie un droit d’entrée pour assister aux spectacles de strip-tease sur scène. Il peut inviter une hôtesse à boire, mais ses boissons offertes sont plus chères, car le client paie ainsi la compagnie. Il paie ensuite le strip-tease privé qui dure le temps d’une chanson. Ce strip-tease peut avoir lieu dans une cabine privée, et coûte alors plus cher. Le client ne peut pas toucher la fille. Mais émoustillé, il est prêt à payer un supplément dans la cabine privée pour pouvoir aller plus loin.
C’est là que se joue toute la différence. Chaque Club, mais aussi chaque fille a sa propre limite que le client ne connaît pas: pas de contact du tout, caresses uniquement, finition manuelle, finition buccale ou rapport sexuel complet. La surenchère rend ce mode de prostitution aléatoire extrêmement coûteux et les arnaques sont nombreuses. Aucun recours n’est possible, puisque le rapport sexuel y est supposé être interdit. Certaines filles acceptent également de vous accompagner à l’hôtel à la fermeture, c’est probablement encore la formule la moins risquée, mais là encore les tarifs risquent d’être élevés. Beaucoup d’inconvénients donc, mais les filles sont souvent superbes.
Les Clubs de strip-tease mentionnés concernent uniquement celles ou les rapports sexuels sont disponibles (sans être garantis toutefois). Il faut dire que certains Clubs de strip-tease ont carrément des chambres à la place des cabines privées, la frontière avec les bordels n’étant alors plus tout à fait claire.
Le site http://www.stripclublist.com répertorie l’ensemble des clubs de strip-tease à travers le monde, y compris donc tous ceux qui n’offrent rien de plus qu’un…strip-tease.
LES SALONS DE MASSAGE
Cette forme de prostitution est typiquement présente en Asie, mais également dans de nombreuses régions à forte immigration asiatique. Sous couvert de salon de massage, de sauna voir même de salon de coiffure, la masseuse peut proposer à la fin de la séance une prestation complémentaire (moyennant rémunération supplémentaire). Comme pour les clubs de strip-tease, il n’est pas toujours aisé pour le client de connaître la limite du salon de massage mais aussi de la masseuse : finition manuelle, buccale ou rapport sexuel complet. Cependant, le concept est en général plus discret et hygiénique, l’ambiance y est plus détendue et moins survoltée que dans un club de strip-tease, limitant les arnaques, d’autant plus que le règlement de la prestation supplémentaire s’effectue généralement à la fin. La clientèle est plus régulière et, à moins que la répression des autorités obligent les salons à plus d’opacité, les règles sont en général clairement établies. Un tarif indicatif est 50€ pour le massage et 100€ de supplément pour le rapport complet.
Les salons de massage mentionnés concernent bien entendu uniquement ceux proposant des rapports sexuels. Lorsque les tables de massage laissent place à des chambres privées avec lits, la frontière avec les bordels s’estompe également.
LES CLUBS ECHANGISTES
Pour des raisons culturelles, ce concept est très peu développé en dehors de l’Europe Occidentale et de l’Amérique du Nord. Il ne fonctionne finalement que dans des pays comme la France dont l’ouverture des mœurs contraste avec la rigidité législative vis à vis de la prostitution. Un club échangiste est un lieu ouvert aux couples désirant s’échanger leur partenaire pour un rapport sexuel non tarifé. En effet, seul l’entrée du club est payante. Le concept n’intéresse donc pas à priori un homme seul à la recherche d’une femme, sauf que certains clubs, certains soirs laissent entrer certains hommes seuls (le tarif n’est en général pas le même). Le risque pour un célibataire est alors soit de ne pas pouvoir rentrer, soit de se retrouver dans un club avec des hommes en surnombre. L’autre solution souvent pratiquée par des hommes seuls est de venir avec une escorte. A noter cependant que certains clubs notamment en Allemagne ou aux Pays-Bas rétablissent l’équilibre hommes/femmes en introduisant quelques professionnelles. Nous sommes à nouveau proche d’un bordel.
LES ESCORTES
Les escortes sont soit indépendantes, soit travaillent pour une agence qui leur assure la commercialisation de leurs services. Les clients trouvent les coordonnées dans les pages jaunes, dans les petites annonces des journaux, mais aujourd’hui le plus souvent par Internet. Les filles se déplacent en général, mais peuvent également recevoir en appartement, qu’elles partagent parfois avec d’autres filles. La législation est contournée, la prestation vendue est supposée être de la compagnie uniquement. Le client prend un risque, car il ne voit pas forcément la fille avant de conclure la transaction. Les règles non plus ne sont pas toujours établies au préalable. Internet permet par contre de se donner une idée de la fille avant, mais les tarifs sont alors beaucoup plus élevés. Il existe quantité de sites individuels ainsi que des sites d’annonces groupées payants ou libres d’accès. Le site le plus complet est probablement www.captain69.co.uk. Il faut distinguer les escortes individuelles des escortes travaillant avec une agence. Outre le travail commercial de mise en contact entre l’offre et la demande, l’agence garantie une meilleure sécurité aussi bien pour le client que pour l’escorte. Les tarifs sont bien entendus plus élevés. Il faut distinguer également l’incall, l’escorte recevant le client chez elle, et l’outcall, l’escorte se déplaçant chez le client, ce qui peut rajouter des frais de transport. Les escortes sont souvent des filles très belles, mais il est rare de trouver des tarifs sous les 200€/60min.
LES BORDELS
Nous y voilà, tout est enfin clair entre les clients, les prostituées, les gérants et les autorités. Les maisons closes restent la meilleure formule pour les clients, mais également pour les filles qui y travaillent en toute sécurité dans une ambiance détendue, les tarifs étant clairement établis. Les tarifs en vigueur dans les pays développés tournent autour de 50€/30min. Le règlement s’effectue suivant les bordels avant ou après l’acte, au comptoir ou directement à la fille, le règlement après augmentant la probabilité d’avoir un service de qualité.
Surprenant que peu de pays tolèrent cette forme de prostitution. Les pays qui l’ont ouvertement légalisée comme les Pays Bas, L’Allemagne, L’Australie ou encore la Nouvelle Zélande ont la réputation de respecter les droits de l’homme, il serait temps que les autres pays s’en inspirent et mettent fin à une législation hypocrite générant les pires trafics d’êtres humains. A noter cependant que les bordels existent discrètement dans beaucoup d’autres pays, les autorités ayant d’autres chats à fouetter.
Les filles sont toujours supposées être indépendantes, les gérants des maisons closes ne font que mettre à disposition une infrastructure (bar, chambres…). Les rencontres se font en général dans une salle commune au bar, mais parfois aussi dans une cabine privée, sans contact avec les autres clients, toutes les filles se présentent un à un ou ensemble. Il faut dire que les bordels tiennent en général à la discrétion, et les clients sont fidèles.
LES FKK
Encore ces trois lettres magiques, mais de quoi s’agit-il ? Un FKK est en fait un peu la synthèse de toutes les autres catégories : bar, boite de nuit, bordel, club de strip-tease, salon de massage, et mieux encore ! Si vous voulez en savoir plus, allez voir directement dans la section concernée