Nouveau séjour à Doubaï (décidément j'aime bien cette destination même s'il n'y a rien à y faire hormis baiser, l'ultra-luxe partout flatte celui qui en bénéficie) et quelques belles découvertes.
Et d'abord, la vie de touriste sexuel est devenue un peu plus difficile : la carte SIM de l'opérateur « du » distribuée gratuitement aux touristes à l'aéroport bloque désormais MassageRepublic et les principaux sites du même genre, force l'application des filtres de recherche dans les navigateurs (tels que SafeSearch dans Google, ce qui supprime l'affichage des sites sexuels dans les résultats de recherche) et empêche l'activation des VPN sur téléphone portable. Pour y accéder, il faut d'abord se connecter sur le réseau d'un hôtel ou d'un restaurant, généralement plus permissifs, mais qui bloquent aussi les sites, activer son VPN, puis consulter ce qu'on veut. On peut, alternativement, changer de carte SIM.
Le Café Ayoush est toujours plein de filles très belles, mais son fonctionnement aussi est devenu plus curieux. Quand on se rend vers les communs, là où, jusqu'ici, on suivait une fille qu'on avait remarquée à table pour échanger vite avec elle ses numéros dans le couloir, des employées sont à présent postées de manière permanente pour empêcher les contacts et obliger les clients (qui attendent la fille) à rester mobiles, à monter à l'étage s'ils veulent se soulager, et à sortir s'ils n'ont rien à faire. Je ne comprends pas comment les échanges ont lieu dans ces conditions. Vu le nombre, la plastique et la tenue des filles, ils ont lieu, mais je n'en aurai pas le fin mot cette fois.
Restons sur le boulevard Sheikh Zayed : on trouve la nuit tombée toujours autant de filles devant le Voco, mais qui peuvent aussi bien tapiner discrètement qu'attendre quelqu'un et donc n'être pas libres. Il n'empêche qu'une Asiatique m'a proposé ouvertement du sexe, que j'ai décliné car pris au dépourvu (revenu un quart d'heure plus tard, elle avait disparu). Si l'on fait le tour des bloc en longeant l'arrière des bâtiments, on trouve à la sortie de la boîte de nuit de l'hôtel Conrad nombre d'Africaines sculpturales, grandes et belles, vêtues de robes de nuit qui ne laissent rien à l'imagination, qui jettent aux touristes des regards pénétrants, mais qui sont toutes accompagnées d'un homme (africain également), ce qui est déconcertant et m'a dissuadé de les aborder. Peut-être cet homme est-il leur chaperon, mais peut-être ne l'est-il pas et je n'ai pas voulu leur manquer de respect. Si quelqu'un sait à quoi il faut s'en tenir, qu'il n'hésite pas à l'indiquer.
Non trop loin au nord, rue Al-Mina, on trouve l'hôtel Capitol et sa célèbre boîte de nuit le Czar, repaire fameux de femmes d'Asie centrale, mais que j'ai trouvé dégarni : il faut dire que j'y suis passé à 4h30 de matin. J'ai surtout vu des filles (enfin : plutôt des femmes) charnues, de forte stature, le visage trop refait pour être belles. Vu l'heure, les plus jeunes et les plus belles étaient peut-être déjà parties, mais des groupes sortaient encore de la boîte et j'ai conclu que la gloire du site était derrière lui.
Voilà pour la rue et les clubs. Parlons massages à présent. En poursuivante vers l'est sur le boulevard Sheikh Zayed, dans le quartier de Burjuman, en face du centre commercial du même nom, on trouve, en s'engageant dans la 11ème rue sécante, le « Comffort Spa », appelé « Lina's Den » sur ISG qui en fait l'éloge, mais cherche hélas toujours à être cryptique. Il faut verser 100 dirhams à l'entrée, et on est expédié dans le couloir sans choisir sa masseuse. J'ai de la chance : on m'adresse à une certaine Moon, vietnamienne, très belle. C'est avec la masseuse qu'on négocie le massage. Pour une formule de base (fellation et rapport), elle accepte 300 dirhams, qui en deviennent 500 avec en complément l'anal et l'anulingus. Elle a beau être belle, son massage est médiocre, c'est en revanche une bonne suceuse, et une séductrice efficace qui sait exciter un homme en flattant son scrotum, en agaçant ses tétons et en lui soufflant dans l'oreille. Elle est gaie et volontaire : sa seule réticence est qu'elle ne lèche le cul qu'avec précautions et en l'ayant au préalable noyé dans l'huile. Au moment du rapport, elle me presse de la prendre par le vagin, jurant qu'elle me donnera son cul à notre prochaine rencontre (sa pipe ayant déjà eu une première fois raison de moi), rencontre qui n'aura cependant pas lieu car, comme je l'ai dit, on ne choisit pas sa masseuse à l'entrée et que ma seconde visite, une bonne semaine plus tard, me verra affecté à une autre fille.
