Pourra tu nous tenir au couran de la suite de la procedure ?![]()
Pourra tu nous tenir au couran de la suite de la procedure ?![]()
luron,interessant ton article,j'imagine que cela se passerait en france,et que le"jouet" soit branché sur le courant,ce serait EDF qui serait trainé au tribunal ?![]()
Dans le journal belge la DH de ce jour. dhnet.be
Une Anversoise réclame 1,4 million à deux prostituées. En cause, le décès de son mari pendant une relation sadomaso
ANVERS La nuit du 23 au 24 décembre 2005, un homme d'affaires du port d'Anvers a visité un club privé de la Métropole. Il y a loué les services de deux prostituées en leur recommandant de ne surtout pas hésiter à utiliser un sex toy provoquant des stimuli par électrochocs. En cette avant-veille de Noël, tant de plaisirs lui furent fatals. L'homme d'affaires est mort dans les bras des deux jeunes femmes.
Et si la cause exacte du décès n'a jamais pu être établie avec certitude, l'affaire est au centre d'un procès qui doit se poursuivre le 6 mai devant le tribunal d'Anvers. La veuve réclame pas moins de 1,4 million d'euros aux prostituées. Pour celles-ci, on ne sait même pas de quoi le malheureux est décédé. Leur client était peut-être tout simplement malade du coeur. Il avait en tout cas décidé ce soir-là de vivre dangereusement : aux électrochocs, source de plaisirs [?] dans certains milieux sadomasochistes, l'homme de 38 ans avait ajouté la consommation de champagne et d'XTC. C'était un habitué. Et même un très bon client. Il est mort ce soir-là après avoir dépensé 3.000 euros avec les filles, les drogues et trois bouteilles de champagne non comprises.
Sa femme n'était au courant de rien. C'est l'avocat Yvan Naessens qui la défend. Pour Me Naessens, les filles connaissaient très bien les risques qu'elles prenaient. Elles avaient très bien observé que l'homme d'affaires n'était pas comme d'habitude. Elles l'ont pourtant encouragé à boire et à sniffer. Elles ne l'ont pas du tout dissuadé quand il a malgré tout réclamé ses électrochocs. Le client s'est senti mal. Les filles l'ont soigné avec une serviette humide dans la nuque qui n'a servi à rien. Il ressort aussi du dossier qu'un des pistolets à électrochocs a disparu. Les ambulanciers sont formels : ils en ont vu deux et la police n'en a retrouvé qu'un. A-t-il disparu quand les filles ont réalisé qu'elles avaient peut-être exagéré avec la dose ? Ces appareils, disponibles sur Internet, se vendent avec des notices qui préviennent l'utilisateur du danger potentiel quand le voltage n'est pas respecté.
Les prostituées contestent le montant de 1,4 million d'euros. Leur avocat explique qu'il se souvient d'un procès dans lequel il défendait une fille qui avait administré une dose mortelle de cocaïne à un client puis était partie avec la voiture de celui-ci : le tribunal ne l'avait condamnée qu'à 10.000 euros.