Parfois, les raisons de notre visite à un club sont bien singulières : j'en conviens.
Margarita, par exemple, le seul fait de penser à elle m'avait fait reprendre la route lointaine de Medinya.
Cette belle russe, ne pouvait échapper à mes investigations, et là, cette fois, je venais pour elle.
Dès mon arrivée, Maria, en chasse, me briefe : c'est la chica avec laquelle elle parlait justement avant de venir à l'abordage.
Je lui avais trouvé un visage agréable, mais elle m'était apparue froide, trop maigre surtout pour moi, peu de fesses à en juger, et peu de seins.
Je me dis que lui parler un peu m'ouvrira le chemin de sa vraie nature, encore mal aperçue par moi, mais que certains ont décrite comme folle de sexe.
Elle est seule, disponible, je m'apprête donc à aller vers elle...
Mais soudain, deux grands yeux noirs, où brille un feu extraordinaire, accaparent complètement mon attention : "Je suis Myriem", me disent ces yeux, maintenant proches des miens.
Myriem est marocaine, parle un français parfait (elle a vécu en région parisienne).
Dans le tumulte de mes émotions je me souviens vaguement avoir lu des post élogieux sur elle.
Myriem est une femme-enfant. Ses paroles ont en effet la spontanéité des enfants, son visage est constamment illuminée par le sourire de ses grands yeux.
Elle n'est pas si l'on veut un canon absolu de beauté mais son charme agit sur vous sans que vous puissiez vous en défendre.
En chambre, elle est la même : elle est là , simplement et toujours là, à chaque seconde.
Elle se donne à vous comme si vous la connaissiez de longue date, fait tout pour vous donner du plaisir sans jamais oublier le sien.
De retour au bar, nous continuons à discuter autour d'un verre.
Il faudra qu'on l'appelle pour le dîner pour que nous nous séparions.