Cette fille se (sur)nommera Candy, thaïlandaise, plus forte que Moon et moins bien bâtie, des seins plus petits (quoique faux), et le nez charcuté et à moitié barré d'une cicatrice à cause d'une opération chirurgicale ratée. Moins belle que Moon, elle masse beaucoup mieux. Elle a tout de même le défaut de laisser un peu trop voir sa volonté de me tirer du pognon, dont elle parle beaucoup. Elle prend, comme Moon, 500 dirhams pour la totale anal compris, mais je ne pourrai pas non plus la prendre à cet endroit car le massage a été si plaisant que je risque dangereusement de manquer un rendez-vous que j'ai si je m'attarde. C'est ma faute, pas celle de Candy : si j'étais resté, j'en aurais eu pour mon argent, et puis j'ai pu la prendre à la régulière : elle m'a rendu 100 dirhams pour indemniser ma perte de chance.
Toujours sur les conseils d'ISG, je me suis rendu à la vaste gare routière d'Al-Ghubaïba pour chercher le « Rose Bird Release » (qui devrait s'appeler ainsi si j'ai bien compris les énigmes laissées par les internautes), mais je ne le trouve pas (ni aucun nom qui colle avec les indices d'ailleurs). Dépité, j'opte pour le « Royal Passion Spa », sis dans la 16ème rue à l'ouest de la station, derrière le restaurant « Everest 100 ». On paie 100 dirhams à l'entrée, comme partout, mais le reste ne sera vraiment pas à l'avenant. C'est un homme qui est au comptoir (ce qui n'est pas fréquent), il me montre ses masseuses sur téléphone, j'opte pour « Naz », pakistanaise (la première que je vois de ma vie), et si, je dois le reconnaître, elle masse très bien, c'est hélas un cageot à l'air triste qui vend ses extras hors de prix : 200 dirhams la branlette, 700 pour le rapport. Pratiquer de tels tarifs alors que des Asiatiques fines, belles, souriantes et siliconées font la totale à 300, ce n'est pas ce que j'appelle avoir le sens commercial, et faire la gueule non plus : elle a beau être gentille, elle ne m'excite pas, et le fait d'être un client « captif » enfermé nu dans une pièce avec elle n'est pas suffisant pour que mon cerveau du bas prenne le contrôle. En vérité, si j'accepte une branlette (c'est-à-dire la prestation minimum), c'est plutôt par charité, car sans cela la masseuse ne gagnerait rien à son massage, dont le prix a été remis au type du comptoir. Branlette donc, et branlette banale, au cours de laquelle nous nous embrassons lèvres fermées, et où elle se laisse sortir les seins du soutien-gorge pour un malaxage qui ne reste que modique. On comprend que je ne recommande pas.
Enfin, pour finir la partie est de Doubaï, je me suis rendu à Deira pour rencontrer « Lissa », qui se dit singapourienne dans son annonce, mais qui est en fait bêtement vietnamienne. Elle est une de ces Asiatiques qui se vendent à très bas prix (400 AED quand même), mais qui travaillent à la chaîne dans des appartements miteux des quartiers les plus pauvres. La prise de rendez-vous passe par un « secrétaire » qui vous promet monts et merveilles, conformément d'ailleurs à ce que l'annonce propose : tout ça pour finir dans un petit immeuble d'habitation pourri, au dernier étage, dans un appartement partagé par trois filles, dans une chambre dont les fenêtres ont été condamnées par des panneaux en bois. « Lyssa », quand je la vois, est la personne des photos, mais avec une dizaine d'années de plus et une dizaine de filtres de moins. C'est une femme défraîchie et fatiguée, elle ne connaît même pas son pseudonyme du moment ; elle fait, certes, tout ce qui était promis, on entre dans son cul comme dans du beurre, mais elle y met si peu de bonne volonté qu'on se sent floué. Quand je repars, je vois que les messages WhatsApp qui me donnaient l'itinéraire en temps réel ont été supprimés par l'envoyeur, sûrement par précaution.
