C'est par une belle après-midi d'été que Nathan vint sonner à ma porte, un superbe bouquet composé de mes fleurs préférées à la main. Il savait que j'avais un petit coup de blues, aussi c'est tout naturellement qu'il m'annonça que ce rendez-vous coquin serait placé sous le signe de mon plaisir.
Il entra, affichant son éternel sourire si charmant et posa sur mes lèvres un tendre baiser sucré, doux prélude aux nombreux plaisirs qui m'attendaient. Il avait également amené dans son " sac à malice " ( Private joke ) l'une de mes boissons préférées, ainsi que quelques petites douceurs à déguster.
Le temps d'échanger quelques mots à divers sujets, nous dégustâmes ce breuvage que j'affectionne tant et, bien vite, je me retrouvais sur lui, en train de déboutonner sa chemise, nos langues se mêlant avec passion.
Je décidai donc qu'il était temps de passer à la salle de bains afin de se rafraîchir, et ce avant que nous n'en n'ayons plus du tout envie. Il couvrait mon corps de baisers à mesure que je le déshabillais, ne s'arrêtant que pour me regarder de son sourire coquin empli de sous-entendus. Une fois sous la douche, il continua à me chauffer progressivement, passant sa langue et ses mains à proximité de mes zones érogènes, mais sans jamais s'y attaquer directement. Malgré l'eau qui coulait sur mon corps, je sentais un liquide chaud humidifier l'intérieur de mes cuisses.
Alors que je m'essuyais, il m'intima l'ordre de rester dans la salle de bains jusqu'à son signal. N'ayant aucune idée de ce à quoi m'attendre, j'obéissais, non sans que ma curiosité soit piquée au vif.
Au bout de quelques minutes, il vint me chercher : J'aperçus une grande serviette posée sur le lit, ainsi qu'une bouteille d'huile de massage.
" Aujourd'hui, c'est moi qui m'occupe de toi ! " Me déclara-t-il.
Ravie de cette initiative, je m'installai sur le lit pour profiter de ses mains expertes. Il m'avoua avoir passé une semaine entière à consulter différents sites sur le net, afin de parfaire sa méthode : Mission accomplie ! On aurait dit qu'une douce électricité sortait du bout de ses doigts, ce qui s'avéra incroyablement relaxant. Il commença par me masser les pieds, doucement, sans occasionner ces chatouillement si gênants d'habitude. Les pressions qu'il exerçait étaient parfaites : Ni trop fortes, ni trop douces. Il remonta lentement le long de mes jambes, prenant bien soin de masser chaque parcelle de mon corps. Il parvint ensuite au niveau de mes fesses, qu'il s'appliqua à caresser longuement de ses doigts habiles. Ceux-ci effleuraient mon entre-jambe par moment, mais sans jamais m'y attarder. Allait-il me faire languir longtemps de la sorte ? Il semblerait bien puisqu'il me retourna ensuite sur le dos, et recommença son ascension vers mon mont de plaisir, sans pour autant s'y attarder. Ses mains sur mes seins rendaient mes tétons durs, à l'instar de son membre que je ne pouvais pourtant pas toucher. Ce moment de détente dura pas loin d'une heure, durant laquelle je profitais de son doigté en silence, n'échangeant que quelques mots lorsqu'il voulait s'assurer que cela me plaisait, à croire que mes soupirs de bien-être ne suffisaient pas.
C'est seulement alors qu'il se redirigea vers mon entre-jambe, couvrant de baisers l'intérieur de mes cuisses, bien décidé à ce que mon envie atteigne son paroxysme avant qu'il ne daigne poser sa langue sur mon clitoris. J'aurais presque eu envie de le supplier de s'en occuper tellement je bouillais d'impatience. Mon nectar coulait le long de mes fesses, et trempait déjà les draps du lit. La pression de sa langue sur mon bouton, d'abord légère, comme une caresse, devint de plus en plus insistante. Je décidais donc de lui rendre la pareille et de me positionner en 69 afin qu'il puisse en profiter également ; Il ne résista pas bien longtemps ! Je tentais de faire durer mon plaisir, pour en profiter au maximum, mais ce petit coquin m'avait déjà bien trop excitée et après quelques minutes seulement, j'explosais d'un plaisir non dissimulé. Je continuai à promener ma langue sur son membre avec vigueur, quand son orgasme suivit le mien, à peine quelques instants plus tard.
