Article très interessant,cela donne la mesure du fossé qui sépare nos poloticiens et ceux de la NZ,en matiere de mentalité.
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Depuis un Prostitution Reform Act de 2003, la prostitution est une activité légale en Nouvelle-Zélande.
Le Comité de suivi de la loi sur la prostitution a été institué pour établir un rapport trois à cinq ans après que le Prostitution reform Act est entré en vigueur.
Publié le vendredi 23 mai 2008, ce rapport est basé sur le travail mené par une faculté de médecine et le centre de recherche sur la criminalité et la justice de l'Université Victoria.
Bien qu'il soit difficile de quantifier exactement les prostituées en activité sur le territoire néo-zélandais, le rapport conclut que le nombre de prostituées est demeuré sensiblement le même, malgré la légalisation de la prostitution.
Le Comité a relevé que plus de 90 % des prostituées avaient le sentiment d'être titulaires de droits juridiquement garantis sous l'empire du Prostitution reform act. Plus de 60 % d'entre elles se sentaient désormais davantage en mesure de refuser leurs services à certains clients au profil un peu trop particulier.
Antérieurement à l'entrée en vigueur du Prostitution reform act, le caractère illicite de leur activité exposait les prostituées à la coercition des proxénètes et des clients.
Le rapport conclut à une amélioration de la condition des prostituées depuis l'entrée en vigueur du Prostitution reform act, tout en soulignant que le progrès n'a pas été uniforme : les patrons de bordels qui traitaient équitablement les filles antérieurement à cette loi ont continué de le faire, tandis que ceux qui faisaient différemment ont persévéré.
Le rapport recommande que l'industrie du sexe, en liaison avec le Ministère du travail, s'oriente vers des contrats de travail écrits plus protecteurs, qui deviennent le standard pour les travailleuses du sexe travaillant dans des bordels.
Le rapport recommande que le délit pénal consistant à avoir recours aux services d'une prostituée mineure ou à les solliciter soit maintenu.
Le ministre adjoint de la justice Lianne Dalziel a déclaré que le rapport a montrait que la loi a eu un effet positif sur la santé et la sécurité des travailleuses du sexe et n'a pas entrainé un accroissement du nombre de travailleuses du sexe, contrairement à ce que les détracteurs de cette loi avaient prédit.
Le député "whip" travailliste Tim Barnett, qui avait été l'artisan de la loi au Parlement, a déclaré qu'il avait prévu l'amendement introduisant un processus de suivi de la loi afin d'assurer que le débat postérieur à la loi ne soit pas dominé par ses opposants qui profèrent des contre-vérités sur son impact.
www.stuff.co.nz/4558286a10.html
http://www.internationalsexguide.inf...hread.php?1054
Remarque personnelle : quel contraste entre, d'une part, l'honnêteté intellectuelle et le réalisme des autorités néolandaises et, d'autre part, le dogmatisme étroit et répressif des politiciens français, de droite comme surtout de gauche ! Quand donc se décidera-t-on, en France, à traiter intelligemment et humainement le phénomène de la prostitution, au lieu de faire assaut de démagogie et d'intolérance ?