J'achève par deux rencontres de l'autre côté de Doubaï (c'est-à-dire dans la partie sud-ouest). La première est le Glow Spa à Motor City, adresse glanée sur ISG, qui se situe dans un quartier loin de tout. Autant vous dire que les gens vous voient arriver. Je pense que l'endroit a habituellement peu de clientèle, et doit fonctionner à moitié comme un véritable salon : quand j'entre, on me demande si j'ai pris rendez-vous. Se rendant vite compte de mon profil et de mes intentions, la guichetière me fait acquitter un droit d'entrée de 150 dirhams pour le massage, puis m'offre le choix des filles sur son téléphone, une quinzaine, toutes asiatiques, y compris un ladyboy. Je prends la masseuse numéro 10, qui a l'air arrogant (sourcils arqués, lèvres pulpeuses) et de gros seins. Mauvais choix. J'ai oblié son pseudonyme (deux syllabes, commençait par « J »), mais non son état : elle avait bien de gros seins (certes faux), mais elle était toute petite et surtout enrhumée, ce qui ne lui donnait pas du tout l'air arrogant, mais plutôt pitoyable. Elle reniflait et se mouchait tout le temps, le nez plein de morve, ce qui pouvait quelque peu casser l'ambiance. En chambre, la négociation s'est lancée dès la sortie de la (brève) douche, avec une attaque à 1000 de sa part et une contre-offre de 300 (avec un éclat de rire) de la mienne, pour une transaction à 500. Pas de sodomie pour ce prix : c'est plus cher qu'à Burjuman, mais l'entrée aussi était plus chère et il y a peu de concurrence ici : on n'est pas à Al-Karama ni même à Al-Barsha. Elle commence par un anulingus, d'abord réticent, puis plus appuyé, jusqu'à éjaculation suivie d'un massage pas génial, mais pas mauvais non plus, avec serviette étonnamment (alors qu'elle vient de me lécher le cul !), puis un nouvel anulingus avec branlette pour me remettre en train, elle s'allonge sur le dos, je pétris ses gros seins et la prends en missionnaire jusqu'à éjaculation. Malgré ses problèmes pharyngiques, l'atmosphère s'est réchauffée : on se quitte en chantant, ce qui intrigue fort les autres filles, désœuvrées, qui viennent pointer la tête en riant hors de leurs chambres. J'en vois quelques-unes que j'aurais bien aimé connaître de plus près... mais c'est trop tard.
Enfin, au sud de Jumeïrah Village Circle, je rencontre Becky. Cette annonce. Cette annonce ! En la lisant fiévreusement, j'en attendais beaucoup, et j'en ai eu beaucoup en effet. Pour autant, la conclusion que j'en retire est plutôt mitigée. Qu'ai-je vécu ? Qu'est-ce qui m'a plu ? Qu'est-ce qui ne m'a pas plu ? Malheureusement, la Charte m'interdit de répondre à ces questions. Pour les deux premières, référez-vous à l'annonce et essayez d'en déduire ce que vous pourrez. Pour la dernière, contentez-vous de savoir que Becky faisait de fréquentes pauses au cours de notre rencontre de trois heures (à 5000 dirhams. Autant dire que j'ai cassé ma tirelire et que j'ai pris des extras) pour se rendre dans une pièce de son appartement qu'elle fermait derrière elle. Ce que je suis en revanche autorisé à dire, c'est que deux filles se partagent l'annonce (celle que j'ai vue est, subjectivement, la moins jolie), qu'elle ne recule devant rien (elle a sucé une sucette qu'elle avait plongée dans mon cul), qu'elle cherche à jouer les fontaines à la moindre stimulation (ce que personnellement j'ai trouvé plutôt dégoûtant, d'autant que je suis presque sûr que c'était en fait de l'urine dont je me trouvais arrosé), et qu'elle gruge un peu sur l'horaire, ce qui, vu le prix payé, est assez rapiat de sa part. N'allez pourtant pas croire que j'en sors déçu : j'ai vécu quelque chose de fantastique, mais de trop aventureux pour moi ; cette fille est une tornade et elle conviendra à des pointeurs plus expérimentés. Mon avis mitigé tient autant à ce que je n'ai pas su suivre son rythme qu'aux inconvénients que je ne peux pas évoquer.
Un dernier petit détail : l'alcool à Doubaï. En dehors des bars des hôtels, on peut le trouver à consommer dans quelques lieux spécifiques (au McCafferty's Pub au dernier étage du Circle Mall, par exemple) et à emporter dans quelques rares magasins, agréés par l'État, et qui ne se signalent pas comme tels de l'extérieur : il s'agit notamment de la chaîne « African + Eastern ». On peut entrer librement dans ces lieux, et s'y servir ; mais, pour payer, il faut présenter son passeport et son identifiant d'inscription sur une plate-forme de l'État qui répertorie les étrangers qui souhaitent se fournir en alcool et permet de suivre leurs acquisitions. Ceci est très intrusif et potentiellement délicat. J'y ai renoncé, et ai préféré arriver à un rendez-vous les mains vides. Préférez donc toujours ce que vous procurent les hôtels.