Nous fîmes alors une petite pause, le temps de reprendre nos esprits, en profitant pour déguster quelques douceurs. C'est le moment qu'il choisit pour m'annoncer que son sac à malice contenait encore bien d'autres surprise à mon intention : Il en sortit un livre que je n'étais pas parvenue à trouver dans le commerce et qui, il le savait, m'intéressait beaucoup. J'étais tellement émue que je ne vis pas de suite ce qu'il sortit ensuite de son sac : Un foulard et une ceinture de tissu.
" Je vais t'attacher et te bander les yeux " Me déclara-t-il.
A peine remise de mon orgasme, j'étais pourtant toute émoustillée à l'idée d'être entièrement à sa merci, ne sachant ce qu'il allait faire de moi. Une fois ces accessoires mis en place, le foulard autour de ma tête et la ceinture autour de mes poignets, il vint derrière moi pour embrasser mon cou, mes épaules, ... tout en promenant ses mains sur mon corps. Je tentais de le caresser avec mes mains, mais il ne me laissa pas faire longtemps : Il s'écarta - au prix d'un effort considérable, d'après ses dires - et me dirigea alors contre le mur et s'agenouilla face à moi pour me prodiguer un nouveau cunnilingus. Mon clitoris, gonflé d'excitation, était d'une sensibilité à peine supportable. Il guida ma jambe jusqu'à ce qu'elle se pose sur l'accoudoir du canapé - " Il a pensé vraiment pensé à tout ! Me dis-je en moi-même " -, afin de pouvoir accompagner sa langue de ses doigts.
Je n'en pouvais plus, ma cyprine coulant maintenant abondamment le long de mes jambes, je lui demandais de me prendre. Heureusement, il ne mit pas longtemps à succomber et me guida alors jusqu'au lit, m'aidant à me positionner en levrette, juste au bord du lit, n'oubliant pas de glisser un coussin sous ma tête pour plus de confort. Après avoir enfilé un préservatif, et non sans avoir à nouveau promené sa langue sur mes lèvres toutes offertes à lui, il me pénétra ; Ses vas et viens furent d'abord lents, profonds, pour que nous profitions au maximum des sensations qui s'offraient à nous pour la première fois cette après-midi là. Quelques mots salaces plus tard, il accéléra la cadence et sa pénétration se fit de plus en plus vigoureuse, ce qui augmentait à mesure mes soupirs de plaisir. Il ralentissait pourtant régulièrement, en profitant pour ôter ses mains de mes hanches et caresser mes seins, mes fesses, mon ventre, titiller mon clitoris... Il m'invita bientôt à m'allonger à plat ventre, pour une pénétration encore plus profonde : J'étais tellement serrée, et l'excitation était telle, que nous ne tînmes pas très longtemps dans cette position. Nous explosions donc pour la seconde fois, à l'unisson cette fois, faisant presque trembler les murs.
C'est haletants que nous nous écroulâmes sur le lit, côte à côte, à bout de souffle, le sourire aux lèvres. Nous partageâmes ensuite une dernière douche ensemble, avant de reprendre chacun le cours de nos vies respectives, non sans une part de rêve encore dans la tête.
Comme je lui ai dit : Cette après-midi, je n'étais pas avec un " client ", j'étais avec mon amant. Je sais que tu me lis, donc je tiens à te remercier pour la énième fois de ce moment d'exception, qui m'a fait oublier tous mes tracas le temps d'une après-midi.
NB : Comme toujours, le prénom a été modifié pour plus de discrétion