Ce n'est pas dans la soi-disant patrie des droits de l'homme qu'on risque d'assister à une telle évolution...
Ce n'est pas dans la soi-disant patrie des droits de l'homme qu'on risque d'assister à une telle évolution...
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Prostituées pas inquiétées lors d’un dépôt de plainte
Depuis peu, la police lausannoise privilégie le statut de victime à celui de clandestine.
Les belles de nuit clandestines peuvent porter plainte contre un agresseur sans être inquiétées. (Photo: afp)
Pour les prostituées clandestines victimes d’une agression, le passage de la porte d’un poste de police se fait la boule au ventre. «Lors d’un dépôt de plainte, elles subissaient régulièrement un examen de leur situation en Suisse, avec un séjour en cellule de plusieurs heures. Une épreuve qui s’ajoute au traumatisme de l’agression», rappelle dans un rapport Fleur de Pavé, une association de défense des prostituées.
Cette situation problématique appartient désormais au passé. Après plusieurs rencontres avec la police municipale, un compromis a été trouvé. «Il a été établi que les prostituées qui viendraient déposer une plainte seront entendues en tant que victimes avant tout», souligne Jean-Philippe Pittet. Cette règle ne repose sur aucun texte. «Ce n’est pas un passe-droit, c’est quelque chose qu’on met en pratique pour que ces délits puissent être dénoncés.»
Cette entente ne suffira sans doute pas à convaincre toutes les prostituées à faire le pas. «Mais cette avancée reste une petite victoire pour l’association», confirme Anne Ansermet, coordinatrice de Fleur de Pavé.
L’année 2007 a aussi révélé une tendance inquiétante. Les contacts entre l’association et les travailleuses du sexe se font chaque année plus difficiles et moins nombreux dans la rue. La faute à une plus forte présence policière, qui éloignerait les clandestines. «Des conséquences sanitaires graves pourraient en découler.»
Carole Pantet
http://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/19174446